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Société Publié le samedi 29 mars 2014 | Notre Voie

Cherté de la vie : les coiffeurs dénoncent : un harcèlement fiscal

Les propriétaires de salon de coiffure dénoncent le futur passage de la taxe municipale mensuelle de 5000 FCFA à 21.000 FCFA. Le président du Syndicat national des professionnels de la coiffure en Côte d’Ivoire (Synaprocci), Jean Claudesynonel Mobio, a dénoncé cette situation, le 24 mars dernier, lors d’une conférence de presse.
A ce propos, il a relevé que les municipalités et la direction générale des Impôts (Dgi) sont à couteaux tirés concernant l’affectation de la taxe municipale. En ce sens que les mairies voient leurs gains disparaître si la Dgi doit récupérer le prélèvement de cette taxe. «On payait 10.000 FCFA par mois au Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida, ndlr) pour les grands salons de coiffure, et 2000 FCFA pour les petits salons. Mais nous avons arrêté de payer parce que nous payons déjà beaucoup de taxes. Nous avons besoin de discuter avec le Burida pour accorder nos violons», a dit Jean Mobio. Il n’a pas manqué de dénoncer l’augmentation des prix des intrants. Tout en déplorant, en outre, le déguerpissement de plus de 2000 salons de coiffure à Abidjan dans le cadre de l’opération ville propre. Sa priorité est de recenser tous les coiffeurs en vue d’un plan de développement du secteur.

Gomon Edmond
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