ABIDJAN - Aucun cas de fièvre Ebola n’a pour l’instant été détecté en Côte d’Ivoire, pays voisin de la Guinée et du Liberia, où des fièvres hémorragiques ont fait 68 morts, ont indiqué mercredi les autorités, appelant à ne pas manger de rongeurs.
"Nous faisons le maximum" pour surveiller le territoire, principalement dans les centres de santé et aux frontières, "afin d’éviter une transmission
transfrontalière", a déclaré à l’AFP Daouda Coulibaly, médecin épidémiologisteà l’Institut national d’hygiène publique (INHP) de Côte d’Ivoire.
Aucun cas suspect n’a pour l’instant été recensé, a-t-il affirmé, même si le délais d’incubation de la maladie (de 2 à 21 jours) ne permet pas d’écarter
la présence d’individus contaminés dans le pays.
"Il ne faut pas autoriser la fièvre Ebola à entrer en territoire ivoirien",
a lancé mardi la ministre de la Santé Raymonde Goudou Coffie, demandant à la
population ivoirienne, qui "affectionne particulièrement le porc-épic et l’agouti", un petit rongeur, d’ éviter d’en consommer et d’en manipuler.
"La situation est sous contrôle", a lancé un cadre sanitaire, malgré les craintes de plus en plus vivaces des Ivoiriens. "Ca veut dire que l’alerte
qu’on a lancée a été entendue, que le système marche", a-t-il commenté.
La frontière ivoirienne n’est située qu’à 140 ou 150 kilomètres du foyer
supposé de la maladie. Lundi, le directeur de l’INHP, Simplice Dagnan, avait
confié son "inquiétude".
"La maladie peut facilement voyager. Les animaux (qui véhiculent le virus)
ne connaissent pas de frontière", avait-il observé.
Soixante-neuf décès du fait de fièvres hémorragiques ont été recensés,
principalement en Guinée (63 morts), mais aussi au Liberia (5) et en Sierra
Leone (1).
Le virus Ebola, mortel dans neuf cas sur dix, aurait été véhiculé par des
chauve-souris en Guinée, selon les autorités de ce pays. Il peut aussi l’être
par des chimpanzés, des gorilles, des antilopes, etc.
Il se transmet ensuite entre humains par contact direct avec le sang, les
liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés.
jf/jmc
"Nous faisons le maximum" pour surveiller le territoire, principalement dans les centres de santé et aux frontières, "afin d’éviter une transmission
transfrontalière", a déclaré à l’AFP Daouda Coulibaly, médecin épidémiologisteà l’Institut national d’hygiène publique (INHP) de Côte d’Ivoire.
Aucun cas suspect n’a pour l’instant été recensé, a-t-il affirmé, même si le délais d’incubation de la maladie (de 2 à 21 jours) ne permet pas d’écarter
la présence d’individus contaminés dans le pays.
"Il ne faut pas autoriser la fièvre Ebola à entrer en territoire ivoirien",
a lancé mardi la ministre de la Santé Raymonde Goudou Coffie, demandant à la
population ivoirienne, qui "affectionne particulièrement le porc-épic et l’agouti", un petit rongeur, d’ éviter d’en consommer et d’en manipuler.
"La situation est sous contrôle", a lancé un cadre sanitaire, malgré les craintes de plus en plus vivaces des Ivoiriens. "Ca veut dire que l’alerte
qu’on a lancée a été entendue, que le système marche", a-t-il commenté.
La frontière ivoirienne n’est située qu’à 140 ou 150 kilomètres du foyer
supposé de la maladie. Lundi, le directeur de l’INHP, Simplice Dagnan, avait
confié son "inquiétude".
"La maladie peut facilement voyager. Les animaux (qui véhiculent le virus)
ne connaissent pas de frontière", avait-il observé.
Soixante-neuf décès du fait de fièvres hémorragiques ont été recensés,
principalement en Guinée (63 morts), mais aussi au Liberia (5) et en Sierra
Leone (1).
Le virus Ebola, mortel dans neuf cas sur dix, aurait été véhiculé par des
chauve-souris en Guinée, selon les autorités de ce pays. Il peut aussi l’être
par des chimpanzés, des gorilles, des antilopes, etc.
Il se transmet ensuite entre humains par contact direct avec le sang, les
liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés.
jf/jmc
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