Après 20 ans de gestation conceptuelle, la Maison du Burkina à Abidjan sera enfin construite au Plateau.
La pose de la première pierre de cet édifice qui coûtera 20 milliards FCFA a été effectuée ce jeudi 27 mars par le ministre d’Etat, ministre burkinabé des Affaires étrangères et de la Coopération, Djibril Bassolé, en présence du représentant de son homologue ivoirien, l’ambassadeur Christian Claude Dassys Béké, Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. «L’accouchement » de ce complexe immobilier de 17 étages a été difficile. Il a fallu 20 ans de patience. « 20 ans pour l’Etat de Côte d’Ivoire qui, en octroyant en 1993 par réciprocité le terrain, a fini par croire que « la nature n’a pas horreur du vide » même au Plateau», a déclaré l’Ambassadeur du Burkina-Faso en Côte d’Ivoire, Justin Koutaba. «L’accouchement, soulignera le diplomate burkinabé, a été long et difficile, traversé par des doutes suspicieux et même par des menaces d’avortement. J’ose vous assurer que le bébé sera beau et fera votre fierté d’hommes laborieux et intègres (…) Tout vient à point à qui sait attendre, dit le sage, et les bavardages finissent toujours par se taire devant le sérieux de l’histoire». A travers cette déclaration, le diplomate a traduit les sentiments de toute une communauté, mais surtout de deux Etats qui œuvrent inlassablement au raffermissement de leurs relations. Cet édifice sera la vitrine du rayonnement diplomatique du Burkina Faso. Il symbolisera les ambitions émergentes du Burkina Faso et traduira les aspects qualitatifs et quantitatifs de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire et dans le monde. A son tour, le ministre des Affaires étrangères du Burkina-Faso a qualifié la construction de la Maison du Burkina « de projet ambitieux ». Tout en saluant la contribution de la diaspora Burkinabé « Elle traduit la légitime aspiration d’un Burkina émergent. Je salue la contribution financière de la diaspora qui s’élève à plus de 650 millions FCFA », a-t-il révélé. A en croire le ministre Bassolé, «le Burkina Faso avait besoin de marquer sa présence en Côte d’Ivoire pour magnifier l’excellence des relations d’amitié qui existent entre nos deux pays. De manière pratique évidemment, ces infrastructures vont offrir à la représentation diplomatique consulaire un siège beaucoup plus moderne et plus efficace », a-t-il argué. Témoins de cet évènement qui a mobilisé une foule nombreuse de Burkinabé au Plateau, les ministres de l’Habitat du Burkina, Yacouba Barry, Boureima Badini, Adama Bictogo, le maire d'Attécoubé, Danho Paulin, des représentants du ministre ivoirien des Affaires étrangères, du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, de la mairie du Plateau et des diplomates. Située entre la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et la Croix rouge de Côte d’Ivoire, la parcelle a été attribuée au Burkina Faso en janvier 1995. La Côte d’Ivoire se faisant octroyer à Ouagadougou, au nom de la réciprocité, deux terrains de 2.978 m² et de 3.977 m² pour la construction de la chancellerie et de la résidence de l’ambassadeur ivoirien au Burkina Faso, rappelle-t-on. La "Maison du Burkina" regroupera sur un site de 5.886 m² l’Ambassade, le Consulat général, la résidence de l’ambassadeur, une salle de conférence de 800 places, quatre cabines de traduction, une salle d’exposition, des bureaux pour les associations de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire et des boutiques. Elle comprendra un complexe immobilier en deux parties, un immeuble bas de trois étages, une tour de 17 étages dont 15 réservés aux bureaux et deux niveaux de parking en sous-sol. Conçu par l’architecte Burkinabé Sawadogo Wango Pierre, les travaux de construction confiés à l’entreprise turque Decotek, sont prévus pour s’achever en 2015.
KK
La pose de la première pierre de cet édifice qui coûtera 20 milliards FCFA a été effectuée ce jeudi 27 mars par le ministre d’Etat, ministre burkinabé des Affaires étrangères et de la Coopération, Djibril Bassolé, en présence du représentant de son homologue ivoirien, l’ambassadeur Christian Claude Dassys Béké, Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. «L’accouchement » de ce complexe immobilier de 17 étages a été difficile. Il a fallu 20 ans de patience. « 20 ans pour l’Etat de Côte d’Ivoire qui, en octroyant en 1993 par réciprocité le terrain, a fini par croire que « la nature n’a pas horreur du vide » même au Plateau», a déclaré l’Ambassadeur du Burkina-Faso en Côte d’Ivoire, Justin Koutaba. «L’accouchement, soulignera le diplomate burkinabé, a été long et difficile, traversé par des doutes suspicieux et même par des menaces d’avortement. J’ose vous assurer que le bébé sera beau et fera votre fierté d’hommes laborieux et intègres (…) Tout vient à point à qui sait attendre, dit le sage, et les bavardages finissent toujours par se taire devant le sérieux de l’histoire». A travers cette déclaration, le diplomate a traduit les sentiments de toute une communauté, mais surtout de deux Etats qui œuvrent inlassablement au raffermissement de leurs relations. Cet édifice sera la vitrine du rayonnement diplomatique du Burkina Faso. Il symbolisera les ambitions émergentes du Burkina Faso et traduira les aspects qualitatifs et quantitatifs de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire et dans le monde. A son tour, le ministre des Affaires étrangères du Burkina-Faso a qualifié la construction de la Maison du Burkina « de projet ambitieux ». Tout en saluant la contribution de la diaspora Burkinabé « Elle traduit la légitime aspiration d’un Burkina émergent. Je salue la contribution financière de la diaspora qui s’élève à plus de 650 millions FCFA », a-t-il révélé. A en croire le ministre Bassolé, «le Burkina Faso avait besoin de marquer sa présence en Côte d’Ivoire pour magnifier l’excellence des relations d’amitié qui existent entre nos deux pays. De manière pratique évidemment, ces infrastructures vont offrir à la représentation diplomatique consulaire un siège beaucoup plus moderne et plus efficace », a-t-il argué. Témoins de cet évènement qui a mobilisé une foule nombreuse de Burkinabé au Plateau, les ministres de l’Habitat du Burkina, Yacouba Barry, Boureima Badini, Adama Bictogo, le maire d'Attécoubé, Danho Paulin, des représentants du ministre ivoirien des Affaires étrangères, du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, de la mairie du Plateau et des diplomates. Située entre la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et la Croix rouge de Côte d’Ivoire, la parcelle a été attribuée au Burkina Faso en janvier 1995. La Côte d’Ivoire se faisant octroyer à Ouagadougou, au nom de la réciprocité, deux terrains de 2.978 m² et de 3.977 m² pour la construction de la chancellerie et de la résidence de l’ambassadeur ivoirien au Burkina Faso, rappelle-t-on. La "Maison du Burkina" regroupera sur un site de 5.886 m² l’Ambassade, le Consulat général, la résidence de l’ambassadeur, une salle de conférence de 800 places, quatre cabines de traduction, une salle d’exposition, des bureaux pour les associations de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire et des boutiques. Elle comprendra un complexe immobilier en deux parties, un immeuble bas de trois étages, une tour de 17 étages dont 15 réservés aux bureaux et deux niveaux de parking en sous-sol. Conçu par l’architecte Burkinabé Sawadogo Wango Pierre, les travaux de construction confiés à l’entreprise turque Decotek, sont prévus pour s’achever en 2015.
KK
