Depuis le début du mois de février 2014, une épidémie de fièvre hémorragique s’est déclarée en République sœur de Guinée dans la région de N’Zérékoré située à environ 150 km de la frontière ivoirienne. La confirmation biologique de l’épidémie a été faite le samedi 22 mars 2014. Il s’agit du virus Ebola.
L’Ebola est une maladie virale aiguë qui provoque de graves flambées épidémiques de fièvre hémorragique virale chez l’homme. Ces flambées ont un taux de létalité pouvant atteindre 90%. La Côte d’Ivoire a enregistré en 1994, un cas de fièvre Ebola à Taï.
Le virus Ebola se transmet à la population humaine par contact étroit avec le sang, les sécrétions, les organes ou les liquides biologiques d’animaux infectés. En Afrique, l’infection a été constatée après la manipulation de chimpanzés, de gorilles, de chauves-souris frugivores, de singes, d’antilopes des bois et de porcs-épics infectés retrouvés morts ou malades dans la forêt tropicale.
Le virus se propage ensuite dans la communauté par transmission interhumaine, à la suite de contacts directs avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées. Les rites funéraires, au cours desquels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille peuvent également jouer un rôle dans la transmission du virus Ébola.
A la date du 24 mars 2014, ce sont 80 cas dont 60 décès qui ont été enregistrés en Guinée. Le risque de propagation de cette épidémie aux pays limitrophes notamment la Côte d’Ivoire, reste élevé du fait des mouvements importants des populations entre la Guinée et la Côte d’Ivoire.
Ce risque s’est encore accentué avec la propagation de l’épidémie dans la capitale Guinéenne à Conakry.
A ce jour, aucun cas n’a été enregistré en Côte d’Ivoire.
Devant cette situation préoccupante, le Gouvernement Ivoirien à travers le Ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida a pris des mesures pour protéger les populations contre cette redoutable maladie.
Ces mesures s’articulent autour des points suivants :
1) Le renforcement de la surveillance épidémiologique dans tout le pays surtout dans les régions de l’Ouest : Les districts sanitaires ont été mis en alerte afin de détecter précocement tous les cas suspects en provenance des localités touchées. Ces cas seront pris en charge par nos services sanitaires compétents et feront l’objet d’un suivi épidémiologique.
2) Le renforcement du contrôle sanitaire aux frontières terrestres et aéroportuaires : les équipes destinées au contrôle sanitaire seront renforcées en ressources humaines au niveau des frontières terrestres et aériennes. Ces équipes seront chargées de donner les conseils nécessaires sur la maladie aux voyageurs, d’identifier les cas suspects en provenance des localités affectées et d’assurer leur prise en charge.
3) Renforcement de la vigilance dans les services des urgences des hôpitaux publics et au niveau des établissements sanitaires privés.
4) L’organisation de la prise en charge des cas : les mesures rigoureuses de protection du personnel de santé seront appliquées. Les établissements sanitaires de prise en charge seront dotés en équipement de protection individuelle (EPI) et en produits pharmaceutiques pour le traitement gratuit des malades.
5) La création d’un poste avancé de coordination à l’Ouest : Ce poste, plus proche de la zone concernée sera chargé de suivre au quotidien la mise en place des mesures de lutte. Ce poste sera coordonné par le Préfet de région de Man.
6) L’organisation de campagnes de sensibilisation : Ces campagnes ont pour objectif de renforcer la vigilance au niveau communautaire. Ces campagnes permettront de sensibiliser les populations sur les mesures d’éviction de la maladie, la détection des cas et les mesures de réduction de la propagation dans la maladie.
a) Pour éviter la contamination
• Eviter de chasser les gibiers (Singes, chimpanzé, chauve souris, gorilles, antilopes, porcs-épics …)
• Eviter la consommation des animaux morts de cause inconnue ou retrouvés malades dans la forêt ;
• Eviter la manipulation des animaux morts de cause inconnue ou retrouvés malades dans la forêt ;
b) En cas de suspicion de la maladie (fièvre, maux de tête, saignement) :
• Prévenir l’agent de santé de la localité la plus proche du malade
• Informer votre famille et vos amis de votre maladie.
• Rester chez vous et éviter de vous rendre sur votre lieu de travail, votre école ou à des rassemblements
• Désinfecter tout objet souillé par les secrétions du malade avec une solution javellisée
• Rechercher de l’aide pour les tâches ménagères qui supposent des contacts avec d’autres personnes,
c) Pour éviter la propagation de la maladie dans la communauté
• Eviter tout contact étroit avec les personnes en provenance des zones affectées et qui présentent une fièvre et des saignements ;
• Se laver les mains avec de l’eau et du savon fréquemment et soigneusement
• Eviter de manipuler le malade.
