“L’Ouest a souffert de la crise. C’est ici que la guerre a fait beaucoup de dégâts. C’est ici que le développement a été freiné. Maintenant qu’on veut reconstruire la région, des gens veulent vous tromper en vous disant de ne pas prendre part au recensement général de la population et de l’habitat. Ne suivez pas ces hommes politiques. Ne vous laissez plus tromper », le ministre d’Etat ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse, n’y est pas aller du dos de la cuillère hier, à Man et à Duékoué. En effet, dans le cadre de sa tournée de sensibilisation des populations, le président du Comité national du 4ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) a expliqué les avantages de l’opération à ses parents de l’Ouest, avant de les inviter à y prendre part massivement. Selon lui, l’Etat de Côte d’Ivoire a initié cette opération pour avoir un chiffre exact de sa population afin de mieux planifier les actions de développement. «Le recensement n’à rien avoir avec la politique. Depuis 1998, la Côte d’Ivoire n’a plus fait de recensement. Ce qui fait qu’aujourd’hui, nous nous basons sur des chiffres approximatifs pour planifier les actions. C’est pourquoi la Côte d’Ivoire a décidé de compter ses habitants. Cela se fait dans tous les pays au monde. Car un Etat qui veut se développer a besoin de savoir le nombre de ses habitants et surtout leurs préoccupations pour être efficace dans l’exécution de son plan national de développement. Il s’agit de développement et non de politique », a-t-il expliqué. Tout en regrettant la campagne de manipulation orchestrée par le FPI autour de l’opération. «Nous discutons avec l’opposition. L’une des premières revendications de celle-ci était la réalisation du recensement. Parce que pour elle, le découpage administratif actuel n’est pas favorable à des régions.
Nous avons convenus ensemble de le faire. Deux ans après cet accord, nous ne pouvons plus reculer. C’est pourquoi, je vous invite à vous faire recenser. L’Etat a besoin des chiffres pour renforcer son action à l’Ouest. Le président de la République, Alassane Ouattara, dit que d’ici à la fin de 2016 tous les villages de plus de 5000 habitants doivent être électrifiés. Si nous n’avons pas les chiffres comment allons-nous faire cela ? C’est avec les chiffres que nous allons décider de donner l’électricité, l’eau potable, de construire un hôpital, une école, etc. dans tel ou tel village. C’est avec les mêmes chiffres qu’un maire, un président de Conseil régional, un député peut revendiquer des actions de développement pour sa commune, sa région ou sa circonscription. C’est vous dire que cette opération est très importante », a estimé le ministre d’Etat. Pour lui, l’Ouest de la Côte d’Ivoire qui a été durablement frappée la crise passée doit prendre le recensement à bras le corps afin que les autorités puissent savoir les besoins réels des populations et engager les actions qu’il faut pour améliorer les conditions de vies des uns et des autres.
Lacina Ouattara, envoyé spécial
Nous avons convenus ensemble de le faire. Deux ans après cet accord, nous ne pouvons plus reculer. C’est pourquoi, je vous invite à vous faire recenser. L’Etat a besoin des chiffres pour renforcer son action à l’Ouest. Le président de la République, Alassane Ouattara, dit que d’ici à la fin de 2016 tous les villages de plus de 5000 habitants doivent être électrifiés. Si nous n’avons pas les chiffres comment allons-nous faire cela ? C’est avec les chiffres que nous allons décider de donner l’électricité, l’eau potable, de construire un hôpital, une école, etc. dans tel ou tel village. C’est avec les mêmes chiffres qu’un maire, un président de Conseil régional, un député peut revendiquer des actions de développement pour sa commune, sa région ou sa circonscription. C’est vous dire que cette opération est très importante », a estimé le ministre d’Etat. Pour lui, l’Ouest de la Côte d’Ivoire qui a été durablement frappée la crise passée doit prendre le recensement à bras le corps afin que les autorités puissent savoir les besoins réels des populations et engager les actions qu’il faut pour améliorer les conditions de vies des uns et des autres.
Lacina Ouattara, envoyé spécial