Victor Tokpa, le président du Mouvement national ivoirien (Mni) était face à la presse le samedi 29 mars 2014, au Plateau-Dokoui, dans le cadre de la rentrée politique de son parti. Faisant le tour d’horizon de la situation socio-politique ivoirienne, cet opérateur économique a tenu à donner la position de son parti sur le débat relatif au Recensement Général de la Population et de l’Habitat. Sur ce point, l’orateur s’est voulu très clair. «Le Mni encourage les Ivoiriens à participer sans réserve au programme de recensement de la population lancé par le gouvernement. Le recensement est un outil de développement et de planification pour les populations mené par les acteurs politiques.
Car, faut-il le rappeler, le recensement de la population est différent de l’enrôlement sur la liste électorale», a-t-il tranché. Affichant du coup, le désaccord de son parti avec le Front populaire ivoirien (Fpi) qui, par la voix de son président Pascal Affi N’guessan, invite plutôt les Ivoiriens à boycotter cette opération. Evoquant un autre sujet d’actualité relatif au transfèrement à la Haye d’Ivoiriens poursuivis par la Cour pénale internationale (Cpi), Victor Tokpo s’est dit, pour une question de principe, opposé par cette démarche. «Concernant le transfèrement des Ivoiriens à la CPI, avec le cas le plus récent qui est celui de Blé Goudé, ainsi que les autres cas supposés ou avérés, annoncés ça et là, le MNI souhaite que tout citoyen Ivoirien soit jugé sur le territoire ivoirien quelle que soit la présomption de culpabilité qui plane sur lui » a déclaré le président de ce parti. Concernant le processus de réconciliation nationale en cours, le Mni a proposé que la méthode employée actuellement pour emprunter cette voie soit revue et corrigée. A cet effet, l’intervenant a, entres autres, proposé la formation des cellules d’écoute qui seront dirigées par des sages et des patriarches de chacune de nos communautés. «Ensuite, nous proposons la mise en place d’un Conseil national pour finaliser toutes les propositions recueillies », a-t-il ajouté. Puis, concernant le chapitre concernant la Commission électorale indépendante (Cei) et l’enrôlement, Tokpa Victor a exigé la dissolution de cette institution dans sa forme actuelle et demandé une nouvelle recomposition avec la représentation à son sein de tous les partis politiques ainsi que des membres de la société civile. Concernant l’enrôlement, le président du Mni a demandé la révision de la liste électorale pour, dit-il, «prendre en compte les nouveaux majeurs et tous ceux qui ne s’étaient pas faits enrôler ».
Evoquant la situation sécuritaire du pays, il a indiqué que la sécurité doit être rétablie sur toute l’étendue du territoire national. Et pour y parvenir, a-t-il poursuivi, «le Mni exige le retour des Dozos dans leurs zones naturelles. L’Armée nationale dans les casernes, car, il revient à la police et la gendarmerie nationale le rôle régalien d’assurer la sécurité des personnes et des biens ainsi que le contrôle de routine aux différents barrages». Enfin, dans son intervention, Victor Tokpa a également abordé les sujets relatifs aux logements sociaux, à l’éducation, l’agriculture…et à la santé. Il faut noter que le Mni qui a vu le jour en 2007 s’est assigné comme mission la protection et la valorisation de la nationalité Ivoirienne, la préservation de la souveraineté de la Côte d’Ivoire, la promotion de l’identité ivoirienne et l’unité nationale au-delà des diversités ethniques et religieuses de la Côte d’Ivoire.
C.D
Car, faut-il le rappeler, le recensement de la population est différent de l’enrôlement sur la liste électorale», a-t-il tranché. Affichant du coup, le désaccord de son parti avec le Front populaire ivoirien (Fpi) qui, par la voix de son président Pascal Affi N’guessan, invite plutôt les Ivoiriens à boycotter cette opération. Evoquant un autre sujet d’actualité relatif au transfèrement à la Haye d’Ivoiriens poursuivis par la Cour pénale internationale (Cpi), Victor Tokpo s’est dit, pour une question de principe, opposé par cette démarche. «Concernant le transfèrement des Ivoiriens à la CPI, avec le cas le plus récent qui est celui de Blé Goudé, ainsi que les autres cas supposés ou avérés, annoncés ça et là, le MNI souhaite que tout citoyen Ivoirien soit jugé sur le territoire ivoirien quelle que soit la présomption de culpabilité qui plane sur lui » a déclaré le président de ce parti. Concernant le processus de réconciliation nationale en cours, le Mni a proposé que la méthode employée actuellement pour emprunter cette voie soit revue et corrigée. A cet effet, l’intervenant a, entres autres, proposé la formation des cellules d’écoute qui seront dirigées par des sages et des patriarches de chacune de nos communautés. «Ensuite, nous proposons la mise en place d’un Conseil national pour finaliser toutes les propositions recueillies », a-t-il ajouté. Puis, concernant le chapitre concernant la Commission électorale indépendante (Cei) et l’enrôlement, Tokpa Victor a exigé la dissolution de cette institution dans sa forme actuelle et demandé une nouvelle recomposition avec la représentation à son sein de tous les partis politiques ainsi que des membres de la société civile. Concernant l’enrôlement, le président du Mni a demandé la révision de la liste électorale pour, dit-il, «prendre en compte les nouveaux majeurs et tous ceux qui ne s’étaient pas faits enrôler ».
Evoquant la situation sécuritaire du pays, il a indiqué que la sécurité doit être rétablie sur toute l’étendue du territoire national. Et pour y parvenir, a-t-il poursuivi, «le Mni exige le retour des Dozos dans leurs zones naturelles. L’Armée nationale dans les casernes, car, il revient à la police et la gendarmerie nationale le rôle régalien d’assurer la sécurité des personnes et des biens ainsi que le contrôle de routine aux différents barrages». Enfin, dans son intervention, Victor Tokpa a également abordé les sujets relatifs aux logements sociaux, à l’éducation, l’agriculture…et à la santé. Il faut noter que le Mni qui a vu le jour en 2007 s’est assigné comme mission la protection et la valorisation de la nationalité Ivoirienne, la préservation de la souveraineté de la Côte d’Ivoire, la promotion de l’identité ivoirienne et l’unité nationale au-delà des diversités ethniques et religieuses de la Côte d’Ivoire.
C.D