Abidjan - Le secrétaire général de Sucrivoire, Daipo Patrick a revélé, vendredi, que la fraude sur le sucre représente 20% à 30%, sur le marché ivoirien.
"Aujourd’hui, on est en mesure de dire que la fraude représente 20% à 30% du marché, c’est énorme", a déclaré M. Daipo, lors d’une conférence de presse organisée à Toupah (Dabou), par les responsables du groupe agro-alimentaire, SIFCA.
Il a indiqué que cette fraude est de deux ordres, à savoir la fraude transfrontalière où le sucre entre via les frontiéres de la Guinée et du Libéria. Et la fraude de l’hinterland pour le sucre en provenance du Mali, du Burkina Faso et du Niger où une partie du sucre en partance pour ces pays reste sur le marché ivoirien.
"Nous avons pu identifier des magasins ou le sucre est frauduleux sur toute l’étendue du territoire", a-t-il également, ajouté soulignant que huit grandes villes ont été repérées avec une quantité massive de sucre frauduleux.
La production nationale de sucre est estimée à 200.000 tonnes produite par la Sucrivoire et la Sucaf.
Un décret interdit l’importation du sucre en Côte d’Ivoire, rappelle-t-on.
(AIP)
kkf/cmas
"Aujourd’hui, on est en mesure de dire que la fraude représente 20% à 30% du marché, c’est énorme", a déclaré M. Daipo, lors d’une conférence de presse organisée à Toupah (Dabou), par les responsables du groupe agro-alimentaire, SIFCA.
Il a indiqué que cette fraude est de deux ordres, à savoir la fraude transfrontalière où le sucre entre via les frontiéres de la Guinée et du Libéria. Et la fraude de l’hinterland pour le sucre en provenance du Mali, du Burkina Faso et du Niger où une partie du sucre en partance pour ces pays reste sur le marché ivoirien.
"Nous avons pu identifier des magasins ou le sucre est frauduleux sur toute l’étendue du territoire", a-t-il également, ajouté soulignant que huit grandes villes ont été repérées avec une quantité massive de sucre frauduleux.
La production nationale de sucre est estimée à 200.000 tonnes produite par la Sucrivoire et la Sucaf.
Un décret interdit l’importation du sucre en Côte d’Ivoire, rappelle-t-on.
(AIP)
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