Au cours d’un atelier-bilan à Yamoussoukro, capitale politique ivoirienne, les 18
et 19 mars, le directeur général adjoint du Conseil café-cacao, chargé de la production, Edouard N’guessan, a évoqué les difficultés de la filière.
Un atelier-bilan à mi-parcours…
Il est nécessaire pour nous de faire cet atelier-bilan à mi-parcours de la campagne café-cacao. Dans le cadre de ladite campagne, nous avons mis un dispositif de terrain en place autour de nos treize délégations. Ce qui nous permet de suivre toutes les opérations de commercialisation à l’intérieur du pays, surtout concernant le contrôle des prix et de la qualité. Aussi avons-nous mis un dispositif au niveau du siège du conseil pour appuyer les producteurs de café-cacao aux niveaux de la sacherie, des semences améliorées, des produits phytosanitaires.
Y a-t-il des difficultés enregistrées lors de la campagne qui s’achève sous peu?
Pour cette campagne principale, les grandes difficultés relevées se situent, primo, au niveau de la commercialisation intérieure avec l’identification des pisteurs, des acteurs travaillant avec les acheteurs de produits. Leur identification est un problème majeur qu’il faut pouvoir régler. Deuxio, il y a l’identification des magasins des acheteurs. Pour la commercialisation intérieure, il y a aussi le problème de la gestion des connaissements. On a également relevé que, dans notre système d’information (qui capte les données des volumes), beaucoup d’opérateurs arrivent dans les ports sans déclarations d’achat à l’intérieur du pays. Vous savez que la contrainte majeure, c’est la déclaration d’achat à l’intérieur du pays. Au niveau des textes sur la commercialisation, on a insisté sur le récent arrêté interministériel réorganisant les Cds (Comités départementaux de suivi), qui met les préfets au centre desdits comités, mais qui limite et précise le rôle d’un certain nombre d’acteurs. On a aussi posé le problème de financement des Cds et celui de la gestion des fonds reçus dans le cadre de l’identification des pisteurs. Pour ce qui est de la sacherie, quelques difficultés ont été identifiées dans la rotation des sacs. Il y a des soucis concernant les sacs usagés. Faut-il les jeter ? Les brûler ? Ou faut-il remettre dans le circuit ceux qui sont en bon état ?
La Côte d’Ivoire peut-elle encore s’assurer une performance de production et une qualité de ses produits ?
Nous sommes premier producteur mondial. Ça veut dire : la production se comporte toujours bien. La qualité s’est beaucoup améliorée. Ce sont les opérateurs privés, les acheteurs internationaux qui aujourd’hui sont agréablement surpris de la qualité du produit qui arrive.
La distribution des produits phytosanitaires est un problème récurrent. Comment allez-vous le résoudre ?
Nous sommes à Yamoussoukro pour faire le bilan des mesures d’appui et de notre action sur le terrain, à travers le contrôle qualité et des prix. Mais pour la mesure d’appui relative à la sacherie, les choses se déroulent bien. Je pense que tant que la campagne continue, on va distribuer les sacs. Concernant les semences améliorées, c’est-à-dire, tout ce qui est dans notre politique de régénération des plantations et d’extension des plantations de cacao, avec le Centre de recherche agronomique (Cnra), on va initier un programme afin de mettre à la disposition des producteurs ces espèces optimisées. Ce programme pour cette campagne-là vient de se terminer et des semences améliorées ont été remises aux producteurs présélectionnés par l’Agence nationale d’appui au développement du monde rural (Anader) ; et tout s’est bien déroulé. Au niveau des produits phytosanitaires, l’opération va commencer très bientôt ; on est en train de finaliser les contrats avec les opérateurs et fournisseurs qui vont être choisis. On distribuera ensuite les produits aux planteurs. Il n’y a certes pas suffisamment de produits pour tous les planteurs, mais il y en a qu’on commence de façon partielle à distribuer aux planteurs pour qu’ils prennent l’habitude de traiter leurs plantations, et qu’en retour, ils fassent le complément qui reste… L’opération démarre donc bientôt et le passé guide notre présent.
