Yamoussoukro – Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Afrique de l’ouest, Saïd Djinnit salue les initiatives et efforts déployés par la CEDEAO dans le règlement des crises au Mali et en Guinée-Bissau, tout en promettant l’appui de l’ONU.
Vendredi, à l’ouverture de la 44ème session ordinaire du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO qui se tient sur deux jours à Yamoussoukro, le représentant de Ban Ki-moon a fait observer que grâce à ces efforts soutenus et relayés par les communautés africaine et internationale, le Mali a recouvré la plénitude de sa souveraineté nationale et a renoué avec l’ordre constitutionnel et la démocratie.
Saïd Djinnit s’est félicité de la signature, le 18 février à Bamako, du mode opératoire sur le cantonnement des groupes armés avec le concours de la MINUSMA. « Les Nations Unies continueront d’appuyer les efforts de stabilisation, de reconstruction et de consolidation de la paix au Mali, en particulier à travers la MINUSMA », a-t-il assuré.
Quant à la Guinée-Bissau qui s’apprête à organiser des élections générales le 13 avril, ses acteurs politiques ont été exhortés à mettre tout en œuvre pour la tenue effective de scrutins sans entrave à leur déroulement dans des conditions paisibles et crédibles.
« J’exhorte également les services de défense et de sécurité à s’en tenir strictement à leurs obligations de réserve et à s’abstenir de toute interférence dans le processus électoral et politique », a martelé l’émissaire de l’ONU.
Saïd Djinnit a par ailleurs réaffirmé l’engagement des Nations Unies à collaborer avec la CEDEAO et d’autres partenaires en faveur de « l’indispensable coordination des différentes stratégies pour le Sahel », de même que dans le combat contre les nouvelles menaces transfrontalières dans les pays de l’Union du fleuve Mano, en vue de transformer cette région en zone de prospérité et de stabilité dans l’espace CEDEAO.
Il a rappelé que l’ONU collabore également avec la CEDEAO, la CEAC (Afrique centrale) ainsi que la Commission du Golfe de Guinée dans la mise en œuvre du cadre stratégique adopté par le sommet de Yaoundé en juin dernier, pour la lutte contre la piraterie et le vol à main armée en mer dans le Golfe de Guinée.
L’ONU a appelé, en outre, la CEDEAO à soutenir davantage la participation des femmes dans la consolidation de la paix et des processus démocratiques dans la sous-région. « Par ailleurs, nous devons déployer des efforts particuliers pour placer la jeunesse au cœur des différentes initiatives en matière de paix, de sécurité et de développement », a ajouté M. Djinnit.
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Afrique de l’ouest a renouvelé le soutien de l’ONU à la CEDEAO et à ses institutions, notamment sa Commission, pour son rôle actif en faveur du développement et de la stabilité. « Je voudrais en particulier rendre un hommage appuyé au Président Alassane Ouattara pour son engagement exemplaire et pour le dynamisme et l’élan qu’il a su impulser à la CEDEAO en faveur de la réalisation de ses objectifs », a-t-il conclu.
Après deux mandats d’un an, soit deux ans, le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ne compte pas briguer un 3ème mandat. Son successeur sera élu au cours de ce 44ème sommet qui enregistre la présence effective de 14 Présidents, le Togolais Faure Gnassingbé s’étant fait représenter.
La CEDEAO compte 15 Etats membres, pour une population estimée à quelque 300 millions d’habitants. Elle a une superficie de 5,1 millions km², soit 17% du territoire africain.
cmas
Vendredi, à l’ouverture de la 44ème session ordinaire du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO qui se tient sur deux jours à Yamoussoukro, le représentant de Ban Ki-moon a fait observer que grâce à ces efforts soutenus et relayés par les communautés africaine et internationale, le Mali a recouvré la plénitude de sa souveraineté nationale et a renoué avec l’ordre constitutionnel et la démocratie.
Saïd Djinnit s’est félicité de la signature, le 18 février à Bamako, du mode opératoire sur le cantonnement des groupes armés avec le concours de la MINUSMA. « Les Nations Unies continueront d’appuyer les efforts de stabilisation, de reconstruction et de consolidation de la paix au Mali, en particulier à travers la MINUSMA », a-t-il assuré.
Quant à la Guinée-Bissau qui s’apprête à organiser des élections générales le 13 avril, ses acteurs politiques ont été exhortés à mettre tout en œuvre pour la tenue effective de scrutins sans entrave à leur déroulement dans des conditions paisibles et crédibles.
« J’exhorte également les services de défense et de sécurité à s’en tenir strictement à leurs obligations de réserve et à s’abstenir de toute interférence dans le processus électoral et politique », a martelé l’émissaire de l’ONU.
Saïd Djinnit a par ailleurs réaffirmé l’engagement des Nations Unies à collaborer avec la CEDEAO et d’autres partenaires en faveur de « l’indispensable coordination des différentes stratégies pour le Sahel », de même que dans le combat contre les nouvelles menaces transfrontalières dans les pays de l’Union du fleuve Mano, en vue de transformer cette région en zone de prospérité et de stabilité dans l’espace CEDEAO.
Il a rappelé que l’ONU collabore également avec la CEDEAO, la CEAC (Afrique centrale) ainsi que la Commission du Golfe de Guinée dans la mise en œuvre du cadre stratégique adopté par le sommet de Yaoundé en juin dernier, pour la lutte contre la piraterie et le vol à main armée en mer dans le Golfe de Guinée.
L’ONU a appelé, en outre, la CEDEAO à soutenir davantage la participation des femmes dans la consolidation de la paix et des processus démocratiques dans la sous-région. « Par ailleurs, nous devons déployer des efforts particuliers pour placer la jeunesse au cœur des différentes initiatives en matière de paix, de sécurité et de développement », a ajouté M. Djinnit.
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Afrique de l’ouest a renouvelé le soutien de l’ONU à la CEDEAO et à ses institutions, notamment sa Commission, pour son rôle actif en faveur du développement et de la stabilité. « Je voudrais en particulier rendre un hommage appuyé au Président Alassane Ouattara pour son engagement exemplaire et pour le dynamisme et l’élan qu’il a su impulser à la CEDEAO en faveur de la réalisation de ses objectifs », a-t-il conclu.
Après deux mandats d’un an, soit deux ans, le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ne compte pas briguer un 3ème mandat. Son successeur sera élu au cours de ce 44ème sommet qui enregistre la présence effective de 14 Présidents, le Togolais Faure Gnassingbé s’étant fait représenter.
La CEDEAO compte 15 Etats membres, pour une population estimée à quelque 300 millions d’habitants. Elle a une superficie de 5,1 millions km², soit 17% du territoire africain.
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