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Société Publié le samedi 8 mars 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Semaine Diocesaine de la femme / Table ronde: L’Eglise catholique montre l’importance de la gente féminine dans l’éducation

A l’occasion de la Journée internationale de la Femme, la Direction Diocésaine de l’Enseignement catholique à travers son Aumônerie veut célébrer particulièrement toutes les femmes au service de l’Ecole catholique (Conseillère pédagogique, Directrices d’écoles, institutrices, professeurs, fondatrices, etc.). C’est dans ce cadre que ladite Direction organise la Semaine Diocésaine de la Femme au service de l’Ecole catholique. Le lancement des festivités a eu lieu le vendredi 7 mars 2014 à l’Inades sous la forme d’une table ronde sur le thème général : « Femme au service de l’école catholique, artisane de paix et de réconciliation».

Trois (3) conférenciers ont animé cette table-ronde à travers des sous-thèmes liés à l’évènement. Le premier, le Révérend Père Hilaire Azoromi-juriste, SG de l’Evêché de Yopougon- est intervenu sur le thème : Femme au service de l’école catholique, missionnaire de paix et de réconciliation. Le Père Azoromi, se basant sur les écrits du Cardinal Ratzinger, a souligné que la dignité de la femme et sa vocation sont objets permanents de la réflexion chrétienne. Une réflexion qui a pris de l’ampleur ces dernières années à cause des attentes que suscitent ou effraient l’évolution des femmes. Pour le père Azoromi, la Côte d’Ivoire qui sort d’une grave crise se trouve dans l’urgence d’être réconciliée. Le père a assuré que les hommes politiques ont failli à ce niveau. Dans ce contexte, la femme est appelée à être une missionnaire de la paix. « Et c’est par et dans l’école qu’une telle mission prendra toute sa valeur », a dit le père Azoromi. Parlant d’assurer l’éducation des enfants, le vicaire a rappelé que si la vocation de la femme, c’est de donner la vie, alors «il n’y a pas de plus grand crime pour une mère de donner délibérément la mort à son enfant. Lui ôtant toute chance de s’accomplir ». Il s’agit ici d’une allusion à peine voilée à l’avortement qui ne peut être des pratiques d’une femme chrétienne catholique cette interdiction doit être enseignée comme valeur dans les écoles catholiques. Le second panéliste a été Mme Odette Lago Daleba, sociologue de son état qui a intervenu sur le thème : « La femme enseignante et son rôle de mère éducatrice, face à la crise des valeurs ». Selon Mme Lago Daléba, la télévision et et Internet se sont aujourd’hui substitués aux parents dans l’éducation des jeunes. C’est pourquoi être une enseignante est plus qu’un métier, c’est un sacerdoce. « Devant ces faux modèles comme l’homosexualité, la perversion des mœurs, l’enseignante d’une école catholique se pose comme un repère. Elle a pour mission d’inculquer des valeurs avec passion, fermeté, conviction, douceur et patiente », a indiqué la conférencière. Selon Mme Lago Daléba, pour véhiculer un certain nombre de valeurs, l’enseignante d’une école catholique doit être intraitable avec elle-même. La dernière communication a été faite par Mme Junior Agness Essi Charlotte sur le thème : « Regard sur la contribution de l’enseignante catholique dans le système éducatif. Mme Essi, conseillère pédagogique a donné quelques chiffres de performance. Et on peut retenir une chose, les résultats aux différents examens scolaires (Cepe, Bepc et Bac) sont meilleurs lorsque les enseignements et les établissements sont dirigés par les femmes. Globalement, l’école catholique selon les intervenants reste encore une institution de qualité où des valeurs humaines et pédagogiques restent encore des références.

Olivier Guédé
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