Les récriminations du Front Populaire ivoirien (Fpi) à l’égard du projet de recomposition de la Commission électorale indépendante (Cei), ne sont pas opportunes à en croire Alphonse Tiorna Soro, député et président de l’Alliance pour le changement (Apc). Il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour l’exprimer le samedi 26 avril 2014 à Bouaflé. C’était lors d’une rencontre avec des populations de la Marahoué "Les plaintes du Fpi sur la recomposition de la Cei ne sont pas justifiées. En son temps, Laurent Gbagbo avait 9 représentants sur une Cei de 25 membres. Aujourd’hui, le gouvernement a 4 représentants sur 13. Donc, le Fpi n’a aucune leçon à donner sur cette question. De toutes façons, même si Affi devient président de la Cei, cela n’empêcherait pas le président Ouattara d’être élu dès le premier tour’’, a martelé le parlementaire. Koua Justin a également été critiqué par le président de l’Apc. Alphonse Soro s’est notamment offusqué du fait que le numéro 1 de la Jfpi profère régulièrement des menaces et appelle les jeunes de son parti à des meetings prévu pour se tenir dans les prochains jours. " Les jeunes sont fatigués des meetings, de la politique politicienne. Aujourd’hui, c’est la question de l’emploi qui les intéresse. Koua Justin appelle les jeunes à un meeting le 5 juin pour parler de politique politicienne. Moi, je leur demande le 5 juin d’aller plutôt au Fnj (Fonds national de la Jeunesse: ndlr) pour faire enregistrer leurs projets et obtenir des financements. C’est ce qui importe aujourd’hui"; a-t-il fait savoir. Actualité oblige, le Recensement général de la population de l’habitat (Rgph) a été au menu de l’adresse du député. Il n’a pas manqué de fustiger l’appel au boycott du Fpi, indiquant ’’qu’il est malsain et irresponsable pour un parti politique d’appeler ses militants à boycotter une opération importante pour le développement. Dans ce sens, il n’a pas manqué d’appeler les populations à faire fi de cet appel et d’ouvrir grandement leurs portes aux agents recenseurs. En ce qui concerne la rencontre, elle s’est tenue à l’invitation de fédération des associations et mouvement de la Marahoué (Famme). Elle a été le lieu pour l’élu parlementaire de lancer, officiellement la caravane ’’Un jeune- Un emploi’’, initiée par l’Apc avec l’appui. Devant plusieurs milliers de personnes dont 5000 femmes venues des localités voisines de Bouaflé (Sinfra, Bonon, Zuenoula) Alphonse Soro a invité les jeunes de Côte d’Ivoire en général et ceux de la Marahoué en particulier à saisir les opportunités que leur offre la structure étatique en charge de l’accompagnement des projets jeunes. "Il nous appartient de prendre notre destin en main. Si on attend d’être tous nommés à la cité administrative, on risque d’attendre indéfiniment. Nous pouvons nous prendre en charge à travers le Fnj. Nous nous plaignons que rien n’est fait pour nous, nous sommes dans l’attentisme et on se plaint qu’on nous ont a oublié mais ne nous oublions pas nous-mêmes. Ne restez plus dans l’attente que quelqu’un vous trouve du travail, le président de la République nous tend une perche, il a créé un fonds spécial pour tous les jeunes, saisissons-là’’, a scandé le patron de l’Apc sous les vivats de l’assistance. Présent aux côtés du patron de l’Apc, Bamba Lacina, directeur général du Fnj a expliqué avec forces détails la procédure pour accéder aux financements. Pour matérialiser sa volonté d’aider les femmes de Bouaflé, il a fait savoir qu’un fonds de 50 millions sera alloué pour financer des projets au centre-ouest.
SCOM APC.
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