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Économie Publié le vendredi 28 mars 2014 | Le Patriote

Cacao / Campagne commerciale intermédiaire 2013-2014 : Un prix record de 750 Fcfa/kg pour les producteurs

© Le Patriote Par Le Conseil du Café-cacao
Le groupe Ferrero en visite de travail au Conseil du café-cacao
Dans le cadre de la Plateforme de Partenariat Public-Privé (PPPP) de la filière café-cacao, une délégation du Groupe FERRERO qui séjourne à Abidjan a rencontré le Conseil du Conseil du Café-Cacao. Photo: PCA du Conseil du Café-Cacao, Monsieur Lambert Kouassi KONAN
Les paysans ivoiriens peuvent se frotter les mains. Le gouvernement ivoirien a décidé de fixer le prix du kilogramme de la campagne intermédiaire 2013-2014 du cacao à 750 FCFA contre 700 FCFA pour la précédente campagne. Ce qui fait que la Côte d’Ivoire, pour cette campagne principale, a le prix le plus élevé des pays qui l’entoure, notamment du Ghana, avec plus de 20% du prix pratiqué dans ce pays. Ces informations émanent de la conférence de presse qui a eu lieu hier, au 23ème étage de la Caistab et qui a été organisée par le Conseil du café-cacao (Ccc). Dans sa déclaration, Lambert Kouassi Konan, Pca du Ccc qui avait à ses côtés, Massandjé Touré-Litsé (DG du Ccc) pour des éclairages, a expliqué que la campagne principale fera place dans quelques jours à la campagne intermédiaire (1er avril) qui a pour particularité un grainage élevé. Ainsi, pour tenir compte de cette caractéristique, le marché international a pour principe d’appliquer au prix du cacao, une décote qui reflète le niveau de grainage. Ce qui a amené le Ccc à intégrer ce principe dans la fixation du prix au producteur pour la campagne intermédiaire. Ainsi, au titre de la campagne intermédiaire de commercialisation 2013-2014 de cacao, le prix garanti aux producteurs, sur toute l’étendue du territoire pour la campagne intermédiaire 2013-2014, est fixé à 750 Fcfa/kg bord champ. Et aucune réfaction n’est autorisée sur le prix d’achat garanti de 750FCFA/Kg, quelque soit le niveau de grainage. Le seul prix admis à l’entrée des usines de conditionnement est celui fixé au barème qui est de 830 FCFA/Kg, le grainage maximal de fèves admises à l’exportation sans transformation étant de 120 fèves pour 100 grammes. Comme dispositions, Lambert Kouassi Konan a relevé que tous les opérateurs agréés par le Conseil du café-cacao ou détenant un code délivré par le Ccc sont tenus de faire de façon hebdomadaire, leur déclaration d’achat. Un inventaire des stocks sera entrepris en fin de campagne pour tous les opérateurs de la chaîne de commercialisation (exportateurs, acheteurs, coopératives) sur l’ensemble du territoire et tout produit qui sera identifié sans propriétaire connu et agréé, fera l’objet de saisie. Quant à la péréquation transport, elle sera mise en ?uvre de façon expérimentale sans incidences financières sur la campagne intermédiaire. « Le Conseil du café-cacao prend toutes les dispositions opérationnelles, y compris les sanctions appropriées, pour le respect strict du prix aux producteurs. La date du 1er avril 2014 est retenue comme date d’ouverture de la campagne intermédiaire 2013-2014 », a indiqué Lambert Kouassi Konan. Ajoutant qu’avec ce prix sur la campagne intermédiaire, c’est au total plus de 1100 milliards FCFA qui seront ainsi distribués aux producteurs sur l’ensemble de la campagne 2013-2014. Le constat, c’est que le prix de la campagne intermédiaire a rattrapé le prix de la campagne principale. Cela, selon le Pca du Ccc, est dû à une évolution favorable du marché, à une demande forte et à un broyage élevé des unités de transformation. En plus, la Côte d’Ivoire a adopté un système de stabilisation identique à celui du Ghana. Toute chose qui met un terme au désordre. « En tout cas, quand il y a une embellie, le gouvernement se fait fort de répercuter cela sur le producteur. », a-t-il dit. Avant de saluer, pour la campagne principale en cours, l’amélioration de la qualité, notamment en terme de taux d’humidité sur le cacao réceptionné à l’entrée des usines qui est aujourd’hui à une moyenne de 8,2% contre plus de 12% avant la reforme. Et un aspect mélioratif du taux de matières étrangères qui est passé à 1,1% en moyenne contre 3% avant la réforme.
Jean Eric ADINGRA
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