Les Etats-Unis n’apprécient pas les positions du Front populaire ivoirien (Fpi), rentré depuis deux semaines, dans une logique de boycott de toutes les actions du gouvernement en faveur de la décrispation sur le front politique. L’ambassadeur Terence Mc Culley, qui a échangé avec des dirigeants des journaux ivoirienss, hier, dans les locaux de sa chancellerie, a désaprouvé cette posture de l’ex-parti au pouvoir en Côte d’Ivoire. «J’ai toujours dit au Fpi qu’il faut participer aux discussions. La politique est basée sur la participation, la mobilisation de tous les citoyens. Il faut que tous les partis politiques participent au dialogue. Le boycott ne peut servir personne. Je comprends les arguements du Fpi, mais je ne les soutiens pas. Nous allons continuer à encourager ceux qui boycottent à participer au dialogue». Le diplomate américain, qui parle ainsi, se trouve un peu exaspéré que le Fpi rentre dans une logique de boycotts tous azimuts. Rupture que l’ex-parti au pouvoir a opéré vis-à-vis du dialogue politique au sommet depuis le transfèrement à la Haye de Charles Blé Goudé, l’ex-leader des jeunes patriotes proches de l’ancien président Laurent Gbagbo. A propos de ce transfèrement, SE Terence Mc Culley ne partage pas les positions des tenants de l’opposition ivoirienne. «Nous souhaitons que les autorités ivoiriennes collaborent avec les institutions comme la Cpi. La Côte d’Ivoire a une obligation internationale de transférer Blé Goudé sur qui pesait un mandat d’arrêt de la Cpi. (…). Si le gouvernement ivoirien n’avait pas accepté de transférer Blé Goudé, il serait en violation de ses engagements par rapport au traité de Rome qu’il a ratifié». Quid de l’empêchement violent d’un meeting de la jeunesse du Fpi, le samedi dernier, dans la commune de Port-Bouët? Là aussi, l’ambassadeur des Etats-Unis, qui souligne avoir reçu plusieurs versions des faits, émet des réserves sur les auteurs de ces violences. Toutefois, il précise: «En politique, il y a des bavures partout. Ce qui est important, c’est que les forces de l’ordre prennent les dispositions pour assurer la sécurité». Et l’hôte des responsables des organes de presse ivoiriens de rappeler le principe de la liberté d’expression et la responsabilité du gouvernement en la matière pour permettre aux rassemblements politiques de se faire paisiblement.
Malgré tout, l’ambassadeur américain reste optimiste quant à l’horizon 2015, notamment, avec l’assurance qu’il dit avoir des autorités de mettre en place tous les mécanismes relatifs aux élections à venir, et la volonté qui les anime de continuer à dialoguer avec l’opposition. Ce, en vue d’échéance inclusive dans les 20 prochains mois à venir. «Tous les partis politiques, toutes les forces vives de la nation, y compris le Fpi, doivent participer à ce processus d’une manière loyale et démocratique pour que 2015 aient lieu dans de meilleures conditions. Je reste optimiste», a déclaré SE Terence Mc Culley, qui a partagé son regard ’’positif’’ sur l’évolution de la situation qu’il a eu le temps d’observer depuis son arrivée en Côte d’Ivoire, il y a bientôt six mois. «Notre premier regard est largement positif pour un repositionnement de la Côte d’Ivoire en tant que leader dans la sous-région. Il y a eu du progrès par rapport à la situation d’il y a 3 ans. Vous espérons que les Ivoiriens à l’étranger rentrent pour prendre part à ce progrès», a souhaité le diplomate américain qui, au passage, a eu de bonnes impressions sur ’’la reconstruction et la relance économique, l’adoption des lois à l’Assemblée nationale, les discussions entre le gouvernement et l’opposition à travers le Cadre permanent du dialogue, et les discussions directes avec le Fpi’’. SE Mc Cullley espère, cependant, que l’évolution notée sur le plan économique continue, mais créé surtout des emplois pour que tous les Ivoiriens participent à la relance. «La croissance économique n’a pas touché toutes les populations, mais les autorités en ont conscience. En dehors des grands projets d’infrastructure, il faudrait des activités qui créent des emplois pour permettre aux Ivoiriens de gagner leur vie afin qu’ils participent à la relance». Dans ce registre, l’ambassadeur des Usa a souhaité que soient créées de véritables conditions pour attirer les investisseurs «en metant sur le même pied, les investisseurs nationaux et internationaux». «Il faut favoriser un terrain d’investissement où on respecte les contrats, on lutte contre la corruption pour attirer les investisseurs», a-t-il relevé, non sans saluer le leadership du président Ouattara durant ses mandats à la tête de la Cedeao.
Félix D.BONY
Malgré tout, l’ambassadeur américain reste optimiste quant à l’horizon 2015, notamment, avec l’assurance qu’il dit avoir des autorités de mettre en place tous les mécanismes relatifs aux élections à venir, et la volonté qui les anime de continuer à dialoguer avec l’opposition. Ce, en vue d’échéance inclusive dans les 20 prochains mois à venir. «Tous les partis politiques, toutes les forces vives de la nation, y compris le Fpi, doivent participer à ce processus d’une manière loyale et démocratique pour que 2015 aient lieu dans de meilleures conditions. Je reste optimiste», a déclaré SE Terence Mc Culley, qui a partagé son regard ’’positif’’ sur l’évolution de la situation qu’il a eu le temps d’observer depuis son arrivée en Côte d’Ivoire, il y a bientôt six mois. «Notre premier regard est largement positif pour un repositionnement de la Côte d’Ivoire en tant que leader dans la sous-région. Il y a eu du progrès par rapport à la situation d’il y a 3 ans. Vous espérons que les Ivoiriens à l’étranger rentrent pour prendre part à ce progrès», a souhaité le diplomate américain qui, au passage, a eu de bonnes impressions sur ’’la reconstruction et la relance économique, l’adoption des lois à l’Assemblée nationale, les discussions entre le gouvernement et l’opposition à travers le Cadre permanent du dialogue, et les discussions directes avec le Fpi’’. SE Mc Cullley espère, cependant, que l’évolution notée sur le plan économique continue, mais créé surtout des emplois pour que tous les Ivoiriens participent à la relance. «La croissance économique n’a pas touché toutes les populations, mais les autorités en ont conscience. En dehors des grands projets d’infrastructure, il faudrait des activités qui créent des emplois pour permettre aux Ivoiriens de gagner leur vie afin qu’ils participent à la relance». Dans ce registre, l’ambassadeur des Usa a souhaité que soient créées de véritables conditions pour attirer les investisseurs «en metant sur le même pied, les investisseurs nationaux et internationaux». «Il faut favoriser un terrain d’investissement où on respecte les contrats, on lutte contre la corruption pour attirer les investisseurs», a-t-il relevé, non sans saluer le leadership du président Ouattara durant ses mandats à la tête de la Cedeao.
Félix D.BONY
