Face à la rumeur persistante de détournement de la somme de 4 milliards Fcfa, Yao Denis Pipira a profité, samedi dernier, aux Deux-Plateaux, de sa réélection à la présidence de l’Union nationale des associations des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Unavdt-Ci) pour donner sa réaction. «En 2012, lorsque la Haute Cour d’Amsterdam a jugé recevable notre dossier contre la société pollueuse Trafigura, il nous fallait un cabinet d’assurance pour faire avancer les choses. Ce cabinet a donc pris l’engagement de financer d’abord l’assurance de la plainte devant la haute juridiction comme il est de coutume là-bas. Puis, l’assureur a payé la caution de la plainte, les honoraires des avocats des trois cabinets requis, les frais de déplacements, la gestion des activités des experts médicaux et autres. Aucune somme d’argent n’a été remise à une association de victimes à Abidjan. Cet argent a servi à payer les honoraires des avocats principalement. Et je peux vous assurer que, dans très peu de temps, les victimes auront des nouvelles agréables. Nous sommes presque au bout du tunnel pour être dédommagés», a indiqué Yao Denis Pipira, qui a, par ailleurs, fait observer que les inscriptions des victimes sont arrêtées depuis 2009. Tout en appelant à l’union des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire pour l’aboutissement heureux de leur procédure au Pays-Bas, Yao Denis Pipira a dit être solidaire des poursuites contre les auteurs du détournement de 6 milliards Fcfa au préjudice des 6000 victimes sur le sol ivoirien.
D.K.
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