La Coupe du monde 2014 démarre le 12 juin prochain au Brésil. Mais à quelques mois de ladite compétition, le pays hôte doit faire face à des remous annoncés.
A quelques mois du coup d’envoi de la prochaine Coupe du Monde, le Brésil n’a pas fini de payer sa décision de prendre à sa charge l’organisation de cet évènement mondial cette année. Selon un rapport secret du Gouvernement brésilien, des «risques majeurs» pourraient bien survenir prochainement. Selon, le confrère Spacefoot, un rapport secret intitulé Diagnostic préliminaire de la Coupe qui répertorie toutes les préoccupations du Gouvernement liées à l’organisation du Mondial, le Brésil s’apprête à connaître des remous du type manifestations sociales qui ont d’ailleurs déjà éclaté dans les grandes villes du pays et ce depuis plusieurs mois. Non daté, le document renseigne sur les 12 villes brésiliennes qui accueilleront le Mondial et met l’accent sur 6 villes dont la situation est la plus critique : Rio de Janeiro, Sao Paulo, Porto Alegre, Belo Horizonte, Fortaleza et Brasilia. Mécontentement lié aux travaux, relations conflictuelles entre les pouvoirs publics et la population, expropriations des populations vivant à proximité des stades et manifestations, tels sont, pour n’en citer que quelques-uns, les problèmes que rencontre le Gouvernement brésilien qui ne semble pas trouver de solution pour calmer les tensions. Toutes ces agitations posent un trouble à l’ordre public qui inquiète les délégations étrangères et remet en cause leur sécurité et celle des touristes à l’approche de la Coupe du Monde. «La vraie présidente du Brésil, ce n’est pas Dilma Roussef, c’est la Fifa. Elle pisse sur l'argent public, il y a un manque de respect, de scrupules.», a expliqué Romario. L’ancien attaquant de la Seleçao, devenu depuis député, Romario s’est agacé des agissements de la FIFA qui impose beaucoup trop sa politique au Brésil et cherche à en retirer tout le bénéfice possible. Si l’on se réfère au rapport d’Amnesty International, plus de 170 000 personnes ont été déplacées dans le pays, déplacements justifiés par la volonté d’améliorer les infrastructures de transport pour un accès plus facile aux stades.
Francis Aké
A quelques mois du coup d’envoi de la prochaine Coupe du Monde, le Brésil n’a pas fini de payer sa décision de prendre à sa charge l’organisation de cet évènement mondial cette année. Selon un rapport secret du Gouvernement brésilien, des «risques majeurs» pourraient bien survenir prochainement. Selon, le confrère Spacefoot, un rapport secret intitulé Diagnostic préliminaire de la Coupe qui répertorie toutes les préoccupations du Gouvernement liées à l’organisation du Mondial, le Brésil s’apprête à connaître des remous du type manifestations sociales qui ont d’ailleurs déjà éclaté dans les grandes villes du pays et ce depuis plusieurs mois. Non daté, le document renseigne sur les 12 villes brésiliennes qui accueilleront le Mondial et met l’accent sur 6 villes dont la situation est la plus critique : Rio de Janeiro, Sao Paulo, Porto Alegre, Belo Horizonte, Fortaleza et Brasilia. Mécontentement lié aux travaux, relations conflictuelles entre les pouvoirs publics et la population, expropriations des populations vivant à proximité des stades et manifestations, tels sont, pour n’en citer que quelques-uns, les problèmes que rencontre le Gouvernement brésilien qui ne semble pas trouver de solution pour calmer les tensions. Toutes ces agitations posent un trouble à l’ordre public qui inquiète les délégations étrangères et remet en cause leur sécurité et celle des touristes à l’approche de la Coupe du Monde. «La vraie présidente du Brésil, ce n’est pas Dilma Roussef, c’est la Fifa. Elle pisse sur l'argent public, il y a un manque de respect, de scrupules.», a expliqué Romario. L’ancien attaquant de la Seleçao, devenu depuis député, Romario s’est agacé des agissements de la FIFA qui impose beaucoup trop sa politique au Brésil et cherche à en retirer tout le bénéfice possible. Si l’on se réfère au rapport d’Amnesty International, plus de 170 000 personnes ont été déplacées dans le pays, déplacements justifiés par la volonté d’améliorer les infrastructures de transport pour un accès plus facile aux stades.
Francis Aké