Après la réunion de haut niveau sur le thème «vers une UEMOA plus dynamique et plus résiliente», articulée autour des leçons à tirer par l’Union monétaire de l’usage des règles budgétaires dans le monde, la ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, Nialé Kaba a également pris part à la réunion du groupe consultatif africain dans la matinée du dimanche 13 avril à Washington. Cette réunion était co-présidée par Christine Lagarde, Directrice générale du FMI et Bader Eldin Mahmoud Abbas, Président du Groupe des gouverneurs africains. Le Groupe consultatif africain rassemble les Gouverneurs du FMI pour 15 pays africains représentés au sein du Groupe des gouverneurs africains, et la Direction du FMI. Il a été créé en 2007 pour renforcer le dialogue entre le FMI et le Groupe des gouverneurs africains. A l’issue des travaux, la Directrice générale du FMI a souligné avoir eu des échanges fructueux sur les perspectives économiques de l’Afrique et les défis que devra relever le Continent. «Nous avons convenu que les perspectives économiques sont prometteuses, l’activité devant enregistrer un taux de croissance annuel d’environ 5 % en 2014 et en 2015, sur fond de repli de l’inflation», a-t-elle indiqué dans un communiqué publié par l’Institution internationale. D’où son appel aux pays africains à poursuivre les efforts pour préserver la stabilité macroéconomique. «Nous appelons de nos vœux des efforts concertés pour restaurer la paix et la stabilité dans les pays frappés par l’instabilité politique ou par le conflit. L’Afrique a le potentiel nécessaire pour générer une croissance économique soutenue et faire reculer davantage la pauvreté», a renchéri la Directrice du FMI. M. Abbas a noté que l’Afrique subsaharienne a jusqu’ici maintenu un taux de croissance confortable, mais pourrait être vulnérable à un ralentissement de l’activité dans les pays émergents, compte tenu de sa dépendance au commerce international, en particulier avec la Chine, et aux prix des matières premières.
FO
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