ABIDJAN, Les autorités sécuritaires ivoiriennes alternent ces derniers mois les initiatives visant à juguler le phénomène du racket routier dans le pays.
Plusieurs hauts responsables civils et militaires du pays sont montées au créneau pour dénoncer les pratiques anormales qui jettent l’opprobre sur les agents commis à la sécurité des biens et des personnes.
Le ministre ivoirien de l’Intérieur Hamed Bakayoko et son collègue de la Défense Paul Koffi Koffi ont multiplié des appels envers la police nationale, la gendarmerie et les militaires afin qu’ils changent de comportement pour se réconcilier avec la population civile et pour bénéficier de sa confiance et de sa collaboration.
"Nous voulons une police qui ne martyrise pas les Ivoiriens, nous voulons une police qui ne rackette pas les Ivoiriens", a déclaré au cours d’une cérémonie à la mi-mars assisté le ministre de l’Intérieur qui s’est engagé depuis plusieurs mois à redorer l’image des forces de police.
Pour M. Bakayoko, l’image des agents de police a été ternie en raison des mauvaises pratiques telles que les tracasseries routières, les extorsions de fonds, les bavures et les abus.
"Il faut un comportement nouveau qui va effacer les récriminations des Ivoiriens", avait-il recommandé, invitant les agents de police à travailler dans la probité et la responsabilité.
De son côté, le ministre de la Défense a effectué des missions d’inspection pour s’assurer du respect des consignes du gouvernement relatives aux rackets et barrages illégaux.
Au cours d’une visite vendredi et samedi dans le centre du pays, M. Koffi Koffi a instruit les éléments Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et agents de la police, de la gendarmerie et des eaux et forêts à être des modèles pour les populations.
Le ministre dont la tournée s’inscrivait dans le cadre de la sécurisation de la période festive de Pâques qui occasionne un déplacement massif des populations dans le centre du pays a exhorté les forces de défense et de sécurité à cesser le racket afin de rétablir la confiance avec la population.
Pour celui-ci, il s’impose de se réconcilier avec la population afin de l’encourager à collaborer avec les forces sécuritaires en dénonçant les personnes et mouvements suspects. A plusieurs occasions, des experts ont relevé que le fléau du racket occasionne un manque à gagner à l’économie eu pays et qui crée de sérieux désagréments aux citoyens.
Selon le ministère ivoirien de l’économie et des finances, le racket représente 35 à 50% des pertes en investissement.
Une étude menée par la Banque mondiale en 2008 a par ailleurs révélé que l’Etat ivoirien perd en moyenne 350 milliards de FCFA ( environ 500 millions d’euros) par an en raison du racket.
Dans leur volonté de venir à bout de ce phénomène, les nouvelles autorités ivoiriennes sont passées à la phase de répression après la sensibilisation avec la mise sur pied d’une brigade anti-racket, et elles n’entendent pas baisser les bras.
L’Observatoire de la fluidité des transports (OFT) constitue également l’un des acteurs de la lutte inlassable contre le racket.
La Côte d’Ivoire dispose désormais d’un Centre d’appels pour recueillir toutes les dénonciations d’actes délictueux des forces de l’ordre, notamment le racket qui a pour terrain de prédilection les routes.
Le 9 avril dernier, le ministre de l’Intérieur a réceptionné les clés de la structure.
"Le Centre d’appels contribuera à n’en point douter à réduire le racket et ses effets négatifs sur l’activité économique, afin de faire de notre pays, une destination prisée", a souligné le président du Comité de pilotage du projet Adama Sall.
Pour M. Sall, le racket est une véritable gangrène dont l’éradication sera au profit de l’amélioration de l’environnement des affaires.
Des organisations de la société civile saluent toutefois les efforts du gouvernement concernant la lutte contre le racket. Lors d’une conférence de presse lundi à Abidjan, le président de l’ONG Action citoyenne Matthieu Kalou a fait état de progrès perceptibles ces derniers mois en matière de combat contre le racket.
"Il y a encore des agents réfractaires, mais le racket routier a baissé et nous encourageons les autorités à continuer sur cette lancer afin de venir à bout du phénomène", a souligné M. Kalou.
