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Économie Publié le vendredi 18 avril 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Etat de droit et émergence 2020 / Epiphane Zoro Bi optimiste :‘‘Ce n’est pas sorcier, c’est simple’’

Le concept de l’émergence prôné par le président Alassane Ouattara depuis son accession à la magistrature suprême de la Côte d’Ivoire est un ‘’impératif vital’’ pour tous les ivoiriens. Mieux, cette ambition du chef de l’Etat n’est ni impossible, ni insurmontable selon le secrétaire général de la commission nationale de la francophonie, Epiphane Zoro Bi. Invité à la rentrée solennelle 2014 de l’Association des Communicateurs pour le Développement de la Marahoué (Acodem) le mercredi 16 avril 2014 à la maison de la presse au Plateau, le juge Zoro Bi a prononcé une conférence autour des ‘’défis d’un Etat de droit pour une Côte d’Ivoire émergente’’. Trois axes ont constitué son argumentaire : la définition du concept de l’émergence et ses indicateurs. La Côte d’Ivoire face aux défis de son développement économique et enfin, la corrélation entre l’émergence et l’Etat de droit. « Sans Etat de droit, aucun développement économique n’est possible. En forgeant le concept de l’émergence, le président Ouattara veut simplement pousser les citoyens à ce que les fondamentaux d’un développement économique soient posés.

Emerger, c’est sortir sa tête de l’eau. Un pays émergent, c’est un pays qui connaît une croissance économique rapide accompagnée de la réduction de la pauvreté et de la naissance d’une classe moyenne. Partant, nous devons tous soutenir l’émergence 2020. L’émergence, ce n’est pas quelque chose de miraculeux, c’est le travail. Ce n’est pas sorcier, c’est simple », a estimé Epiphane Zoro Bi. Puis, qui a donné les conditions de l’émergence : « On ne peut pas être émergent sans ouverture. Le repli sur soi, qu’il soit politique ou économique, est incompatible avec l’émergence ». Le conférencier a, par ailleurs, déploré les entraves à lever pour accélérer l’émergence en Côte d’Ivoire. ‘’ Notre problème en Côte d’Ivoire, c’est notre patriotisme grégaire et partisan. Il faut absolument un consensus national au-delà de nos petits intérêts’’, a-t-il proposé avant de s’interroger, dans un autre registre, sur les motivations de ceux qui prônent le boycott du recensement général de la population. «Quelles sont les questions objectives qu’on peut bien avancer pour ne pas participer au recensement général ? On ne peut pas développer sans planifier. Et il faut vraiment faire la part des choses entre la politique et les actions vitales qui peuvent faire avancer le pays», a conseillé Epiphane Zoro Bi. Avant lui, le représentant de la Marraine Touré Aya Virginie et le président de l’Acodem ont plaidé pour la cohésion et le développement de la Marahoué. «Nous voulons contribuer au développement de la Marahoué. L’Acodem n’est ni une organisation tribale, ni ethnique. Nous comptons participer au développement et contribuer à faire découvrir aux investisseurs, la destination de notre région», a dévoilé le journaliste-président de l’Acodem, David Yala.

L.Barro
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