L’épidémie de la fièvre hémorragique Ebola sévit depuis le début du mois de février dans la zone forestière de la République de Guinée. Pour prévenir toute éventualité, le gouvernement ivoirien, à travers le ministère de la Santé et de la Lutte contre le sida, a pris des mesures urgentes. Hier, lundi 24 mars, au cours d’une conférence de presse au ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, les autorités sanitaires ont rendu publiques les mesures prises par le Gouvernement ivoirien. C’est le directeur de l’Institut national et de l’hygiène publique, le professeur Dagnant qui, au nom du ministre de la Santé, Raymonde Goudou Coffie, a donné ces mesures. Selon le professeur Dagnant, le contrôle sanitaire va être renforcé au niveau des frontières terrestres et aéroportuaires. Pour le conférencier, l’ouest de la Côte d’Ivoire qui est proche de la zone concernée, c’est-à-dire les localités guinéennes de Guékédou, de Macenta et de Kissidougou, mérite une attention particulière. C’est ce qui justifie, à l’en croire, la création d’un poste avancé de coordination à l’ouest du pays, où les Districts sanitaires ont déjà été mis en alerte. A cette occasion, quelques consignes ont été données. Par exemple, éviter de manger ou de manipuler les animaux, éviter de chasser les gibiers etc. Depuis sa parution en Guinée, la fièvre hémorragique d’Ebola a déjà tué 60 personnes sur les 80 cas détectés. Elle se signale par une forte fièvre, des saignements, et des maux de tête. Selon le ministère de la Santé, aucun cas jusqu’à ce jour n’a été enregistré en Côte d’Ivoire.
Paul Kouakou
(Stagiaire)
Paul Kouakou
(Stagiaire)