Abidjan, Des gendarmes français, éléments précurseurs de la mission européenne en Centrafrique, ont commencé à patrouiller mercredi à Bangui alors que le feu vert du Conseil de sécurité pour le déploiement de 12 000 Casques bleus est par ailleurs attendu jeudi.
Des gendarmes mobiles français, destinés à faire partie de la mission européenne en Centrafrique (EUFOR), et encadrés par des soldats français de l'opération Sangaris, ont commencé à patrouiller mercredi dans Bangui. Selon le chargé de communication de la force, le colonel François Guillermet, "55 gendarmes sont arrivés" et ont effectué "leurs premières sorties" dans la capitale centrafricaine.
Les gendarmes, intégrés aux soldats français de l'opération Sangaris en attendant le déploiement officiel d'EUFOR, ont commencé à patrouiller dans certains quartiers sensibles, comme le PK5, une des dernières enclaves musulmanes de Bangui dont les habitants sont assiégés par les anti-balaka, des milices armées à dominante chrétienne. Vêtus d'uniformes bleu marine distincts des treillis militaires de l'armée française, les gendarmes étaient armés de fusils automatiques et circulaient à bord de véhicules 4X4 blancs.
L'opération militaire européenne en Centrafrique, dont le lancement a été annoncé le 1er avril, sera pleinement opérationnelle fin mai avec 800 hommes, selon le général français Philippe Pontiès, qui dirige la mission. Elle sera notamment chargée de sécuriser l'aéroport et certains quartiers de Bangui, où les tueries de masse ont cessé depuis le début de l'intervention française en décembre, même si les explosions de violence restent courantes.
(AIP)
cmas
Des gendarmes mobiles français, destinés à faire partie de la mission européenne en Centrafrique (EUFOR), et encadrés par des soldats français de l'opération Sangaris, ont commencé à patrouiller mercredi dans Bangui. Selon le chargé de communication de la force, le colonel François Guillermet, "55 gendarmes sont arrivés" et ont effectué "leurs premières sorties" dans la capitale centrafricaine.
Les gendarmes, intégrés aux soldats français de l'opération Sangaris en attendant le déploiement officiel d'EUFOR, ont commencé à patrouiller dans certains quartiers sensibles, comme le PK5, une des dernières enclaves musulmanes de Bangui dont les habitants sont assiégés par les anti-balaka, des milices armées à dominante chrétienne. Vêtus d'uniformes bleu marine distincts des treillis militaires de l'armée française, les gendarmes étaient armés de fusils automatiques et circulaient à bord de véhicules 4X4 blancs.
L'opération militaire européenne en Centrafrique, dont le lancement a été annoncé le 1er avril, sera pleinement opérationnelle fin mai avec 800 hommes, selon le général français Philippe Pontiès, qui dirige la mission. Elle sera notamment chargée de sécuriser l'aéroport et certains quartiers de Bangui, où les tueries de masse ont cessé depuis le début de l'intervention française en décembre, même si les explosions de violence restent courantes.
(AIP)
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