L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a célébré, mercredi, le dixième anniversaire de la disparition à Abidjan du journaliste franco-canadien, Guy-André Kieffer, par une campagne d’affichage, pour la manifestation de la « vérité »,n’excluant pas « l’hypothèse de son assassinat ».
Une grosse affiche présentant le journaliste vêtu d'une chemise rouge et portant des lunettes fumées, dévoile en arrière-plan, « 10 ans après les faits, les coupables courent toujours »et cite le Président Alassane Ouattara affirmant que « personne ne sera protégée » pour réclamer justice pour Guy-André Kieffer.
RSF venait, ainsi, de lancer la campagne d'affichage de posters géants du journaliste disparu, sur des panneaux publicitaires aux endroits stratégiques de la ville d'Abidjan, jusqu'au 1er mai pour « attirer l'attention des autorités ivoiriennes pour l'éclatement de la vérité » a expliqué l'organisateur principal, Baudelaire Mieu, de la section ivoirienne de RSF qui est sans « aucune nouvelle de Guy depuis dix ans ».Qu'est-il devenu ? Où est-il passé ?
Pour RSF, l'hypothèse d'un enlèvement pour raisons politiques est probable, n'excluant pas « celle de son assassinat ». « En tant que journalistes ou citoyens, nous devons nous mobiliser pour que la justice tant en France qu'en Côte d'Ivoire puisse faire son travail », recommande l'ONG.
Journaliste indépendant, Guy-André Kieffer (55 ans au moment des faits) a disparu, le 16 avril 2004, sur le parking d'un supermarché à Marcory, commune au Sud d'Abidjan, alors qu'il honorait un rendez-vous avec Michel Legré, l'époux de la sœur cadette de Simone Gbagbo, l'épouse de l'ex- président ivoirienLaurent Gbagbo.
Selon l'enquête menée en France par le juge Patrick Ramaël, le journaliste a été enlevé par un « commando proche de la présidence ivoirienne », composé de membres des services de renseignements.
Arrivé en Côte d'Ivoire, au début de l'année 2002, un audit sur la juteuse filière cacao lui a été confié par l'ancien régime.
L'audit mené par le journaliste, spécialiste des matières premières, notamment, le cacao, met en évidence des « malversations » confirmées par un rapport de l'Union européenne sur « l'argent du cacao », publié fin 2005.
HS/ls/APA
Une grosse affiche présentant le journaliste vêtu d'une chemise rouge et portant des lunettes fumées, dévoile en arrière-plan, « 10 ans après les faits, les coupables courent toujours »et cite le Président Alassane Ouattara affirmant que « personne ne sera protégée » pour réclamer justice pour Guy-André Kieffer.
RSF venait, ainsi, de lancer la campagne d'affichage de posters géants du journaliste disparu, sur des panneaux publicitaires aux endroits stratégiques de la ville d'Abidjan, jusqu'au 1er mai pour « attirer l'attention des autorités ivoiriennes pour l'éclatement de la vérité » a expliqué l'organisateur principal, Baudelaire Mieu, de la section ivoirienne de RSF qui est sans « aucune nouvelle de Guy depuis dix ans ».Qu'est-il devenu ? Où est-il passé ?
Pour RSF, l'hypothèse d'un enlèvement pour raisons politiques est probable, n'excluant pas « celle de son assassinat ». « En tant que journalistes ou citoyens, nous devons nous mobiliser pour que la justice tant en France qu'en Côte d'Ivoire puisse faire son travail », recommande l'ONG.
Journaliste indépendant, Guy-André Kieffer (55 ans au moment des faits) a disparu, le 16 avril 2004, sur le parking d'un supermarché à Marcory, commune au Sud d'Abidjan, alors qu'il honorait un rendez-vous avec Michel Legré, l'époux de la sœur cadette de Simone Gbagbo, l'épouse de l'ex- président ivoirienLaurent Gbagbo.
Selon l'enquête menée en France par le juge Patrick Ramaël, le journaliste a été enlevé par un « commando proche de la présidence ivoirienne », composé de membres des services de renseignements.
Arrivé en Côte d'Ivoire, au début de l'année 2002, un audit sur la juteuse filière cacao lui a été confié par l'ancien régime.
L'audit mené par le journaliste, spécialiste des matières premières, notamment, le cacao, met en évidence des « malversations » confirmées par un rapport de l'Union européenne sur « l'argent du cacao », publié fin 2005.
HS/ls/APA