La reconnaissance de la Nation. Pour avoir contribué à la création du MASA, cinq personnalités ont été distinguées hier par la Grande Chancelière de l’Ordre National, Mme Henriette Dagri-Diabaté. Il s’agit de Mme Alimata Salembéré, de MM. Jean-Louis Roy et Roger Dehaybe, tous deux Administrateur général honoraire de l’OIF ; M. Clément Duhaime, actuel Administrateur général de l’OIF, et de M. Manou Yablaih. Les quatre premiers ont été élevés, chacun, au rang de Commandeur de l’Ordre National, quand le cinquième, ex-directeur général du MASA, a été fait Officier de l’Ordre National. « Votre fils MASA va bien. Il a 21 ans. C’est votre mérite d’avoir porté cet événement culturel africain sur les fonts baptismaux. Voilà pourquoi la Côte d’Ivoire a décidé de vous porter cette distinction », a indiqué Mme Diabaté à l’endroit des récipiendaires.
Au nom des distingués, M. Jean-Louis Roy a souligné qu’ils ont tous les cinq « beaucoup de motifs d’être remplis de joie, d’être décorés par vous la Grande Chancelière ». « Nous sommes heureux d’être dans une Côte d’Ivoire pacifique qui redevient un pays phare pour la sous-région, le continent et dans le monde. Ça me frappe de voir comment la Côte d’Ivoire redevient important», a t-il confessé.
Ensuite, M. Roy a révélé que « le vrai père du MASA est le président Félix Houphouët-Boigny». « J’étais venu le rencontrer, à dîner avec le premier ministre d’alors Alassane Ouattara et l’actuel premier ministre, Daniel Kablan Duncan qui était son ministre de l’Economie et des Finances. Il m’a dit : ‘’ne nous embarrassez pas avec de petits projets. Quand vous aurez de grands projets, venez nous voir’’. Et quand je suis revenu, le MASA est né », a-t-il confié. Selon M. Roy, la volonté de ces personnalités a fait que le MASA n’a pas été tournant. «Ce qui manque à la culture africaine, ce sont les réseaux pour être sur la scène internationale», a-t-il noté, avant de féliciter M. Clément Duhaime, pour «avoir transformé toutes les difficultés en réussite».
Pour M. Roy, le MASA sera encore là dans 20 ans. « Il a pour vocation de devenir la plus grande plate-forme culturelle en Afrique », a-t-il conclu.
Peu avant, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman avait indiqué que Mme Salembéré et Mme Dagri-Diabaté ont «réfléchi pour offrir à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique cette plate-forme de promotion des arts vivants ». Le MASA reprend, l’à en croire, avec la bienveillance du Président Alassane Ouattara et la sollicitude du Secrétaire général de l’OIF, Abdou Diouf. Mais, a précisé le ministre Bandaman, « à la manœvre un homme, M. Clément Duhaime, qui en collaboration avec moi-même avons travaillé ardemment». Aussi a-t-il saisi l’occasion pour dire sa reconnaissance à son équipe et saluer la grandeur de tout le personnel de la Francophonie pour les « belles attentions». Enfin, le ministre Bandaman a témoigné sa gratitude à M. Manou Yablaih Thomas, premier patron du MASA, pour avoir porté à bout de bras cette institution depuis des années fastes jusqu’au moment de crise et de s’être battu pour qu’elle ne disparaisse.
Notons qu’en l’absence de M. Dehaybe, c’est M. Rémi Sagna qui a réceptionné sa médaille.
YS
Au nom des distingués, M. Jean-Louis Roy a souligné qu’ils ont tous les cinq « beaucoup de motifs d’être remplis de joie, d’être décorés par vous la Grande Chancelière ». « Nous sommes heureux d’être dans une Côte d’Ivoire pacifique qui redevient un pays phare pour la sous-région, le continent et dans le monde. Ça me frappe de voir comment la Côte d’Ivoire redevient important», a t-il confessé.
Ensuite, M. Roy a révélé que « le vrai père du MASA est le président Félix Houphouët-Boigny». « J’étais venu le rencontrer, à dîner avec le premier ministre d’alors Alassane Ouattara et l’actuel premier ministre, Daniel Kablan Duncan qui était son ministre de l’Economie et des Finances. Il m’a dit : ‘’ne nous embarrassez pas avec de petits projets. Quand vous aurez de grands projets, venez nous voir’’. Et quand je suis revenu, le MASA est né », a-t-il confié. Selon M. Roy, la volonté de ces personnalités a fait que le MASA n’a pas été tournant. «Ce qui manque à la culture africaine, ce sont les réseaux pour être sur la scène internationale», a-t-il noté, avant de féliciter M. Clément Duhaime, pour «avoir transformé toutes les difficultés en réussite».
Pour M. Roy, le MASA sera encore là dans 20 ans. « Il a pour vocation de devenir la plus grande plate-forme culturelle en Afrique », a-t-il conclu.
Peu avant, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman avait indiqué que Mme Salembéré et Mme Dagri-Diabaté ont «réfléchi pour offrir à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique cette plate-forme de promotion des arts vivants ». Le MASA reprend, l’à en croire, avec la bienveillance du Président Alassane Ouattara et la sollicitude du Secrétaire général de l’OIF, Abdou Diouf. Mais, a précisé le ministre Bandaman, « à la manœvre un homme, M. Clément Duhaime, qui en collaboration avec moi-même avons travaillé ardemment». Aussi a-t-il saisi l’occasion pour dire sa reconnaissance à son équipe et saluer la grandeur de tout le personnel de la Francophonie pour les « belles attentions». Enfin, le ministre Bandaman a témoigné sa gratitude à M. Manou Yablaih Thomas, premier patron du MASA, pour avoir porté à bout de bras cette institution depuis des années fastes jusqu’au moment de crise et de s’être battu pour qu’elle ne disparaisse.
Notons qu’en l’absence de M. Dehaybe, c’est M. Rémi Sagna qui a réceptionné sa médaille.
YS