Abidjan - Un atelier régional de sensibilisation des organisations de la société civile (OSC) ouest-africaine sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), s’est ouvert, mercredi à Abidjan, à l’initiative du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA).
Pendant deux jours, les organisations de la société civile (OSC) actives dans le domaine de la corruption, la concussion et la bonne gouvernance, seront sensibilisées sur les questions et implications connexes au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme dans la sous-région.
L'objectif est d'impliquer d'une manière active les membres sur leurs rôles en diffusant le message à la base pour établir des liens et un réseau solide des OSC qui œuvrent dans la lutte pour un partage d'expériences et de connaissances.
Le renforcement des capacités de ces organisations pour les amener à mieux s'approprier la lutte contre blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est également au nombre des objectifs à atteindre.
A l'ouverture des travaux, le président par intérim de la Cellule de renseignements financiers de la Côte d'Ivoire (CENTIF) et Correspondant national du GIABA en Côte d'Ivoire, le Général Benjamin Ahoussou Goa, a souligné les effets négatifs du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.
« Cette forme de criminalité pernicieuse, est d'autant plus sournoise qu'elle utilise souvent des canaux insoupçonnés dont les organisations de la société civile pour injecter ingénieusement les produits d'activités délictueuses dans des circuits licites afin de marquer leur véritable origine », a-t-il expliqué.
« Nous pensons qu'à la fin de ce programme, nous devrions avoir œuvré ensemble à l'encouragement d'une relation symbiotique entre les organisations de la société civile activement engagées dans la lutte contre le double fléau du blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et dans le lobbying des politiciens sur la nécessité de respecter les régimes du LBC/FT » a, pour sa part, ajouté le Directeur général adjoint du GIABA, Brian Sapati.
Dans son intervention, la Présidente du réseau paix et sécurité des femmes de l'espace CEDEAO (REPSFECO), Salimata Porquet a instruit les participants sur les « menaces de blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme face à la paix et à la sécurité dans l'espace CEDEAO ».
« Me prévalent de l'importance de votre rôle dans la société, je vous exhorte à vous allier avec le GIABA dans la lutte contre blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme afin de mieux prémunir la communauté ouest-africaine contre ces deux fléaux », a ajouté Dr Moïse Yao Kouma, représentant la ministre ivoirienne chargée de l'économie et des finances, Nialé Kaba par ailleurs, président Comité ministériel du GIABA.
La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est une responsabilité collective qui incombe à toutes les parties prenantes dans le cadre de la protection des économies et des systèmes financiers des Etats membres.
Le GIABA reconnaît la contribution de la société civile dans la mobilisation et dans le processus de prise de décision du public. L'un des objectifs stratégiques du GIABA pour la période 2011-2014 est la promotion de partenariats stratégiques avec le secteur privé, la société civile et d'autres acteurs clés pour accroître la sensibilisation de la communauté afin d'autonomiser les citoyens et les amener à prendre des mesures correctives.
L'implication des OSC est vitale dans la lutte contre le BC/FT. Elle rehaussera la conscientisation publique, la pression efficace et durable.
Dans un environnement où les leaders politiques, les décideurs ont besoin d'être sensibilisés et impliqués pour lutter contre le BC/FT, la société civile est l'épine dorsale pour faire un plaidoyer et apporter un changement.
LS/hs/APA
Pendant deux jours, les organisations de la société civile (OSC) actives dans le domaine de la corruption, la concussion et la bonne gouvernance, seront sensibilisées sur les questions et implications connexes au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme dans la sous-région.
L'objectif est d'impliquer d'une manière active les membres sur leurs rôles en diffusant le message à la base pour établir des liens et un réseau solide des OSC qui œuvrent dans la lutte pour un partage d'expériences et de connaissances.
Le renforcement des capacités de ces organisations pour les amener à mieux s'approprier la lutte contre blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est également au nombre des objectifs à atteindre.
A l'ouverture des travaux, le président par intérim de la Cellule de renseignements financiers de la Côte d'Ivoire (CENTIF) et Correspondant national du GIABA en Côte d'Ivoire, le Général Benjamin Ahoussou Goa, a souligné les effets négatifs du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.
« Cette forme de criminalité pernicieuse, est d'autant plus sournoise qu'elle utilise souvent des canaux insoupçonnés dont les organisations de la société civile pour injecter ingénieusement les produits d'activités délictueuses dans des circuits licites afin de marquer leur véritable origine », a-t-il expliqué.
« Nous pensons qu'à la fin de ce programme, nous devrions avoir œuvré ensemble à l'encouragement d'une relation symbiotique entre les organisations de la société civile activement engagées dans la lutte contre le double fléau du blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et dans le lobbying des politiciens sur la nécessité de respecter les régimes du LBC/FT » a, pour sa part, ajouté le Directeur général adjoint du GIABA, Brian Sapati.
Dans son intervention, la Présidente du réseau paix et sécurité des femmes de l'espace CEDEAO (REPSFECO), Salimata Porquet a instruit les participants sur les « menaces de blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme face à la paix et à la sécurité dans l'espace CEDEAO ».
« Me prévalent de l'importance de votre rôle dans la société, je vous exhorte à vous allier avec le GIABA dans la lutte contre blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme afin de mieux prémunir la communauté ouest-africaine contre ces deux fléaux », a ajouté Dr Moïse Yao Kouma, représentant la ministre ivoirienne chargée de l'économie et des finances, Nialé Kaba par ailleurs, président Comité ministériel du GIABA.
La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est une responsabilité collective qui incombe à toutes les parties prenantes dans le cadre de la protection des économies et des systèmes financiers des Etats membres.
Le GIABA reconnaît la contribution de la société civile dans la mobilisation et dans le processus de prise de décision du public. L'un des objectifs stratégiques du GIABA pour la période 2011-2014 est la promotion de partenariats stratégiques avec le secteur privé, la société civile et d'autres acteurs clés pour accroître la sensibilisation de la communauté afin d'autonomiser les citoyens et les amener à prendre des mesures correctives.
L'implication des OSC est vitale dans la lutte contre le BC/FT. Elle rehaussera la conscientisation publique, la pression efficace et durable.
Dans un environnement où les leaders politiques, les décideurs ont besoin d'être sensibilisés et impliqués pour lutter contre le BC/FT, la société civile est l'épine dorsale pour faire un plaidoyer et apporter un changement.
LS/hs/APA