Simple Avis : Et si on créait un Institut de sondage en Côte d’Ivoire ?

Un Institut de sondage ? En tout cas l’idée n’est pas trop forte pour caractériser et noter l’audience des hommes politiques et le poids de leurs partis politiques, auprès des populations. Aussi cet institut de sondage peut rendre public les performances des banques, et Institutions économiques en Côte d’Ivoire. Un ami, ambassadeur d’un pays occidental en Côte d’Ivoire, m’a dit : « ce n’est pas la création d’un institut de sondage en Côte d’Ivoire qui va facilement “révolutionner” la communication politique en Côte d’Ivoire. Et pourtant, les Ivoiriens doivent prendre le sujet au sérieux ; dans un paysage politique bien diversifié. Institut de sondage ? C’est un “vieux jeu”, mais une pratique à la mode dans les pays très, très démocratiques, pour une meilleure voie permettant de développer la vocation réelle d’accepter les critiques. D’accord ? Mais le Président de la République « admettra »-t-il que le sondage lui offre la tendance, comme quoi, son Premier ministre est bien apprécié que lui ? Ou encore, le Directeur général de la bourse des valeurs est de plus en plus en baisse, dans les besoins des marchés régionaux ouest-africains. Je pense, que la Côte d’Ivoire, qui a un programme ambitieux d’émergence, ne doit pas manquer d’essayer cette démarche “d’information”. C’est d’autant plus nécessaire que, l’opinion nationale économique sache les besoins des marchés bancaires ivoiriens, les forces et les faiblesses économiques des entreprises ivoiriennes. L’Institut de sondage ? En fait l’intérêt du sondage professionnel, politique ou économique, très bien fait ne vient pas dans l’opinion pour critiquer les hommes politiques ou les classes économiques, pour répéter ce qui ne va pas. Mais il arrive comme une “mission” qui donne envie de savoir l’audience politique, ou le poids économique du pays. Les sondages ne font pas certes la pluie et le beau temps, il n’en demeure pas moins qu’ils traduisent, par le “oui” ou le “non” les préoccupations de la société civile, économique, ou politique. Je me souviens à l’époque, qu’il y avait l’Institut ivoirien de sondage public. Juste pour les « données anodines » de l’Etat, ou les discours gouvernementaux. On comprend. C’était au moment où le cacao ivoirien, faisait le « printemps de l’économie » nationale. Je sais que ma suggestion aura du mal à être entendue. Mais si la Côte d’Ivoire, pendant dix ans, d’un « pays de guerre » à un pays « émergent », la mutation des structures institutionnelles doivent être soutenues par une « agence de rotation ». A mon avis, les autorités ivoiriennes devraient créer ce nouveau « dispositif » ou outil de lutte contre la rumeur.
A l’inverse, il y a des Ivoiriens qui pensent que la Côte d’Ivoire joue pleinement sa vocation “d’expression”. Mais nous répondons en filigrane, que la Côte d’Ivoire, est un pays “image”. Témoins de la santé économique de toute l’Afrique de l’Ouest. Elle pose une question de “champion” ou de “leadership” à partir de sa propre expérience.

Par Ben Ismaël