La lutte contre le racket routier fait son chemin en Côte d’Ivoire où le gouvernement et ONG retroussent les manches pour enrayer le fléau.
Plusieurs hauts responsables civils et militaires du pays sont montées au créneau pour dénoncer les pratiques anormales qui jettent l’opprobre sur les agents commis à la sécurité des biens et des personnes.
Le ministre ivoirien de l’Intérieur Hamed Bakayoko et son collègue de la Défense Paul Koffi Koffi ont multiplié des appels envers la police nationale, la gendarmerie et les militaires afin qu’ils changent de comportement pour se réconcilier avec la population civile et pour bénéficier de sa confiance et de sa collaboration.
"Nous voulons une police qui ne martyrise pas les Ivoiriens, nous voulons une police qui ne rackette pas les Ivoiriens", a déclaré au cours d’une cérémonie à la mi-mars assisté le ministre de l’Intérieur qui s’est engagé depuis plusieurs mois à redorer l’image des forces de police.
Pour M. Bakayoko, l’image des agents de police a été ternie en raison des mauvaises pratiques telles que les tracasseries routières, les extorsions de fonds, les bavures et les abus.
"Il faut un comportement nouveau qui va effacer les récriminations des Ivoiriens", avait-il recommandé, invitant les agents de police à travailler dans la probité et la responsabilité.
De son côté, le ministre de la Défense a effectué des missions d’inspection pour s’assurer du respect des consignes du gouvernement relatives aux rackets et barrages illégaux.
Au cours d’une visite vendredi et samedi dans le centre du pays, M. Koffi Koffi a instruit les éléments Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et agents de la police, de la gendarmerie et des eaux et forêts à être des modèles pour les populations.
Le ministre dont la tournée s’inscrivait dans le cadre de la sécurisation de la période festive de Pâques qui occasionne un déplacement massif des populations dans le centre du pays a exhorté les forces de défense et de sécurité à cesser le racket afin de rétablir la confiance avec la population.
Pour celui-ci, il s’impose de se réconcilier avec la population afin de l’encourager à collaborer avec les forces sécuritaires en dénonçant les personnes et mouvements suspects. A plusieurs occasions, des experts ont relevé que le fléau du racket occasionne un manque à gagner à l’économie eu pays et qui crée de sérieux désagréments aux citoyens.
Selon le ministère ivoirien de l’économie et des finances, le racket représente 35 à 50% des pertes en investissement.
Une étude menée par la Banque mondiale en 2008 a par ailleurs révélé que l’Etat ivoirien perd en moyenne 350 milliards de FCFA ( environ 500 millions d’euros) par an en raison du racket.
Dans leur volonté de venir à bout de ce phénomène, les nouvelles autorités ivoiriennes sont passées à la phase de répression après la sensibilisation avec la mise sur pied d’une brigade anti-racket, et elles n’entendent pas baisser les bras.
L’Observatoire de la fluidité des transports (OFT) constitue également l’un des acteurs de la lutte inlassable contre le racket.
La Côte d’Ivoire dispose désormais d’un Centre d’appels pour recueillir toutes les dénonciations d’actes délictueux des forces de l’ordre, notamment le racket qui a pour terrain de prédilection les routes.
Le 9 avril dernier, le ministre de l’Intérieur a réceptionné les clés de la structure.
"Le Centre d’appels contribuera à n’en point douter à réduire le racket et ses effets négatifs sur l’activité économique, afin de faire de notre pays, une destination prisée", a souligné le président du Comité de pilotage du projet Adama Sall.
Pour M. Sall, le racket est une véritable gangrène dont l’éradication sera au profit de l’amélioration de l’environnement des affaires.
Des organisations de la société civile saluent toutefois les efforts du gouvernement concernant la lutte contre le racket. Lors d’une conférence de presse lundi à Abidjan, le président de l’ONG Action citoyenne Matthieu Kalou a fait état de progrès perceptibles ces derniers mois en matière de combat contre le racket.
"Il y a encore des agents réfractaires, mais le racket routier a baissé et nous encourageons les autorités à continuer sur cette lancer afin de venir à bout du phénomène", a souligné M. Kalou.
La lutte contre le racket routier fait son chemin en Côte d’Ivoire où le gouvernement et ONG retroussent les manches pour enrayer le fléau.