Abidjan– La capitale économique ivoirienne, Abidjan, a été choisie par le Fonds monétaire international (FMI) pour le lancement, jeudi, de ses perspectives économiques régionales d’avril 2014.
Selon un communiqué rendu public par cette institution de Bretton Woods, ce choix témoigne ainsi de l’intérêt de l’institution et du rôle retrouvé de la Côte d’Ivoire.
Le Premier ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan préside, à l’hôtel Tiama (Plateau), le lancement du Rapport semestriel sur les « Perspectives économiques régionales en Afrique subsaharienne ».
Ce rapport dresse un état des lieux complet des évolutions économiques sur le continent et constitue une des publications de référence sur l’état des économies africaines.
La présentation du rapport d’avril 2014 se fera de manière simultanée à Abidjan et à Nairobi. Pour le lancement d’Abidjan, la délégation du FMI est conduite par M. Roger Nord, directeur adjoint du département Afrique, une figure bien connue dans la zone UEMOA pour sa longue expérience dans la zone où il supervise de nombreux pays.
Cette rencontre va permettre aux responsables du gouvernement, du secteur privé et de la société civile de discuter des performances des économies africaines. L’Afrique continue d’enregistrer des taux de croissance fort appréciables, mais ils manquent de se traduire en emplois pour les plus jeunes et en une réduction significative de la pauvreté.
Le FMI organise d’ailleurs, au mois de mai, une grande conférence avec le gouvernement du Mozambique dénommée "Africa Rising". Cette conférence devrait permettre de réfléchir sur la performance des économies africaines au cours de la dernière décennie et d’ouvrir des pistes pour l’avenir. Ce rapport devrait donner un état des lieux pour lancer la discussion.
Pour sa part, la Côte d’Ivoire continue de réaliser des performances satisfaisantes. La croissance du produit intérieur brut (PIB) réel, estimé à 8,7%, s’est maintenue à un niveau proche des objectifs des autorités. L’inflation est restée modérée.
« Les perspectives macroéconomiques pour 2014 demeurent positives, avec un taux de croissance qui restera vigoureux dans un contexte d’inflation maîtrisée. Le choix de la Côte d’Ivoire témoigne de l’intérêt de l’institution pour la Côte d’Ivoire, mais aussi du rôle moteur du pays dans la sous-région. Le pays commence en effet à reprendre sa place de locomotive des économies de la sous-région », souligne le communiqué.
Au cours de la séance, M. Nord va faire une présentation détaillée des performances économiques de l’Afrique subsaharienne qui sera suivie par une autre plus centrée sur les développements en cours au niveau de l’Union économique et monétaire ouest-africaine
(UEMOA).
Le FMI a publié récemment une étude sur les performances des économies de l’Union dans le cadre de ses consultations régionales. Les présentations seront discutées par M. Hugues Kouadio, directeur des études de l’Ecole Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (ENSEA), Mme Kadi Fadika, directrice générale de Hudson Cie et M. Christophe Kouamé, coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI).
kkp/cmas
Selon un communiqué rendu public par cette institution de Bretton Woods, ce choix témoigne ainsi de l’intérêt de l’institution et du rôle retrouvé de la Côte d’Ivoire.
Le Premier ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan préside, à l’hôtel Tiama (Plateau), le lancement du Rapport semestriel sur les « Perspectives économiques régionales en Afrique subsaharienne ».
Ce rapport dresse un état des lieux complet des évolutions économiques sur le continent et constitue une des publications de référence sur l’état des économies africaines.
La présentation du rapport d’avril 2014 se fera de manière simultanée à Abidjan et à Nairobi. Pour le lancement d’Abidjan, la délégation du FMI est conduite par M. Roger Nord, directeur adjoint du département Afrique, une figure bien connue dans la zone UEMOA pour sa longue expérience dans la zone où il supervise de nombreux pays.
Cette rencontre va permettre aux responsables du gouvernement, du secteur privé et de la société civile de discuter des performances des économies africaines. L’Afrique continue d’enregistrer des taux de croissance fort appréciables, mais ils manquent de se traduire en emplois pour les plus jeunes et en une réduction significative de la pauvreté.
Le FMI organise d’ailleurs, au mois de mai, une grande conférence avec le gouvernement du Mozambique dénommée "Africa Rising". Cette conférence devrait permettre de réfléchir sur la performance des économies africaines au cours de la dernière décennie et d’ouvrir des pistes pour l’avenir. Ce rapport devrait donner un état des lieux pour lancer la discussion.
Pour sa part, la Côte d’Ivoire continue de réaliser des performances satisfaisantes. La croissance du produit intérieur brut (PIB) réel, estimé à 8,7%, s’est maintenue à un niveau proche des objectifs des autorités. L’inflation est restée modérée.
« Les perspectives macroéconomiques pour 2014 demeurent positives, avec un taux de croissance qui restera vigoureux dans un contexte d’inflation maîtrisée. Le choix de la Côte d’Ivoire témoigne de l’intérêt de l’institution pour la Côte d’Ivoire, mais aussi du rôle moteur du pays dans la sous-région. Le pays commence en effet à reprendre sa place de locomotive des économies de la sous-région », souligne le communiqué.
Au cours de la séance, M. Nord va faire une présentation détaillée des performances économiques de l’Afrique subsaharienne qui sera suivie par une autre plus centrée sur les développements en cours au niveau de l’Union économique et monétaire ouest-africaine
(UEMOA).
Le FMI a publié récemment une étude sur les performances des économies de l’Union dans le cadre de ses consultations régionales. Les présentations seront discutées par M. Hugues Kouadio, directeur des études de l’Ecole Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (ENSEA), Mme Kadi Fadika, directrice générale de Hudson Cie et M. Christophe Kouamé, coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI).
kkp/cmas