x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le samedi 8 mars 2014 | APA

Les autorités ne doivent pas oublier le martyr subi par les femmes pendant la crise ivoirienne, selon le MIDH

Le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH) a rappelé, samedi, aux autorités ivoiriennes qu'elles ne doivent pas oublier le martyr subi par les femmes pendant la grave crise qu’à connue la Côte d’Ivoire et dont le point culminant a été la crise postélectorale avec plus de 3000 morts de décembre 2010 à avril 2011.

Dans une déclaration transmise à APA, Me Yacouba Doumbia , président du conseil d'administration du MIDH, a fait le bilan critique de la situation des droits de la femme en Côté d'Ivoire en attirant l'attention des autorités ivoiriennes sur le désenchantement des femmes face à ce qu'on pourrait qualifier d'oubli de leur situation.

"Le MIDH salue les efforts consentis par le Gouvernement en termes d'amélioration des conditions des femmes. Il est bon de rappeler que l'État de Côte d'Ivoire a ratifié plusieurs conventions et modifier des textes internes dans le sens de l'égalité entre l'homme et la femme, notamment la loi sur le mariage", a déclaré Me Doumbia à l'occasion de la journée internationale de la femme.

Cependant, a-t-il ajouté, "beaucoup reste à faire". "Je pense que les autorités ne doivent pas oublier le martyr subi par les femmes pendant la grave crise qu'à connue la Côte d'Ivoire", a poursuivi le PCA du MIDH.

Selon lui, une revue rapide permet d'égrener les cas des "danseuses d'Adjanou de Sakassou, le viol systématique de centaines de femmes particulièrement à l'ouest du pays, des femmes exécutées sans aucune forme de procès et au mépris total du caractère sacré de la vie, pendant une marche pacifique à Abobo, de nombreuses autres femmes tuées, torturées, laissées à l'abandon dans le dénuement après l'exécution de leur époux et/ou enfants".

Pour Me Yacouba Doumbia, les poursuites pénales, qui n'ont d'autres buts que la protection des valeurs sociales transgressées et la dissuasion de la répétition des crimes, doivent impérativement être maintenues voir même renforcées, menées en toute impartialité à leur terme.

"Ce faisant, nous témoignons, à ces femmes victimes, l'estime sincère, profonde et le soutien de la République qu'elles ne sont pas laissés-pour-compte. Leurs souffrances ne seront par voie de conséquence pas sacrifiées sur l'autel de la réconciliation", a conclu le PCA du MIDH.

A l'instar des autres pays du monde, la Côte d'Ivoire a célébré, samedi, la journée internationale de la femme autour du thème: "les femmes au travail pour les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et l'émergence de la Côte d'Ivoire".

Les festivités officielles ont eu lieu à Grand-Bassam, la première capitale politique et administrative du pays en présence de la Première dame, Dominique Ouattara et du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