Charles Konan Banny a parrainé une cérémonie de retrouvailles de la Mutuelle de développement de Krizabahio (Mudek), ce samedi 26 avril, au Baron-bar de Yopougon. Une opportunité qu’a saisie le patron de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) pour asséner ses vérités à ses détracteurs.
Dans une chanson, Adèle Lahoré, chansonnière bété, a révélé quelques propos distillés ça et là sur la nomination de M. Banny à la tête de la Cdvr. Elle a dit qu’il se raconte que c’est un piège qui lui est tendu en le choisissant pour diriger la Commission. La réaction du président Banny a été sans ambages : « Ceux qui pensent en Côte d’Ivoire comme ailleurs, qu’en ayant accepté cette mission, je suis tombé dans un traquenard politique, se trompent… Adèle, il faut chanter la prochaine fois, n’aies pas peur. Personne ne peut manipuler Charles Konan Banny. Aussi, le président de la Cdvr s’est voulu très clair en précisant ses motivations et son fonctionnement « Mon rôle est de défendre le peuple de Côte d’Ivoire… C’est à la Nation ivoirienne que je dois des comptes. Seul l’intérêt de la Côte d’Ivoire me fait courir. Là où se trouve l’intérêt de la Côte d’Ivoire. J’y serai. Tant que Dieu me donnera la force. J’ai accepté cette mission parce que cela m’est insoutenable. C’est inacceptable de voir ce beau pays s’enfoncer de jour en jour à cause des turpitudes de ses propres enfants(…) ». Pour M. Banny, les problèmes que la Côte d’Ivoire vit doivent être gérés par les Ivoiriens. Il lance, dans cette vision, un appel aux hommes politiques, notamment aux dirigeants du Fpi qui proposent un médiateur pour la relance du dialogue politique. Et s’appuyant sur un songe qu’il aurait fait, il dira : « Nous devons régler nos problèmes à l’échelle de la Côte d’Ivoire. Félix Houphouët-Boigny m’a demandé de vous envoyer ce message. Tous les problèmes (quelle que soit leur gravité) de la Côte d’Ivoire doivent se régler en Côte d’Ivoire ». Les centres d’écoute font parti des outils de travail de la Cdvr, dont l’intérêt est d’exploiter les témoignages et souffrances des victimes qui seront enregistrés. Il a, à cet effet, encouragé ses hôtes du jour à se faire auditionner. Cette étape de la recherche de la vérité de la Cdvr est importante, a-t-il souligné. Il faut rappeler que les auditions des victimes ont débuté depuis le jeudi dernier, et concerne la période des crises qui se sont succédé en Côte d’Ivoire de 1990 à mai 2011. Ces auditions se font dans les 37 commissions locales. A en croire Charles Konan Banny, cette opération n’exclut personne, et ne tient aucunement compte de l’appartenance politique. « Les fusils ont tué indistinctement », a-t-il fait noter. La Cdvr, pour la réussite de sa mission, doit aussi compter sur l’implication de tout le monde, car il s’agit de traiter des dossiers d’ordre humain et sensibles. Charles Konan Banny invite alors les chefs coutumiers venus des 42 villages de la Sous-préfecture de Krizabahio, à participer au processus de réconciliation. Selon le président de la Cdvr, c’est l’essence même de leur fonction. A l’endroit des Ivoiriens en général, Il les a exhortés à reprendre à vivre ensemble et à se faire confiance. Nous sommes UN. L’initiateur de cette randonnée, Digbeu Gnaly a engagé sa communauté dans le processus de réconciliation. Le président de la Mudek, Gnonko David a, quant lui, exprimé son soutien à toutes les actions de Charles Konan Banny. Le parrain de la grande soirée de retrouvailles de la Mutuelle de développement de Krizabahio, dans le département d’Issia a remercié ses hôtes pour la considération portée à son égard Cette rencontre, placée sous le sceau des retrouvailles et de la réconciliation nationale, a enregistré la prestation de plusieurs artistes, notamment Adèle Lahoré, Dickaël Liadé, Pablo De Gokra et autres.
