Face à la menace de l’épidémie d’Ebola qui pèse sur la région du Tonkpi, le préfet Gérôme Soro Kayaha a initié une réunion, ce mardi 25 mars, pour prendre les mesures idoines.
La réunion qui a regroupé l’ensemble des acteurs du système sanitaire et les organismes du système des Nations unis en charge de la Santé a arrêté deux importantes décisions. Le préfet de Man a pris deux arrêtés dont l’un, portant création du comité régional de lutte contre la fièvre Ebola et l’autre portant la mise en place d’un système de prévention contre cette maladie. Qui prévoit également l’interdiction de la chasse et la consommation de gibier. Gérôme Soro Kayaha en a appelé à la mobilisation de toute la population, dans le cadre de la lutte contre la maladie. « Pendant cette période, il est formellement interdit de consommer, de vendre ou de transporter la viande de brousse. Tous ceux qui ont chez eux des animaux capables de porter le virus d’Ebola sont priés de saisir les services vétérinaires », a recommandé le docteur Cassi Marius, chef du bureau régional ouest de l’Unicef dont la structure est partie prenante dans la lutte. Selon le directeur régional de la santé, des équipes de l’Institut national de l’hygiène publique seront déployées dans les différents postes frontaliers du pays afin de détecter tous les cas suspects et les référer dans les structures sanitaires. « Nous attendons des équipements et du personnel en renfort afin de mettre sur pied ces dispositions sans tarder », a assuré le docteur Coulibaly Seydou, directeur régional de la santé et de la lutte contre le Sida. Ce dernier a instruit tous les directeurs départementaux de la région afin que ceux-ci déclenchent, dès ce mardi, la sensibilisation dans leurs aires de santé. La frontière ivoirienne étant très poreuse, les autorités n’excluent pas la réception dans les jours ou mois à venir des cas suspects sur le territoire national. Déjà au Liberia, dans la journée du lundi, sur huit cas d’infection, l’on dénombre six décès. En Sierra Leone, des cas suspects ont aussi été signalés, selon les acteurs du système sanitaire qui sont tous en état d’alerte. Le docteur Cassi a par ailleurs précisé que le réservoir viral de la fièvre Ebola reste méconnu. C’est pourquoi, il a conseillé aux populations d’éviter tout contact avec des animaux comme les singes, les chauves-souris et autres. « C’est une maladie hautement contagieuse et sa prise en charge nécessite des tenues spéciales. Et les populations doivent observer des règles d’hygiène très rigoureuses », a-t-il renseigné.
Kindo Ousseny à Man
La réunion qui a regroupé l’ensemble des acteurs du système sanitaire et les organismes du système des Nations unis en charge de la Santé a arrêté deux importantes décisions. Le préfet de Man a pris deux arrêtés dont l’un, portant création du comité régional de lutte contre la fièvre Ebola et l’autre portant la mise en place d’un système de prévention contre cette maladie. Qui prévoit également l’interdiction de la chasse et la consommation de gibier. Gérôme Soro Kayaha en a appelé à la mobilisation de toute la population, dans le cadre de la lutte contre la maladie. « Pendant cette période, il est formellement interdit de consommer, de vendre ou de transporter la viande de brousse. Tous ceux qui ont chez eux des animaux capables de porter le virus d’Ebola sont priés de saisir les services vétérinaires », a recommandé le docteur Cassi Marius, chef du bureau régional ouest de l’Unicef dont la structure est partie prenante dans la lutte. Selon le directeur régional de la santé, des équipes de l’Institut national de l’hygiène publique seront déployées dans les différents postes frontaliers du pays afin de détecter tous les cas suspects et les référer dans les structures sanitaires. « Nous attendons des équipements et du personnel en renfort afin de mettre sur pied ces dispositions sans tarder », a assuré le docteur Coulibaly Seydou, directeur régional de la santé et de la lutte contre le Sida. Ce dernier a instruit tous les directeurs départementaux de la région afin que ceux-ci déclenchent, dès ce mardi, la sensibilisation dans leurs aires de santé. La frontière ivoirienne étant très poreuse, les autorités n’excluent pas la réception dans les jours ou mois à venir des cas suspects sur le territoire national. Déjà au Liberia, dans la journée du lundi, sur huit cas d’infection, l’on dénombre six décès. En Sierra Leone, des cas suspects ont aussi été signalés, selon les acteurs du système sanitaire qui sont tous en état d’alerte. Le docteur Cassi a par ailleurs précisé que le réservoir viral de la fièvre Ebola reste méconnu. C’est pourquoi, il a conseillé aux populations d’éviter tout contact avec des animaux comme les singes, les chauves-souris et autres. « C’est une maladie hautement contagieuse et sa prise en charge nécessite des tenues spéciales. Et les populations doivent observer des règles d’hygiène très rigoureuses », a-t-il renseigné.
Kindo Ousseny à Man