La Côte d'Ivoire renforce le "contrôle des mouvements" à ses frontières terrestres, officiellement non fermées, avec les pays voisins touchés par le virus de la fièvre Ebola.
"Le gouvernement a décidé de prendre des mesures de précaution parmi lesquelles figurent le renforcement de la surveillance épidémiologique et le contrôle des mouvements de personnes le long des frontières" avec les pays touchés par le virus de la fièvre Ebola, indique le communiqué d'un conseil des ministres tenu mercredi.
Le virus Ebola a fait, à ce jour, 98 décès en Guinée sur 151 cas, cinq décès sur six cas avérés en Sierra Leone et six décès au Liberia sur 21 cas.
Au Mali, les neuf cas suspects ont été déclarés négatifs.
Selon le communiqué parvenu jeudi à Xinhua, le ministère ivoirien de la Défense a pris des "mesures spécifiques" aux frontières ouest de la Côte d'Ivoire avec la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, en vue "d'empêcher l'entrée de migrants ou, le cas échéant, de refouler les personnes entrées illégalement sur le territoire ivoirien".
Dans la nuit de dimanche, un car en provenance de Ouaninou, dans le nord-ouest de la Cote d'Ivoire, en partance pour Abidjan, a été intercepté à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan) avec à son bord une quarantaine de passagers, tous de nationalité guinéenne.
Le car et les voyageurs ont été reconduits à la frontière ivoiro-guinéenne sous escorte policière.
"Nous sommes entourés du virus, il suffit d'un rien pour qu'il rentre en Côte d'Ivoire", a prévenu la ministre de la Santé, Raymonde Coffie-Goudou, dans une déclaration télévisée mercredi.
"Existe-t-il des cas de fièvre hémorragique (virus Ebola) en Côte d'Ivoire ?", s'est interrogé jeudi Le Patriote (journal du parti au pouvoir) révélant un "cas suspect" découvert mercredi au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville à Abidjan.
A en croire le journal, un patient arrivé au CHU avec "40°c de fièvre et des saignements" est en examen pour des "analyses plus approfondies" dont les résultats devraient permettre de préciser la nature de la maladie.
Quelques jours plus tôt, le gouvernement a affirmé qu'aucun cas suspect de fièvre Ebola n'a été enregistré en Côte d'Ivoire, assurant que son "dispositif d'alerte et de riposte mis en place est efficace et fonctionne normalement".
Le virus de la fièvre Ebola, hautement contagieux, est mortel dans neuf cas sur dix, selon les experts qui soulignent qu'il n'existe ni vaccin, ni traitement et que l'isolement des malades et des cas suspects est le seul moyen d'empêcher la propagation du virus.
"Le gouvernement a décidé de prendre des mesures de précaution parmi lesquelles figurent le renforcement de la surveillance épidémiologique et le contrôle des mouvements de personnes le long des frontières" avec les pays touchés par le virus de la fièvre Ebola, indique le communiqué d'un conseil des ministres tenu mercredi.
Le virus Ebola a fait, à ce jour, 98 décès en Guinée sur 151 cas, cinq décès sur six cas avérés en Sierra Leone et six décès au Liberia sur 21 cas.
Au Mali, les neuf cas suspects ont été déclarés négatifs.
Selon le communiqué parvenu jeudi à Xinhua, le ministère ivoirien de la Défense a pris des "mesures spécifiques" aux frontières ouest de la Côte d'Ivoire avec la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, en vue "d'empêcher l'entrée de migrants ou, le cas échéant, de refouler les personnes entrées illégalement sur le territoire ivoirien".
Dans la nuit de dimanche, un car en provenance de Ouaninou, dans le nord-ouest de la Cote d'Ivoire, en partance pour Abidjan, a été intercepté à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan) avec à son bord une quarantaine de passagers, tous de nationalité guinéenne.
Le car et les voyageurs ont été reconduits à la frontière ivoiro-guinéenne sous escorte policière.
"Nous sommes entourés du virus, il suffit d'un rien pour qu'il rentre en Côte d'Ivoire", a prévenu la ministre de la Santé, Raymonde Coffie-Goudou, dans une déclaration télévisée mercredi.
"Existe-t-il des cas de fièvre hémorragique (virus Ebola) en Côte d'Ivoire ?", s'est interrogé jeudi Le Patriote (journal du parti au pouvoir) révélant un "cas suspect" découvert mercredi au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville à Abidjan.
A en croire le journal, un patient arrivé au CHU avec "40°c de fièvre et des saignements" est en examen pour des "analyses plus approfondies" dont les résultats devraient permettre de préciser la nature de la maladie.
Quelques jours plus tôt, le gouvernement a affirmé qu'aucun cas suspect de fièvre Ebola n'a été enregistré en Côte d'Ivoire, assurant que son "dispositif d'alerte et de riposte mis en place est efficace et fonctionne normalement".
Le virus de la fièvre Ebola, hautement contagieux, est mortel dans neuf cas sur dix, selon les experts qui soulignent qu'il n'existe ni vaccin, ni traitement et que l'isolement des malades et des cas suspects est le seul moyen d'empêcher la propagation du virus.