Notons que M. Banny, avant de prendre congé de ses hôtes, a fait des dons à ses filleuls.
PN
Dans une chanson, Adèle Lahoré, chansonnière bété, a révélé quelques propos distillés ça et là sur la nomination de M. Banny à la tête de la Cdvr. Elle a dit qu’il se raconte que c’est un piège qui lui est tendu en le choisissant pour diriger la Commission. La réaction du président Banny a été sans ambages : « Ceux qui pensent en Côte d’Ivoire comme ailleurs, qu’en ayant accepté cette mission, je suis tombé dans un traquenard politique, se trompent… Adèle, il faut chanter la prochaine fois, n’aies pas peur. Personne ne peut manipuler Charles Konan Banny. Aussi, le président de la Cdvr s’est voulu très clair en précisant ses motivations et son fonctionnement « Mon rôle est de défendre le peuple de Côte d’Ivoire… C’est à la Nation ivoirienne que je dois des comptes. Seul l’intérêt de la Côte d’Ivoire me fait courir. Là où se trouve l’intérêt de la Côte d’Ivoire. J’y serai. Tant que Dieu me donnera la force. J’ai accepté cette mission parce que cela m’est insoutenable. C’est inacceptable de voir ce beau pays s’enfoncer de jour en jour à cause des turpitudes de ses propres enfants(…) ». Pour M. Banny, les problèmes que la Côte d’Ivoire vit doivent être gérés par les Ivoiriens. Il lance, dans cette vision, un appel aux hommes politiques, notamment aux dirigeants du Fpi qui proposent un médiateur pour la relance du dialogue politique. Et s’appuyant sur un songe qu’il aurait fait, il dira : « Nous devons régler nos problèmes à l’échelle de la Côte d’Ivoire. Félix Houphouët-Boigny m’a demandé de vous envoyer ce message. Tous les problèmes (quelle que soit leur gravité) de la Côte d’Ivoire doivent se régler en Côte d’Ivoire ». Les centres d’écoute font parti des outils de travail de la Cdvr, dont l’intérêt est d’exploiter les témoignages et souffrances des victimes qui seront enregistrés. Il a, à cet effet, encouragé ses hôtes du jour à se faire auditionner. Cette étape de la recherche de la vérité de la Cdvr est importante, a-t-il souligné. Il faut rappeler que les auditions des victimes ont débuté depuis le jeudi dernier, et concerne la période des crises qui se sont succédé en Côte d’Ivoire de 1990 à mai 2011. Ces auditions se font dans les 37 commissions locales. A en croire Charles Konan Banny, cette opération n’exclut personne, et ne tient aucunement compte de l’appartenance politique. « Les fusils ont tué indistinctement », a-t-il fait noter. La Cdvr, pour la réussite de sa mission, doit aussi compter sur l’implication de tout le monde, car il s’agit de traiter des dossiers d’ordre humain et sensibles. Charles Konan Banny invite alors les chefs coutumiers venus des 42 villages de la Sous-préfecture de Krizabahio, à participer au processus de réconciliation. Selon le président de la Cdvr, c’est l’essence même de leur fonction. A l’endroit des Ivoiriens en général, Il les a exhortés à reprendre à vivre ensemble et à se faire confiance. Nous sommes UN. L’initiateur de cette randonnée, Digbeu Gnaly a engagé sa communauté dans le processus de réconciliation. Le président de la Mudek, Gnonko David a, quant lui, exprimé son soutien à toutes les actions de Charles Konan Banny. Le parrain de la grande soirée de retrouvailles de la Mutuelle de développement de Krizabahio, dans le département d’Issia a remercié ses hôtes pour la considération portée à son égard Cette rencontre, placée sous le sceau des retrouvailles et de la réconciliation nationale, a enregistré la prestation de plusieurs artistes, notamment Adèle Lahoré, Dickaël Liadé, Pablo De Gokra et autres.
Notons que M. Banny, avant de prendre congé de ses hôtes, a fait des dons à ses filleuls.
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