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Société Publié le samedi 29 mars 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Taxé de simple fidèle du christianisme céleste / Jacob Blin Ediémou réagit : ‘‘Le pasteur Emmanuel Oshoffa qui affirme cela, ne peut pas venir en Côte d’Ivoire, sans mon autorisation’’

Dans notre parution du mercredi 26 mars 2014, le pasteur Emmanuel Oshoffa, fils du fondateur de l’Eglise du christianisme céleste Samuel Biléou Oshoffa avait dit qu’il viendrait en Côte d’Ivoire pour mettre de l’ordre parmi les chrétiens célestes car pour lui, c’est Luc Kanon qui est son représentant en Côte d’Ivoire.

Le pasteur Jacob Blin Ediémou, chef du diocèse de l’Eglise du christianisme céleste de Côte d’Ivoire n’est pas content des propos tenus par le pasteur Emmanuel Oshoffa depuis le Nigeria. Il a réagi : «Je voudrais dire au pasteur Emmanuel Oshoffa que quand j’étais le chef du diocèse de Côte d’Ivoire, par la volonté de Samuel Biléou Oshoffa, fondateur de l’Eglise, lui, (Emmanuel Oshoffa) n’était que leader. Quand, j’ai fait de papa Bada, le pasteur mondial, par jalousie, j’ai été déshabillé. C’est Zagadou de Côte d’Ivoire qui a fait d’Emmanuel Oshoffa un pasteur. Moi, j’ai fait de Bada, le pasteur mondial et Bada m’a déshabillé». Poursuivant, le pasteur Ediémou a indiqué qu’il ne s’est pas autoproclamé. Pour étayer ses propos, il précise que Zagadou a fait d’Emmanuel Oshoffa, pasteur et après Emmanuel Oshoffa a pris Kanon Luc pour enlever Zagadou. Selon Ediémou, c’est le père d’Emmanuel Oshoffa (Samuel Biléou Oshoffa) qui est venu en 1978 en Côte d’Ivoire avec l’Eglise et il lui a demandé de laisser tout tomber pour se consacrer à l’Eglise. Puis, le pasteur Ediémou révèle qu’à la mort de papa Samuel Oshoffa, le 10 septembre 1985, ses frères ivoiriens ne l’ont pas reconnu. Or, il était le 7ème mondial. Pour lui, il a plu à Dieu que l’Etat de la Côte d’Ivoire aille au Nigeria et au Benin pour diligenter l’enquête pour savoir qui est le chef du diocèse de Côte d’Ivoire. L’enquête, souligne-t-il, a relevé en 2003 que c’est Ediémou Blin Jacob, le chef. C’est pourquoi, se réjouit-il, l’Etat de Côte d’Ivoire a demandé qu’il soit confirmé dans ses fonctions et solennellement.
Le peuple de Côte d’Ivoire, dit-il, va me confirmer dans mes fonctions de chef du diocèse en mai par une investiture. «Mes frères, naguère, n’étaient pas avec moi, maintenant qu’ils ont compris, ils sont avec moi. C’est pourquoi, ils ont décidé eux-mêmes de me confirmer dans les fonctions dans lesquelles Papa Samuel Oshoffa m’avait consacré avant sa mort», martèle le pasteur Ediémou. Le pasteur Emmanuel Oshoffa, explique-t-il, sait bien que son papa a dit que c’est moi, Ediémou qui devait défendre la constitution de l’Eglise. Quand on devait enterrer papa Samuel Oshoffa, son fils Emmanuel Oshoffa savait qui était à côté de la famille. C’est moi, Ediémou, l’Ivoirien, a-t-il expliqué. Soutenant ses propos tenus, le pasteur déclare : « Je ne sais pas par quel ordre le pasteur, Emmanuel Oshoffa veut venir mettre en Côte d’Ivoire et il ne peut même pas venir sans mon accord ». Le pasteur Ediémou a expliqué que c’est papa Oshoffa qui est venu avec l’Eglise en Côte d’Ivoire et il lui a donné son onction. Au Benin là où se trouve le siege mondial de l’Eglise, Emmanuel Oshoffa n’est point reconnu, alors que moi, Ediémou je suis reconnu.
M.Ouattara
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