La réforme du secteur du transport continue de faire des grincements de dents. Vendredi dernier, l’Association des chauffeurs de taxis compteurs (Actc) a prévenu qu’elle observera un arrêt de travail à partir du 22 avril prochain. «L’Actc entend rester ferme. Car d’elle, dépend le début de l’amélioration de la qualité de vie des chauffeurs de taxis-compteurs. Ainsi, nous comptons prendre toutes nos responsabilités si rien n’est fait jusqu’au 22 avril 2014 », a prévenu Bakayoko Mamadou, président de l’Actc.
Celui-ci est très remonté contre les autorités. Développant ses arguments, il a précisé que chaque jour, les taxis-compteurs sont soumis à d’intenses contrôles routines. Alors que les wôrô-wôrô qui ne disposent d’aucune base légale pour exercer le métier de transport, vaquent tranquillement à leur occupation sans être inquiétés. «Chaque jour, les taxis-compteurs qui disposent d’une autorisation de transport, paient aux impôts 100.000 et 150.000 FCFA et sont emmerdés et arrêtés au profit de véhicules qui ne disposent pas d’autorisation de transport à l’image des vehicules banalisés », a-t-il dénoncé. Avant de pointer un autre doigt accusateur sur le District d’Abidjan. «Le District de son côté a lancé une offensive contre nos véhicules en nous arrachant les mêmes autorisations de transport dont il est bénéficiaire à hauteur de 30% pour nous faire payer 18.000 FCFA de taxe de stationnement », a déploré Bakayoko Mamadou. Face à tout ce qui vient d’être sus-mentionné, les transporteurs demandent au ministre des Transports de confirmer à travers un communiqué, l’application de la loi des finances à tous les véhicules de transport à Abidjan sans exception. C’est-à-dire que les vehicules banalisés seront invités à formaliser leur activité en se conformant aux dispositions légales et réglementaires.
B.SORO
Celui-ci est très remonté contre les autorités. Développant ses arguments, il a précisé que chaque jour, les taxis-compteurs sont soumis à d’intenses contrôles routines. Alors que les wôrô-wôrô qui ne disposent d’aucune base légale pour exercer le métier de transport, vaquent tranquillement à leur occupation sans être inquiétés. «Chaque jour, les taxis-compteurs qui disposent d’une autorisation de transport, paient aux impôts 100.000 et 150.000 FCFA et sont emmerdés et arrêtés au profit de véhicules qui ne disposent pas d’autorisation de transport à l’image des vehicules banalisés », a-t-il dénoncé. Avant de pointer un autre doigt accusateur sur le District d’Abidjan. «Le District de son côté a lancé une offensive contre nos véhicules en nous arrachant les mêmes autorisations de transport dont il est bénéficiaire à hauteur de 30% pour nous faire payer 18.000 FCFA de taxe de stationnement », a déploré Bakayoko Mamadou. Face à tout ce qui vient d’être sus-mentionné, les transporteurs demandent au ministre des Transports de confirmer à travers un communiqué, l’application de la loi des finances à tous les véhicules de transport à Abidjan sans exception. C’est-à-dire que les vehicules banalisés seront invités à formaliser leur activité en se conformant aux dispositions légales et réglementaires.
B.SORO