ABIDJAN - Le Front populaire ivoirien (FPI, de l'ex président Laurent Gbagbo), appelle au boycott de l'opération de recensement de la population et de l'habitat lancé lundi sur l'ensemble du territoire ivoirien, estimant que les " conditions ne sont pas réunies".
"Le FPI demande aux populations de s'abstenir de prendre part à l'opération de recensement général de la population et de l'habitat", a déclaré son président, Pascal Affi N'guessan, lors d'une conférence de presse jeudi à Abidjan.
"Toutes les conditions ne sont pas encore réunies", estime M. Affi N'guessan qui explique que "la cartographie n'est pas achevée " dans les régions du Centre-ouest et de l'Ouest.
Le président du FPI cite également la formation non achevée des 30.000 agents recenseurs et la vétusté du matériel, notamment des smartphones.
"A quel résultat sérieux et fiable doit-on s'attendre au terme d'une telle opération ?", s'est-t-il interrogé.
Pour le président du FPI qui dénonce un processus de réconciliation "en panne", le recensement doit "être inclusif, national".
"Nous refusons ce recensement à sens unique qui est un recensement des vainqueurs", a-t-il poursuivi appelant à un " absentéisme massif".
"Le mot d'ordre va être relayé par l'ensemble de nos bases", a indiqué M. Affi N'guessan.
Après s'être fait enrôler lundi, le président Alassane Ouattara avait encouragé les populations à accueillir favorablement les agents recenseurs.
"Cette opération est capitale pour la Côte d'Ivoire, ceci est une obligation pour tout Etat moderne, un pays émergent doit avoir des statistiques précises", avait-il expliqué.
Le recensement général de la population prévu du 17 mars au 16 avril intervient après les opérations de 1975, 1988 et 1998.
Il va coûter 12,8 milliards FCFA (environ 25,6 millions USD) et devrait concerner quelque 25 millions de personnes vivant sur le territoire de la Côte d'Ivoire dont la population actuelle est estimée à près de 20 millions d'habitants.
"Le FPI demande aux populations de s'abstenir de prendre part à l'opération de recensement général de la population et de l'habitat", a déclaré son président, Pascal Affi N'guessan, lors d'une conférence de presse jeudi à Abidjan.
"Toutes les conditions ne sont pas encore réunies", estime M. Affi N'guessan qui explique que "la cartographie n'est pas achevée " dans les régions du Centre-ouest et de l'Ouest.
Le président du FPI cite également la formation non achevée des 30.000 agents recenseurs et la vétusté du matériel, notamment des smartphones.
"A quel résultat sérieux et fiable doit-on s'attendre au terme d'une telle opération ?", s'est-t-il interrogé.
Pour le président du FPI qui dénonce un processus de réconciliation "en panne", le recensement doit "être inclusif, national".
"Nous refusons ce recensement à sens unique qui est un recensement des vainqueurs", a-t-il poursuivi appelant à un " absentéisme massif".
"Le mot d'ordre va être relayé par l'ensemble de nos bases", a indiqué M. Affi N'guessan.
Après s'être fait enrôler lundi, le président Alassane Ouattara avait encouragé les populations à accueillir favorablement les agents recenseurs.
"Cette opération est capitale pour la Côte d'Ivoire, ceci est une obligation pour tout Etat moderne, un pays émergent doit avoir des statistiques précises", avait-il expliqué.
Le recensement général de la population prévu du 17 mars au 16 avril intervient après les opérations de 1975, 1988 et 1998.
Il va coûter 12,8 milliards FCFA (environ 25,6 millions USD) et devrait concerner quelque 25 millions de personnes vivant sur le territoire de la Côte d'Ivoire dont la population actuelle est estimée à près de 20 millions d'habitants.