Une coalition de huit organisations non gouvernementales des droits de l’homme a plaidé, hier à Abidjan, pour une « justice équitable » à l’égard des victimes de la crise ivoirienne ainsi qu’à la réparation des torts qu’elles ont subis.
Le Regroupement des acteurs ivoiriens des droits humains (Raidh), la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (Lidho), le Mouvement ivoirien des droits humains (Midh), Actions pour la protection des droits de l’homme (Apdh), la Coalition ivoirienne des défenseurs des droits humains (Ciddh), l’Organisation des femmes actives de Côte d’Ivoire (Ofaci), l’Ong Playdoo et le Club Ua-ci, ont fait ce plaidoyer lors de la présentation d’un rapport compilé, intitulé « Côte d’Ivoire : une décennie de crimes graves non encore punis ».
« Nous souhaitons attirer l’attention des autorités sur le danger que revêt une réconciliation uniquement menée entre acteurs politiques, au détriment du besoin de justice des victimes », a déclaré Sindou Bamba, Coordonnateur de ce projet.
M. Bamba par ailleurs, Coordonnateur du Regroupement des acteurs ivoiriens des droits humains (RAidh), a annoncé qu’un projet de loi portant sur la protection des victimes et témoins de la crise est en élaboration sur la table du gouvernement.
« Il y a de l’évolution, des changements s’opèrent », a poursuivi M. Bamba en commentant la situation des droits de l’homme dans le pays.
Ces ONG invitent, les autorités ivoiriennes à traiter non seulement les causes structurelles des crises politiques récurrentes, terreau fertile de violations à répétition des droits de l’homme, mais aussi à lutter courageusement contre l’impunité en plaçant les victimes au cœur de la politique de reconstruction éthique de la Côte d’Ivoire.
« Nous invitons la justice à travailler de façon impartiale (…) Nul ne doit être au dessus de la loi. Il doit avoir une justice unique pour que tous les auteurs des crimes soient punis », a insisté le Coordonnateur du RAidh, estimant que « la réconciliation ne veut pas dire fermer les yeux sur les crimes commis ».
C’est pourquoi, les organisations nationales de défense des droits de l’homme appellent au « respect scrupuleux de la séparation des pouvoirs, notamment le respect de l’indépendance des juges d’instruction de la cellule spéciale d’enquête et d’instruction ».
Au plan sécuritaire, le gouvernement est invité à « veiller au retrait effectif et sans délai des Dozos (chasseurs traditionnels) du système de sécurité nationale ».
La Côte d’Ivoire a connu une décennie de crise militaro-politique dont le paroxysme a été la crise postélectorale qui a fait plus de 3000 morts de décembre 2010 à avril 2011.
Le Regroupement des acteurs ivoiriens des droits humains (Raidh), la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (Lidho), le Mouvement ivoirien des droits humains (Midh), Actions pour la protection des droits de l’homme (Apdh), la Coalition ivoirienne des défenseurs des droits humains (Ciddh), l’Organisation des femmes actives de Côte d’Ivoire (Ofaci), l’Ong Playdoo et le Club Ua-ci, ont fait ce plaidoyer lors de la présentation d’un rapport compilé, intitulé « Côte d’Ivoire : une décennie de crimes graves non encore punis ».
« Nous souhaitons attirer l’attention des autorités sur le danger que revêt une réconciliation uniquement menée entre acteurs politiques, au détriment du besoin de justice des victimes », a déclaré Sindou Bamba, Coordonnateur de ce projet.
M. Bamba par ailleurs, Coordonnateur du Regroupement des acteurs ivoiriens des droits humains (RAidh), a annoncé qu’un projet de loi portant sur la protection des victimes et témoins de la crise est en élaboration sur la table du gouvernement.
« Il y a de l’évolution, des changements s’opèrent », a poursuivi M. Bamba en commentant la situation des droits de l’homme dans le pays.
Ces ONG invitent, les autorités ivoiriennes à traiter non seulement les causes structurelles des crises politiques récurrentes, terreau fertile de violations à répétition des droits de l’homme, mais aussi à lutter courageusement contre l’impunité en plaçant les victimes au cœur de la politique de reconstruction éthique de la Côte d’Ivoire.
« Nous invitons la justice à travailler de façon impartiale (…) Nul ne doit être au dessus de la loi. Il doit avoir une justice unique pour que tous les auteurs des crimes soient punis », a insisté le Coordonnateur du RAidh, estimant que « la réconciliation ne veut pas dire fermer les yeux sur les crimes commis ».
C’est pourquoi, les organisations nationales de défense des droits de l’homme appellent au « respect scrupuleux de la séparation des pouvoirs, notamment le respect de l’indépendance des juges d’instruction de la cellule spéciale d’enquête et d’instruction ».
Au plan sécuritaire, le gouvernement est invité à « veiller au retrait effectif et sans délai des Dozos (chasseurs traditionnels) du système de sécurité nationale ».
La Côte d’Ivoire a connu une décennie de crise militaro-politique dont le paroxysme a été la crise postélectorale qui a fait plus de 3000 morts de décembre 2010 à avril 2011.