Monsieur le Préfet de la région des lagunes,
Mesdames et messieurs les députés,
Honorables Chefs traditionnels,
Monsieur le Directeur de l’Institut National de la Statistique,
Mesdames et messieurs les directeurs généraux,
Chers amis, frères et sœurs,
Les Vice-gouverneurs, les membres du bureau et le Conseil du District d’Abidjan, voudraient saluer, en la présence du préfet d’Abidjan, l’intérêt que le Gouvernement attache à cette importante opération de recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2014).
Chers parents, en vous réunissant ce matin, vous qui gérez le quotidien des populations, nous avons voulu simplement qu’ensemble nous ayons les informations les plus justes pour que chacun en son âme et conscience voit l’intérêt de l’opération. Je vais vous dire la chose suivante : Beaucoup de bailleurs de fonds, pour investir dans un pays et déterminer les conditions dans lesquelles ils doivent intervenir dans ce pays, regardent les éléments suivants :
1- la population, combien sommes-nous dans ce pays ?
2- il y a combien qui vivent en ville ?
3- combien sont ceux qui vivent dans les zones rurales, c’est-à-dire au village ?
4- il y a combien d’hôpitaux ?
5- où sont situés ces hôpitaux ?
6- il y a combien d’écoles primaires ?
7- où sont situées ces écoles primaires ?
8- il y a combien de commissariats ?
9- ou sont situés ces commissariats ?
10- il y a combien de gendarmerie ?
11- ou sont situées ces gendarmeries ?
12- il y a combien de médecins ?
13- combien de médecins y a t- il pour un certain nombre de population ?
14- il y a combien d’universités et combien d’étudiants y a-t- il dans ces universités et où sont-elles situées ?
15- il y a combien d’ingénieurs ? où travaillent-ils ?
16- il y a combien de comptables ? où travaillent-ils ?
17- il y a combien de planteurs où sont-ils ?
Autant de questions et de réponses qui sont contenues dans le recensement général de la population et de l’habitat. Lorsque nous avons obtenu des réponses, on procède par une division. C’est ce qu’on appelle les ratios.
Par exemples, nous pouvons dire qu’en Côte d’Ivoire, nous avons peut-être un professeur d’université pour 200 000 ou 300 000 habitants. Est-ce que c’est beaucoup ou c’est insuffisant ?
On a tel nombre de médecins pour tel nombre de population. Cela est-il suffisant ou insuffisant ?
On a tel nombre de policiers pour tel nombre de population. Combien de policiers peuvent-ils veiller à la sécurité des populations ?
Combien de médecins peuvent-ils gérer la santé d’une population donnée ?
Ce sont ces questions que l’on se pose et dont les réponses sont fournies par le recensement général de la population et de l’habitat.
Donc, cette opération est un instrument de travail pour le développement de la Côte d’Ivoire. A l’issue de cette opération, la carte qui sera établie révélera peut-être qu’à un tel endroit, il y a beaucoup de personnes mais qu’en cet endroit les investisseurs sont insuffisants.
Qu’ici, il y a beaucoup de personnes qui sont éparpillées à cause des distances qui les séparent. Qu’ici encore, il y a beaucoup de personnes et que les investissements comment à venir.
Donc, cela permet de réfléchir pour trouver la bonne réponse à la bonne question. C’est pour cette raison que nous avons demandé, en accord avec Monsieur le préfet qui fait le travail depuis longtemps avec l’Institut national de la statistique et les communes, que nous parlons à nos parents. Et qu’on fasse la part des choses.
Ici, nous ne parlons que de développement. Nous sommes tout le temps en contact avec les opérateurs. Il y a des questions qu’ils nous posent et auxquelles nous devons apporter des réponses claires. Souvent, pour leur répondre, nous sommes obligés de faire des calculs approchés c’est-à-dire que nous nous approchons de la vérité mais sans être dans la vérité. Dès lors qu’un recensement nous conduit presqu’à la vérité parc qu’il y a toujours une marge d’erreur. Le recensement général de la population et de l’habitat est exclusivement une opération de développement qui n’a rien à avoir avec les listes électorales.
Monsieur Bah Ibrahima vous le dira tout à l’heure. La liste électorale est nettement plus compliquée. Elle est passionnante mais, nettement plus compliquée. Nous vous avons réuni, ici ce matin, pour qu’ensemble nous posions des questions et que nous comprenions le bien-fondé de cette opération. Et qu’ensemble, en toute âme et conscience, nous nous rendions compte qu’en réalité, il s’agit de l’intérêt de tout le monde.
Soyez la bienvenue et que la réunion soit fructueuse.
Je vous remercie.
