Foyers de charité et l’amour du don de soi

La lumière de Dieu a brillé le samedi 03 mai dernier sur Zébra, village de Daloa, où une cérémonie « d’engagements définitifs dans l’œuvre des Foyers de charité » s’est organisée en présence de la vice-présidente de l’Assemblée nationale, la ministre Amah Téhoua. Cette cérémonie, en plus de sa portée spirituelle, a une valeur hautement sociale d’autant que l’idée de Foyer de charité implique le don de soi, l’esprit de partage et de solidarité : « Les Foyers de charité sont des communautés de baptisés, hommes et femmes qui, à l’exemple des premiers chrétiens, mettent tout en commun (...) Ils vivent leur Engagement dans le même esprit, sous la conduite d’un prêtre, ; le père du foyer, pour réaliser avec Marie, comme mère, la famille de Dieu sur la terre. Par leur vie de prière et de travail dans le monde, et dans un incessant effort de charité entre eux, ils portent témoignage de Lumière, de charité et d’amour selon le grand message du Christ, Roi, Prophète et Prêtre ». C’est dans cet esprit que le père Léga Gogui Antoine et les sœurs Yavo Ingrid Roseline et Doko Agoua Marie Madeleine ont pris l’engagement définitif de mettre en commun leurs biens matériels, intellectuels et spirituels au service de la communauté : « Je réponds oui à cet appel du Seigneur et de l’Eglise. Je m’y engage, vous pouvez compter sur moi, comme moi je compte sur vous » s’est engagé le père Antoine Lega. C’est un acte de dévotion auquel s’est associé la ministre Amah Téhoua dont le cœur est plein de compassion pour autrui. En se rendant personnellement à cette célébration de l’amour et du don de soi, la vice-présidente de l’Assemblée nationale a obéi à ce qui a toujours caractérisé sa vie, l’amour pour les autres. Appartenant à cette grande famille de Dieu sur terre, Mme Amah Marie Tehoua n’a jamais raté d’occasion pour faire acte de charité, d’amour et de partage. Son esprit d’humilité devant le Seigneur la pousse à reconnaître ses bienfaits en faisant sienne cette parole divine : « Ce que je suis, je le dois à la grâce de Dieu » (1 Cor 15, 10)
K.F