Dans la soirée du vendredi 28 mars, une fausse alerte de présence d’un cas de fièvre hémorragique d’Ebola a circulé par sms à travers toute la Côte d’Ivoire. Suscitant ainsi une vive inquiétude au sein de la population du District des montagnes.
Le vendredi 28 mars, aux environs de 3 heures du matin, dame Barakissa, de nationalité Burkinabé et âgée de 19 ans est accueillie au centre hospitalier régional de Guiglo. Elle faisait une fièvre et saignait du nez à Toulepleu. Cette jeune femme était enceinte. Vu son état, elle a été isolée dans une salle pour y recevoir des traitements. Mais avant le lever du soleil, sa fièvre a baissé et sa saignée maîtrisée. Renseignement pris auprès de ses parents, il s’avère que la patiente, depuis son enfance, saignait souvent du nez. Ce n’est donc pas un phénomène nouveau. Le même jour, le préfet de région du Cavally, Koné Messamba a initié une réunion de sensibilisation de ses administrés. A cette occasion, le directeur régional de la santé, docteur Guédé a informé les populations de l’état de santé de la malade tout en assurant qu’il ne s’agissait pas d’un cas de fièvre hémorragique dû au virus d’Ebola. Qu’à cela ne tienne. Les colporteurs de rumeurs n’en ont cure. Aussi, le ‘’mensonge’’ s’est propagé dans toute la ville et même au-delà. Une source médicale que nous avons jointe nous a assuré que la dame en question se porte bien et ne court aucun danger. Dans la matinée de dimanche, sur les ondes la radio Onuci Fm, le directeur régional de la santé de Guiglo, a aussi fait le même démenti. Néanmoins, il a indiqué que des prélèvements ont été faits sur la concernée pour des analyses dans des laboratoires appropriés. Contrairement à ce qui a été écrit dans les sms, la dame en question vient du village de Sada, une localité située à 25 kilomètres, dans la sous-préfecture de Guiglo, sur l’axe qui relie la capitale du Cavally à Blolequin. A Toulepleu, toutes les personnes que nous avons jointes par téléphone ont démenti l’information selon laquelle il y aurait eu un cas d’Ebola dans la localité. Mieux, le préfet du département, Diarra Abdoul Karim, a tenu une réunion le 28 mars pour sensibiliser et rassurer ses administrés sur les risques d’épidémie de la fièvre hémorragique d’Ebola. Le service de communication du ministère de la Santé, joint par téléphone samedi sur le cas de Guiglo, a précisé que tout cela relève de la suspicion. «La jeune dame a été examinée par des spécialistes de l’Institut Pasteur en collaboration avec l’Institut national d’hygiène publique. Le résultat de l’Ebola est négatif. La dame ne souffre donc pas de l’Ebola. A l’heure actuelle, aucun cas d’Ebola n’est découvert en Côte d’Ivoire», a insisté notre interlocuteur.
Kindo Ousseny à Man avec Nesmon De Laure
Le vendredi 28 mars, aux environs de 3 heures du matin, dame Barakissa, de nationalité Burkinabé et âgée de 19 ans est accueillie au centre hospitalier régional de Guiglo. Elle faisait une fièvre et saignait du nez à Toulepleu. Cette jeune femme était enceinte. Vu son état, elle a été isolée dans une salle pour y recevoir des traitements. Mais avant le lever du soleil, sa fièvre a baissé et sa saignée maîtrisée. Renseignement pris auprès de ses parents, il s’avère que la patiente, depuis son enfance, saignait souvent du nez. Ce n’est donc pas un phénomène nouveau. Le même jour, le préfet de région du Cavally, Koné Messamba a initié une réunion de sensibilisation de ses administrés. A cette occasion, le directeur régional de la santé, docteur Guédé a informé les populations de l’état de santé de la malade tout en assurant qu’il ne s’agissait pas d’un cas de fièvre hémorragique dû au virus d’Ebola. Qu’à cela ne tienne. Les colporteurs de rumeurs n’en ont cure. Aussi, le ‘’mensonge’’ s’est propagé dans toute la ville et même au-delà. Une source médicale que nous avons jointe nous a assuré que la dame en question se porte bien et ne court aucun danger. Dans la matinée de dimanche, sur les ondes la radio Onuci Fm, le directeur régional de la santé de Guiglo, a aussi fait le même démenti. Néanmoins, il a indiqué que des prélèvements ont été faits sur la concernée pour des analyses dans des laboratoires appropriés. Contrairement à ce qui a été écrit dans les sms, la dame en question vient du village de Sada, une localité située à 25 kilomètres, dans la sous-préfecture de Guiglo, sur l’axe qui relie la capitale du Cavally à Blolequin. A Toulepleu, toutes les personnes que nous avons jointes par téléphone ont démenti l’information selon laquelle il y aurait eu un cas d’Ebola dans la localité. Mieux, le préfet du département, Diarra Abdoul Karim, a tenu une réunion le 28 mars pour sensibiliser et rassurer ses administrés sur les risques d’épidémie de la fièvre hémorragique d’Ebola. Le service de communication du ministère de la Santé, joint par téléphone samedi sur le cas de Guiglo, a précisé que tout cela relève de la suspicion. «La jeune dame a été examinée par des spécialistes de l’Institut Pasteur en collaboration avec l’Institut national d’hygiène publique. Le résultat de l’Ebola est négatif. La dame ne souffre donc pas de l’Ebola. A l’heure actuelle, aucun cas d’Ebola n’est découvert en Côte d’Ivoire», a insisté notre interlocuteur.
Kindo Ousseny à Man avec Nesmon De Laure