Source ministère de la santé et de la lutte contre le Sida
L’Ebola est une maladie virale aiguë qui provoque de graves flambées épidémiques de fièvre hémorragique virale chez l’homme. Ces flambées ont un taux de létalité pouvant atteindre 90%. La Côte d’Ivoire a enregistré en 1994, un cas de fièvre Ebola à Taï.
Le virus Ebola se transmet à la population humaine par contact étroit avec le sang, les sécrétions, les organes ou les liquides biologiques d’animaux infectés. En Afrique, l’infection a été constatée après la manipulation de chimpanzés, de gorilles, de chauves-souris frugivores, de singes, d’antilopes des bois et de porcs-épics infectés retrouvés morts ou malades dans la forêt tropicale.
Le virus se propage ensuite dans la communauté par transmission interhumaine, à la suite de contacts directs avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées. Les rites funéraires, au cours desquels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille peuvent également jouer un rôle dans la transmission du virus Ébola.
A la date du 24 mars 2014, ce sont 80 cas dont 60 décès qui ont été enregistrés en Guinée. Le risque de propagation de cette épidémie aux pays limitrophes notamment la Côte d’Ivoire, reste élevé du fait des mouvements importants des populations entre la Guinée et la Côte d’Ivoire.
Ce risque s’est encore accentué avec la propagation de l’épidémie dans la capitale Guinéenne à Conakry.
A ce jour, aucun cas n’a été enregistré en Côte d’Ivoire.
Devant cette situation préoccupante, le Gouvernement Ivoirien à travers le Ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida a pris des mesures pour protéger les populations contre cette redoutable maladie.
Ces mesures s’articulent autour des points suivants :
1) Le renforcement de la surveillance épidémiologique dans tout le pays surtout dans les régions de l’Ouest : Les districts sanitaires ont été mis en alerte afin de détecter précocement tous les cas suspects en provenance des localités touchées. Ces cas seront pris en charge par nos services sanitaires compétents et feront l’objet d’un suivi épidémiologique.
2) Le renforcement du contrôle sanitaire aux frontières terrestres et aéroportuaires : les équipes destinées au contrôle sanitaire seront renforcées en ressources humaines au niveau des frontières terrestres et aériennes. Ces équipes seront chargées de donner les conseils nécessaires sur la maladie aux voyageurs, d’identifier les cas suspects en provenance des localités affectées et d’assurer leur prise en charge.
3) Renforcement de la vigilance dans les services des urgences des hôpitaux publics et au niveau des établissements sanitaires privés.
4) L’organisation de la prise en charge des cas : les mesures rigoureuses de protection du personnel de santé seront appliquées. Les établissements sanitaires de prise en charge seront dotés en équipement de protection individuelle (EPI) et en produits pharmaceutiques pour le traitement gratuit des malades.
5) La création d’un poste avancé de coordination à l’Ouest : Ce poste, plus proche de la zone concernée sera chargé de suivre au quotidien la mise en place des mesures de lutte. Ce poste sera coordonné par le Préfet de région de Man.
6) L’organisation de campagnes de sensibilisation : Ces campagnes ont pour objectif de renforcer la vigilance au niveau communautaire. Ces campagnes permettront de sensibiliser les populations sur les mesures d’éviction de la maladie, la détection des cas et les mesures de réduction de la propagation dans la maladie.
a) Pour éviter la contamination
• Eviter de chasser les gibiers (Singes, chimpanzé, chauve souris, gorilles, antilopes, porcs-épics …)
• Eviter la consommation des animaux morts de cause inconnue ou retrouvés malades dans la forêt ;
• Eviter la manipulation des animaux morts de cause inconnue ou retrouvés malades dans la forêt ;
b) En cas de suspicion de la maladie (fièvre, maux de tête, saignement) :
• Prévenir l’agent de santé de la localité la plus proche du malade
• Informer votre famille et vos amis de votre maladie.
• Rester chez vous et éviter de vous rendre sur votre lieu de travail, votre école ou à des rassemblements
• Désinfecter tout objet souillé par les secrétions du malade avec une solution javellisée
• Rechercher de l’aide pour les tâches ménagères qui supposent des contacts avec d’autres personnes,
c) Pour éviter la propagation de la maladie dans la communauté
• Eviter tout contact étroit avec les personnes en provenance des zones affectées et qui présentent une fièvre et des saignements ;
• Se laver les mains avec de l’eau et du savon fréquemment et soigneusement
• Eviter de manipuler le malade.
Source ministère de la santé et de la lutte contre le Sida