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Politique Publié le jeudi 13 mars 2014 | Le Democrate

Réaménagement technique du gouvernement, hier : Cissé Bacongo et Gnamien Konan, peuvent- ils réussir ?

© Le Democrate Par DR
Coopération : visite de travail du ministre burkinabé de la Fonction publique en Côte d’Ivoire.
Samedi 15 février 2015. Ministère de la fonction publique et de la reforme Administrative (Abidjan). Une délégation du ministère de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale du Burkina Faso conduite par le ministre Vincent Zakané a effectué une visite de travail du 13 au 15 février 2014 auprès de son homologue ivoirien, M. Gnamien Konan dans le cade du traité d’amitié et de coopération entre les deux pays.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique puis celui de la Fonction publique et de la réforme administrative changent respectivement de titulaires. Chaque ministre reprend le poste de l’autre. Ainsi en a decidé hier le Chef de l’Etat Alassane Ouattara lors du Conseil des ministres. Cissé Bacongo, anciennement ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique se charge désormais du département de la Fonction publique et de la réforme administrative. En lieu et place de Gnamien Konan qui retrouve le poste du premier. Un changement qui, dans la forme parait anodin et ne suscite aucune curiosité. Cependant, dans le fond et au plan technique, des interrogations demeurent. Au dela des interprétations politiques, l’on se demande si ces deux personnalités auront les capacités et les compétences requises pour réussir leur nouvelle mission. Et non sans raisons. En effet, si chacun de ces ministres avait fait preuve de réussite dans son département initial, c’est sans doute parce qu’ils étaient transfuges des secteurs dont ils en avaient la charge. Pour rappel, Cissé Bacongo est enseignant à l’Université et Gnamien Konan ingénieur informaticien. C’est donc grâce à toutes ces qualités et expériences antérieures que ces deux ont pu mettre de l’ordre dans leur département respectif. Monsieur Bacongo est l’un des rares ministres qui a pu dompter les remous des universités et des grandes écoles pour permettre le déroulement normal des cours et sauver régulièrement les années académiques. Quant à Gnamien Konan, il a su imprimer sa marque grace aux réformes entreprises dans l’administraton publique et qui ont permis de détecter de nombreux fonctionnaires fictifs . Cependant, de nombreux chantiers restent encore à réaliser respectivement par l’un et l’autre dans leur précedent département. Mais pourquoi donc changer des gens qui ont l’air de réussir ? Ne dit –on pas qu’on ne change pas une équipe qui gagne ? A l’analyse , ces deux sont poussés vers la porte de sortie. Certains observateurs affirment que leurs nouveaux postes sont comme des chaises éjectables. Alassane Ouattara semble utiliser des moyens subtils pour se débarrasser de ces deux collaborateurs pour des raisons presqu’ évidentes. En effet, l’on se souvient encore du scandale créé par le Directeur administratif et financier de Cissé Bacongo dans l’affaire de détournement des 40 milliards dans le cadre de la réhabilitation des universités nationales. L’autre patate qui a dû brûler l’ex-Ministre de l’enseignement supérieur est sans nul doute le problème de la police universitaire considéré comme une violation flagrante de la franchise universitaire. Quant à Gnamien Konan, le traitement devenu épineux du dossier des fonctionnaires fictifs .Et non sans omettre sa dernière déclaration face à ses militants au cours de laquelle , il revendiquerait le poste de Premier ministre à l’issue de la prochaine présidentielle. Gnamien voulait-il défier Duncan ? Ce n’est pas si sûr.En tout état de cause, de nouveaux défis attendent Bacongo et Gnamien. Pourront-ils réussir ? Attendons de voir.
Gisèle Tienfô .
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