«La redevabilité, outil d'inclusion, de transparence et d’efficacité du développement». C’est autour de ce thème que le coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI)a lancé, le mardi 11 mars 2014 à Cocody, son projet dénommé Contrôle citoyen de l’action publique (CCAP). Dr Christophe Kouamé qui a axé son mot de lancement sur l’implication des populations ivoiriennes dans la gestion des affaires publiques. «Le CCAP est un nouvel outil d’évaluation de la gouvernance et cette évaluation doit aboutir à des plans d’actions qui permettent de résoudre les problèmes identifiés. Le contrôle citoyen de l’action publique donne aux populations l’opportunité de s’exprimer, de proposer des solutions et de participer à leur mise en œuvre», a-t-il expliqué. Selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), les problèmes de gouvernance portent entre autres sur la liberté de communication, de la presse et des médias et le respect des droits de la personne humaine. Il s’agit à travers le contrôle citoyen de l’action publique qui se fera dans cinq localités (Bondoukou, Bouaké, Korhogo, Gagnoa et Man) permettra aux populations ivoiriennes d’aider le Gouvernement à décider des actions à mener pour lutter contre la pauvreté. Ce projet prévu pour durer six (6) mois, est le fruit d’un partenariat entre la CSCI, le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD) et le Secours Catholique deux organismes attentifs aux problèmes de pauvreté.
O.Dion
O.Dion