Décédé le 28 février 2014, le célèbre dessinateur ivoirien Frédéric Bruly Bouabré sera inhumé le 3 mai à Zépréguhé, son village natal. Avant cette date, la communauté des Arts et des lettres de la Côte d’Ivoire, parents et amis du disparu, lui rendront un hommage le 24 avril prochain au musée des Civilisations de Côte d’Ivoire. Zio Moussa, Yacouba Konaté, Dedi Séri, Kouakou N’Guessan François, Agnès Kraidy, Sery Bailly interviendront lors d’une table ronde qui aura pour modérateur le professeur Zigui Koléa Paulin. Cet hommage intellectuel qui sera rendu à Frédéric Bruly Bouabré sera suivi du vernissage de l’exposition «Vie et Œuvres de Bruly Bouabré». L’exposition qui présentera une centaine de planches du dessinateur, dévoilera (également) son album photos, sa vision, ses pensées, ses maximes, etc.
Ladite exposition qui se poursuivra jusqu’au 2 mai, permettra aux participants de la table ronde de revenir sur le parcours du «chercheur-rechercheur» - thème par lequel il se définissait lui-même et ouvrira les pages de sa biographie (et quelques éléments de sa bibliographie), ses textes, sa présence dans différentes collections, ses correspondances avec Léopold Sédar Senghor, etc.
C’est devenu Cheik Nadro [celui qui n’oublie pas] depuis que le ciel s’ouvrit à ses yeux «et que 7 soleils colorés décrivirent un cercle de beauté autour de leur Mère-Soleil», que Fréderic Bruly Bouabré consigne, dans des manuscrits, ses recherches. Inventeur d’un alphabet unique, Bruly Bouabré s’était vu confier, depuis sa vision, une mission de pacificateur de l’humanité.
Quelques jours après son inhumation, soit le 8 mai (jusqu’au 6 juillet), les œuvres de Bruly Bouabré compteront parmi les soixante-dix œuvres de la vingtaine d’artistes africains issus de dix-sept pays, à l’exposition intitulée «Ici l’Afrique» au Musée des Suisses.
Koné Saydoo
Ladite exposition qui se poursuivra jusqu’au 2 mai, permettra aux participants de la table ronde de revenir sur le parcours du «chercheur-rechercheur» - thème par lequel il se définissait lui-même et ouvrira les pages de sa biographie (et quelques éléments de sa bibliographie), ses textes, sa présence dans différentes collections, ses correspondances avec Léopold Sédar Senghor, etc.
C’est devenu Cheik Nadro [celui qui n’oublie pas] depuis que le ciel s’ouvrit à ses yeux «et que 7 soleils colorés décrivirent un cercle de beauté autour de leur Mère-Soleil», que Fréderic Bruly Bouabré consigne, dans des manuscrits, ses recherches. Inventeur d’un alphabet unique, Bruly Bouabré s’était vu confier, depuis sa vision, une mission de pacificateur de l’humanité.
Quelques jours après son inhumation, soit le 8 mai (jusqu’au 6 juillet), les œuvres de Bruly Bouabré compteront parmi les soixante-dix œuvres de la vingtaine d’artistes africains issus de dix-sept pays, à l’exposition intitulée «Ici l’Afrique» au Musée des Suisses.
Koné Saydoo