Daloa - La ministre de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, Dr Raymonde Goudou-Coffie a exhorté samedi à Daloa, les populations venues à la célébration de la journée mondiale de la tuberculose, à faire attention au virus d’Ebola qui défraie la chronique actuellement, en ne consommant surtout pas de la viande de brousse.
‘’Aidez le gouvernement à ne pas laisser entrer le virus en Côte d’Ivoire’’, a-t-elle insisté. Car, tout en faisant ‘’appel à Dieu pour que ce virus qui n’a pas de traitement’’ n’entre pas en Côte d’Ivoire, alors qu’il est présentement dans presque tous les pays limitrophes, la ministre en charge de la Santé, a invité en même temps les journalistes à faire preuve de réalisme pour ne pas contredire le message du gouvernement en ce qui concerne le virus d’Ebola.
Le gouvernement, a-t-elle poursuivi, n’a rien inventé à propos de ce virus aussi destructeur qui sévit en Afrique et dans le monde depuis 1976.
"Alors, pendant que les pays déjà atteints par le virus essaient de circonscrire le mal, nous en Côte d’Ivoire, nous ne devons rien banaliser. Mais bien au contraire, nous devons prendre au sérieux les instructions données par le gouvernement à travers le ministère de la Santé pour prévenir le danger qui est à nos portes", a indiqué la ministre.
Et ces instructions, au-delà du fait de ne pas manger ni manipuler de la viande de brousse, vecteur potentiel du virus d’Ebola, portent aussi, a-t-elle dit, sur des mesures d’hygiène personnelles, telles que se laver les mains régulièrement, notamment après les toilettes et avant de prendre un repas, éviter les secrétions humaines (urines, sueur, matières fécales de tout malade suspect), etc.
Au total, compte-tenu de la gravité de la situation du fait de l’Ebola, elle a demandé à toute personne vivant sur le territoire national d’accepter ce "petit sacrifice" de s’abstenir de consommer de la viande de brousse, pour s’orienter plutôt vers la viande de pintade, de poulet, de bœuf, de mouton, etc. ‘’Et quand tout rentrera dans l’ordre, l’on mangera librement ce qu’on voudra’’, a-t-elle soutenu.
La fièvre hémorragique due au virus de l’Ebola sévit depuis janvier en Guinée, pays voisin de la Côte d’Ivoire, où elle a fait une centaine de victimes. Le virus est également apparu au Liberia, un autre pays frontalier à la Côte d’Ivoire.
yy/cmas
‘’Aidez le gouvernement à ne pas laisser entrer le virus en Côte d’Ivoire’’, a-t-elle insisté. Car, tout en faisant ‘’appel à Dieu pour que ce virus qui n’a pas de traitement’’ n’entre pas en Côte d’Ivoire, alors qu’il est présentement dans presque tous les pays limitrophes, la ministre en charge de la Santé, a invité en même temps les journalistes à faire preuve de réalisme pour ne pas contredire le message du gouvernement en ce qui concerne le virus d’Ebola.
Le gouvernement, a-t-elle poursuivi, n’a rien inventé à propos de ce virus aussi destructeur qui sévit en Afrique et dans le monde depuis 1976.
"Alors, pendant que les pays déjà atteints par le virus essaient de circonscrire le mal, nous en Côte d’Ivoire, nous ne devons rien banaliser. Mais bien au contraire, nous devons prendre au sérieux les instructions données par le gouvernement à travers le ministère de la Santé pour prévenir le danger qui est à nos portes", a indiqué la ministre.
Et ces instructions, au-delà du fait de ne pas manger ni manipuler de la viande de brousse, vecteur potentiel du virus d’Ebola, portent aussi, a-t-elle dit, sur des mesures d’hygiène personnelles, telles que se laver les mains régulièrement, notamment après les toilettes et avant de prendre un repas, éviter les secrétions humaines (urines, sueur, matières fécales de tout malade suspect), etc.
Au total, compte-tenu de la gravité de la situation du fait de l’Ebola, elle a demandé à toute personne vivant sur le territoire national d’accepter ce "petit sacrifice" de s’abstenir de consommer de la viande de brousse, pour s’orienter plutôt vers la viande de pintade, de poulet, de bœuf, de mouton, etc. ‘’Et quand tout rentrera dans l’ordre, l’on mangera librement ce qu’on voudra’’, a-t-elle soutenu.
La fièvre hémorragique due au virus de l’Ebola sévit depuis janvier en Guinée, pays voisin de la Côte d’Ivoire, où elle a fait une centaine de victimes. Le virus est également apparu au Liberia, un autre pays frontalier à la Côte d’Ivoire.
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