Réalisé via internet par Parfait Tadjau
et 19 mars, le directeur général adjoint du Conseil café-cacao, chargé de la production, Edouard N’guessan, a évoqué les difficultés de la filière.
Un atelier-bilan à mi-parcours…
Il est nécessaire pour nous de faire cet atelier-bilan à mi-parcours de la campagne café-cacao. Dans le cadre de ladite campagne, nous avons mis un dispositif de terrain en place autour de nos treize délégations. Ce qui nous permet de suivre toutes les opérations de commercialisation à l’intérieur du pays, surtout concernant le contrôle des prix et de la qualité. Aussi avons-nous mis un dispositif au niveau du siège du conseil pour appuyer les producteurs de café-cacao aux niveaux de la sacherie, des semences améliorées, des produits phytosanitaires.
Y a-t-il des difficultés enregistrées lors de la campagne qui s’achève sous peu?
Pour cette campagne principale, les grandes difficultés relevées se situent, primo, au niveau de la commercialisation intérieure avec l’identification des pisteurs, des acteurs travaillant avec les acheteurs de produits. Leur identification est un problème majeur qu’il faut pouvoir régler. Deuxio, il y a l’identification des magasins des acheteurs. Pour la commercialisation intérieure, il y a aussi le problème de la gestion des connaissements. On a également relevé que, dans notre système d’information (qui capte les données des volumes), beaucoup d’opérateurs arrivent dans les ports sans déclarations d’achat à l’intérieur du pays. Vous savez que la contrainte majeure, c’est la déclaration d’achat à l’intérieur du pays. Au niveau des textes sur la commercialisation, on a insisté sur le récent arrêté interministériel réorganisant les Cds (Comités départementaux de suivi), qui met les préfets au centre desdits comités, mais qui limite et précise le rôle d’un certain nombre d’acteurs. On a aussi posé le problème de financement des Cds et celui de la gestion des fonds reçus dans le cadre de l’identification des pisteurs. Pour ce qui est de la sacherie, quelques difficultés ont été identifiées dans la rotation des sacs. Il y a des soucis concernant les sacs usagés. Faut-il les jeter ? Les brûler ? Ou faut-il remettre dans le circuit ceux qui sont en bon état ?
La Côte d’Ivoire peut-elle encore s’assurer une performance de production et une qualité de ses produits ?
Nous sommes premier producteur mondial. Ça veut dire : la production se comporte toujours bien. La qualité s’est beaucoup améliorée. Ce sont les opérateurs privés, les acheteurs internationaux qui aujourd’hui sont agréablement surpris de la qualité du produit qui arrive.
La distribution des produits phytosanitaires est un problème récurrent. Comment allez-vous le résoudre ?
Nous sommes à Yamoussoukro pour faire le bilan des mesures d’appui et de notre action sur le terrain, à travers le contrôle qualité et des prix. Mais pour la mesure d’appui relative à la sacherie, les choses se déroulent bien. Je pense que tant que la campagne continue, on va distribuer les sacs. Concernant les semences améliorées, c’est-à-dire, tout ce qui est dans notre politique de régénération des plantations et d’extension des plantations de cacao, avec le Centre de recherche agronomique (Cnra), on va initier un programme afin de mettre à la disposition des producteurs ces espèces optimisées. Ce programme pour cette campagne-là vient de se terminer et des semences améliorées ont été remises aux producteurs présélectionnés par l’Agence nationale d’appui au développement du monde rural (Anader) ; et tout s’est bien déroulé. Au niveau des produits phytosanitaires, l’opération va commencer très bientôt ; on est en train de finaliser les contrats avec les opérateurs et fournisseurs qui vont être choisis. On distribuera ensuite les produits aux planteurs. Il n’y a certes pas suffisamment de produits pour tous les planteurs, mais il y en a qu’on commence de façon partielle à distribuer aux planteurs pour qu’ils prennent l’habitude de traiter leurs plantations, et qu’en retour, ils fassent le complément qui reste… L’opération démarre donc bientôt et le passé guide notre présent.
Réalisé via internet par Parfait Tadjau