Abidjan - Une semaine d’intensification des activités de vaccination visant 128.930 enfants centrafricains âgés de zéro à 23 mois et les femmes enceintes et en âge de procréer a été lancé vendredi à Bangui, par les autorités centrafricaines, en présence des chefs des missions diplomatiques accrédités en Centrafrique et des agences du Système des Nations Unies.
Selon un bulletin d’information du bureau de l’OMS en Centrafrique, il s’agira, au cours de cette semaine qui court du 28 mars au 02 avril, de rattraper les enfants non vaccinés ou incomplètement vaccinés durant les années 2012 et 2013 ainsi que la nouvelle cohorte de 2014.
Le paquet d’offres de prestations de vaccination concerne la poliomyélite, la Rougeole, la tuberculose, la coqueluche, la pneumonie, la diphtérie, les méningites à haemophilus influenzae et le tétanos maternel et néonatal.
A l’occasion du lancement, le représentant de l’OMS en Centrafrique, Dr Koné Mamadou Lamine, a relevé le fait que l’interruption des activités de vaccination a entraîné une baisse de l’immunité des enfants.
« Les données disponibles de la vaccination de routine en 2013 indiquent de faibles couvertures vaccinales, inférieures à 30% pour tous les antigènes. Cette faible couverture vaccinale a eu pour conséquence l’éclosion de plusieurs épidémies de maladies évitables par la vaccination, notamment des épidémies de rougeole et de coqueluche dans plusieurs localités du pays », a-t-il dit, en plaidant en faveur de l’implication effective des autorités locales et des populations pour garantir un succès à cette campagne.
Cette campagne a été rendue possible grâce à l’appui des partenaires du gouvernement à savoir, l’Organisation mondiale de la santé, l’UNICEF et GAVI qui ont appuyé le pays dans la mobilisation des ressources. Deux autres campagnes de vaccination seront conduites dans les prochains mois en vue de compléter le calendrier vaccinal des enfants.
Selon le rapport de la situation des vaccins et de la vaccination dans le monde, on estime que la vaccination permet d’éviter chaque année deux à trois millions de décès d’enfants, mais malgré ce succès, des millions d’enfants vivant dans des pays en développement ne reçoivent pas la totalité des vaccinations prévues dans leur première année.
(AIP)
cmas
Selon un bulletin d’information du bureau de l’OMS en Centrafrique, il s’agira, au cours de cette semaine qui court du 28 mars au 02 avril, de rattraper les enfants non vaccinés ou incomplètement vaccinés durant les années 2012 et 2013 ainsi que la nouvelle cohorte de 2014.
Le paquet d’offres de prestations de vaccination concerne la poliomyélite, la Rougeole, la tuberculose, la coqueluche, la pneumonie, la diphtérie, les méningites à haemophilus influenzae et le tétanos maternel et néonatal.
A l’occasion du lancement, le représentant de l’OMS en Centrafrique, Dr Koné Mamadou Lamine, a relevé le fait que l’interruption des activités de vaccination a entraîné une baisse de l’immunité des enfants.
« Les données disponibles de la vaccination de routine en 2013 indiquent de faibles couvertures vaccinales, inférieures à 30% pour tous les antigènes. Cette faible couverture vaccinale a eu pour conséquence l’éclosion de plusieurs épidémies de maladies évitables par la vaccination, notamment des épidémies de rougeole et de coqueluche dans plusieurs localités du pays », a-t-il dit, en plaidant en faveur de l’implication effective des autorités locales et des populations pour garantir un succès à cette campagne.
Cette campagne a été rendue possible grâce à l’appui des partenaires du gouvernement à savoir, l’Organisation mondiale de la santé, l’UNICEF et GAVI qui ont appuyé le pays dans la mobilisation des ressources. Deux autres campagnes de vaccination seront conduites dans les prochains mois en vue de compléter le calendrier vaccinal des enfants.
Selon le rapport de la situation des vaccins et de la vaccination dans le monde, on estime que la vaccination permet d’éviter chaque année deux à trois millions de décès d’enfants, mais malgré ce succès, des millions d’enfants vivant dans des pays en développement ne reçoivent pas la totalité des vaccinations prévues dans leur première année.
(AIP)
cmas