Les présidents centraux du Stella Club d’Adjamé et de l’AS Tanda, étaient face à la presse hier vendredi 25 avril 2014, au Plateau, pour prendre position dans la crise qui secoue le volleyball. Pour Salif Bictogo (Stella) et Yeboua Kouabenan Sévérin (AS Tanda), l’actuel président de la Fédération ivoirienne de volleyball, Koné Sanga doit partir, pour que cette discipline retrouve ses lettres de noblesse. Un départ souhaité par les conférenciers, après la suspension de plusieurs clubs de l’intérieur du pays qui avaient pourtant fait part au président de la fédération de leurs difficultés financières à participer au championnat national. L’Assemblée générale extraordinaire convoquée par le président Koné Sanga et prévue cet après-midi, au stade Robert Champroux, pour décider de la réintégration des clubs suspendus, ne trouve plus l’assentiment de Salif Bictogo et de Yeboua Kouabenan Sévérin. « Nous irons à l’AG extraordinaire qu’il a convoqué ce samedi 26 avril 2014. Mais cette AG va se muer en AG élective. Qu’il cesse d’indexer le président de la SOA d’être contre lui. Nous allons prendre nos responsabilités. Les clubs sont mobilisés pour tourner la page Koné Sanga, à partir de ce samedi », a fait savoir le président de l’AS Tanda. Salif Bictogo précise que la fédération ne se préoccupe que de la parafiscalité : « S’il n’y a pas de clubs, il n’y a pas de fédération et donc pas de parafiscalité non plus ». Il appelle les clubs qui ont observé leur mot d’ordre de boycott des activités fédérales depuis la suspension des clubs de l’Intérieur, à se mobiliser, cet après-midi, pour un nouveau départ à la fédération ivoirienne de volleyball. Côté fédération, les proches de Koné Sanga assurent que l’ordre du jour de l’AG extraordinaire est connu de tous et il ne peut en aucun cas changer, le jour-j. « C’est la réintégration des clubs suspendus qui sera discuté et non une AG élective », martèlent-ils.
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