Arrivée au bord de la Lagune Ebrié depuis le 14 mars dernier, la délégation du Fonds Monétaire International (FMI ) conduite par Michel Lazare, sous-directeur au Département Afrique du FMI, pour évaluer les réalités économiques de la Côte d’Ivoire a eu une séance de travail hier avec le chef de l’Etat Alassane Ouattara. C’était en sa résidence à Cocody. Après une demi-heure d’échanges avec le chef de l’exécutif ivoirien, les émissaires des Institutions de Brettons Woods, tout en saluant la croissance réalisée en 2013, ont d’entrée précisé que cette énième mission d’évaluation dans le pays a pour but de faire la revue du programme sur toute l’année 2013 et regarder les perspectives 2014. « Après des séances de travail avec des différents ministères concernés pour faire le tour de l’exécution du budget, nous avons dit au chef de l’Etat que nous voyons le développement dans tous les domaines, qui avance de manière positive. Nous constatons qu’entre 2012, 2013 et 2014 la croissance de l’économie cumulée aura été de plus de 25%. Donc la taille de l’économie ivoirienne au cours de ces trois dernières années a évolué de plus d’un quart. C’est donc un travail remarquable qui a été abattu donc nous félicitons les autorités. Nous constatons par ailleurs que beaucoup de reformes sont en cours, ceux-ci vont contribuer à soutenir la croissance les années à venir. Nous saluons les efforts pour l’amélioration des conditions de vie des populations, en matière d’offre d’emplois. Nous sommes donc optimismes pour l’avenir de la Côte d’Ivoire », a confié à la presse à sa sortie d’audience, Michèle Lazare. Rappelons que cette mission est une mission de revue du programme du FMI dans laquelle on fait le point sur de l’évolution de l’économie ivoirienne en 2013 et les perspectives sur 2014 à travers, différents éléments, précis en chiffres exacts et voir comment les politiques économiques misent en œuvre en Côte d’Ivoire vont se dérouler sur 2014 pour consolider les résultats et permettre d’obtenir des résultats encore meilleurs sur le moyen et long terme.
MK
MK