Robert Beugré Mambé
Mesdames et messieurs les députés,
Honorables Chefs traditionnels,
Monsieur le Directeur de l’Institut National de la Statistique,
Mesdames et messieurs les directeurs généraux,
Chers amis, frères et sœurs,
Les Vice-gouverneurs, les membres du bureau et le Conseil du District d’Abidjan, voudraient saluer, en la présence du préfet d’Abidjan, l’intérêt que le Gouvernement attache à cette importante opération de recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2014).
Chers parents, en vous réunissant ce matin, vous qui gérez le quotidien des populations, nous avons voulu simplement qu’ensemble nous ayons les informations les plus justes pour que chacun en son âme et conscience voit l’intérêt de l’opération. Je vais vous dire la chose suivante : Beaucoup de bailleurs de fonds, pour investir dans un pays et déterminer les conditions dans lesquelles ils doivent intervenir dans ce pays, regardent les éléments suivants :
1- la population, combien sommes-nous dans ce pays ?
2- il y a combien qui vivent en ville ?
3- combien sont ceux qui vivent dans les zones rurales, c’est-à-dire au village ?
4- il y a combien d’hôpitaux ?
5- où sont situés ces hôpitaux ?
6- il y a combien d’écoles primaires ?
7- où sont situées ces écoles primaires ?
8- il y a combien de commissariats ?
9- ou sont situés ces commissariats ?
10- il y a combien de gendarmerie ?
11- ou sont situées ces gendarmeries ?
12- il y a combien de médecins ?
13- combien de médecins y a t- il pour un certain nombre de population ?
14- il y a combien d’universités et combien d’étudiants y a-t- il dans ces universités et où sont-elles situées ?
15- il y a combien d’ingénieurs ? où travaillent-ils ?
16- il y a combien de comptables ? où travaillent-ils ?
17- il y a combien de planteurs où sont-ils ?
Autant de questions et de réponses qui sont contenues dans le recensement général de la population et de l’habitat. Lorsque nous avons obtenu des réponses, on procède par une division. C’est ce qu’on appelle les ratios.
Par exemples, nous pouvons dire qu’en Côte d’Ivoire, nous avons peut-être un professeur d’université pour 200 000 ou 300 000 habitants. Est-ce que c’est beaucoup ou c’est insuffisant ?
On a tel nombre de médecins pour tel nombre de population. Cela est-il suffisant ou insuffisant ?
On a tel nombre de policiers pour tel nombre de population. Combien de policiers peuvent-ils veiller à la sécurité des populations ?
Combien de médecins peuvent-ils gérer la santé d’une population donnée ?
Ce sont ces questions que l’on se pose et dont les réponses sont fournies par le recensement général de la population et de l’habitat.
Donc, cette opération est un instrument de travail pour le développement de la Côte d’Ivoire. A l’issue de cette opération, la carte qui sera établie révélera peut-être qu’à un tel endroit, il y a beaucoup de personnes mais qu’en cet endroit les investisseurs sont insuffisants.
Qu’ici, il y a beaucoup de personnes qui sont éparpillées à cause des distances qui les séparent. Qu’ici encore, il y a beaucoup de personnes et que les investissements comment à venir.
Donc, cela permet de réfléchir pour trouver la bonne réponse à la bonne question. C’est pour cette raison que nous avons demandé, en accord avec Monsieur le préfet qui fait le travail depuis longtemps avec l’Institut national de la statistique et les communes, que nous parlons à nos parents. Et qu’on fasse la part des choses.
Ici, nous ne parlons que de développement. Nous sommes tout le temps en contact avec les opérateurs. Il y a des questions qu’ils nous posent et auxquelles nous devons apporter des réponses claires. Souvent, pour leur répondre, nous sommes obligés de faire des calculs approchés c’est-à-dire que nous nous approchons de la vérité mais sans être dans la vérité. Dès lors qu’un recensement nous conduit presqu’à la vérité parc qu’il y a toujours une marge d’erreur. Le recensement général de la population et de l’habitat est exclusivement une opération de développement qui n’a rien à avoir avec les listes électorales.
Monsieur Bah Ibrahima vous le dira tout à l’heure. La liste électorale est nettement plus compliquée. Elle est passionnante mais, nettement plus compliquée. Nous vous avons réuni, ici ce matin, pour qu’ensemble nous posions des questions et que nous comprenions le bien-fondé de cette opération. Et qu’ensemble, en toute âme et conscience, nous nous rendions compte qu’en réalité, il s’agit de l’intérêt de tout le monde.
Soyez la bienvenue et que la réunion soit fructueuse.
Je vous remercie.
Robert Beugré Mambé
