Les acteurs de la filière karité réunis depuis lundi, à Abidjan, à la 7è conférence mondiale sur le Karité, appelle de tous leurs vœux, à des réformes de ladite filière pour une meilleure organisation capabled’améliorer leurs conditions de vie.
L'exploitation artisanale de la noix de karité est l'une des difficultés auxquelles font face ces acteurs. Ce procédé rend non seulement l'ouvrage « pénible », mais aussi ne permet pas aux producteurs de bénéficier d'un prix « raisonnable ».
«Quand ça manque, le prix va jusqu'à 1200Fcfa, mais actuellement le beurre de karité coûte 700Fcfa » a relevé M. Nagnenegué Soro, agent commercial et secrétaire du réseau ivoirien de Karité (Rika).
Pour Mme Samoura Coumba du groupe Kallogen du Mali, « c'est vrai le produit procure des revenus, mais il faudrait que les femmes soient organisées dans le secteur » avant de signaler que certains gouvernements de pays producteurs « sont en train de s'organiser pour appuyer les femmes en les organisant pour qu'on puisse mieux profiter de cette ressource naturelle ».
Le karité est un arbre qui pousse spontanément dans la savane et ses noix sont collectées en général par la gent féminine. Les noix sont séchées, décortiquées pour avoir des amendes.
Après cette étape, « on fait mouler les grains (amendes), on la broie en pate, on la manipule pour avoir du beurre. On recueille le beurre dont on extrait l'huile qu'on va garder pendant plusieurs semaines dans un endroit froid pour avoir du beurre congelé qu'on va mettre sur le marché » a décrit M. Soro.
La transformation industrielle du karité, le renforcement des capacités des acteurs de la filière pour améliorer la qualité de la production et sa rentabilité sont au centre des assises d'Abidjan auxquels participent tous les pays producteurs de karité.
Il sera, également, question, lors des échanges, de considérer le karité comme une ressource économique à part entière au même titre que les produits agricoles comme le cacao, le café ou le bois.
Le karité est un produit qui est utilisé à diverses fins. Selon Mme Coumba, « avec le Karité, nous fabriquons le beurre de karité à partir duquel nous faisons du savon, des pommades pour le corps et pour les cheveux, on l'utilise dans l'alimentation comme huile ».
La Côte d'Ivoire qui abrite cette conférence mondiale sur le Karité jusqu'à mercredi, produit annuellement 40 mille tonnes de karité et se positionne comme le cinquième pays producteur de karité. Les acteurs de la filière sont constitués de 90% de femmes estimées à environ 12 000.
Le gouvernement ivoirien pour sa part, a annoncé son engagement à soutenir ce secteur afin de faire ressortir ces réelles potentialités économiques qui devront à terme réduire la pauvreté en sortant les producteurs de la précarité et surtout leur permettre d'exercer leur activité dans de bonnes conditions.
JBK/hs/ls/APA
L'exploitation artisanale de la noix de karité est l'une des difficultés auxquelles font face ces acteurs. Ce procédé rend non seulement l'ouvrage « pénible », mais aussi ne permet pas aux producteurs de bénéficier d'un prix « raisonnable ».
«Quand ça manque, le prix va jusqu'à 1200Fcfa, mais actuellement le beurre de karité coûte 700Fcfa » a relevé M. Nagnenegué Soro, agent commercial et secrétaire du réseau ivoirien de Karité (Rika).
Pour Mme Samoura Coumba du groupe Kallogen du Mali, « c'est vrai le produit procure des revenus, mais il faudrait que les femmes soient organisées dans le secteur » avant de signaler que certains gouvernements de pays producteurs « sont en train de s'organiser pour appuyer les femmes en les organisant pour qu'on puisse mieux profiter de cette ressource naturelle ».
Le karité est un arbre qui pousse spontanément dans la savane et ses noix sont collectées en général par la gent féminine. Les noix sont séchées, décortiquées pour avoir des amendes.
Après cette étape, « on fait mouler les grains (amendes), on la broie en pate, on la manipule pour avoir du beurre. On recueille le beurre dont on extrait l'huile qu'on va garder pendant plusieurs semaines dans un endroit froid pour avoir du beurre congelé qu'on va mettre sur le marché » a décrit M. Soro.
La transformation industrielle du karité, le renforcement des capacités des acteurs de la filière pour améliorer la qualité de la production et sa rentabilité sont au centre des assises d'Abidjan auxquels participent tous les pays producteurs de karité.
Il sera, également, question, lors des échanges, de considérer le karité comme une ressource économique à part entière au même titre que les produits agricoles comme le cacao, le café ou le bois.
Le karité est un produit qui est utilisé à diverses fins. Selon Mme Coumba, « avec le Karité, nous fabriquons le beurre de karité à partir duquel nous faisons du savon, des pommades pour le corps et pour les cheveux, on l'utilise dans l'alimentation comme huile ».
La Côte d'Ivoire qui abrite cette conférence mondiale sur le Karité jusqu'à mercredi, produit annuellement 40 mille tonnes de karité et se positionne comme le cinquième pays producteur de karité. Les acteurs de la filière sont constitués de 90% de femmes estimées à environ 12 000.
Le gouvernement ivoirien pour sa part, a annoncé son engagement à soutenir ce secteur afin de faire ressortir ces réelles potentialités économiques qui devront à terme réduire la pauvreté en sortant les producteurs de la précarité et surtout leur permettre d'exercer leur activité dans de bonnes conditions.
JBK/hs/ls/APA