ABIDJAN - L'opération de recensement général de la population et de l'habitat (RGPH), lancée officiellement le 17 mars en Côte d'Ivoire pour une durée de 30 jours, va être prolongée en raison de difficultés sur le terrain qui rendent aléatoire le respect de la date butoir.
"Nous allons demander au gouvernement de nous donner encore 30 jours pour achever notre mission", a déclaré mercredi le ministre du Plan et du Développement, Mabri Toikeusse, faisant, sur les antennes de la télévision nationale, le point de l'opération initialement prévue pour s'achever le 30 avril.
Pour Mabri Toikeusse, président du comité national du RGPH, l'opération n'a pas démarré à la même date sur l'ensemble du territoire, dans toutes les zones de dénombrements.
"Nous avons observé dans la plupart des régions que l'opération n'a pas débuté à la date prévue, c'est-à-dire le 17 mars, cela s'explique par la méthode choisie, la Collecte assistée à l'ordinateur (CAO), qui recommande une période pour former les agents à l'utilisation des appareils et (une période) pour les déployer", a-t-il indiqué justifiant le retard accusé dans le déroulement de l'opération.
Le ministre du Plan et du Développement estime toutefois que " la numérotation est quasi achevée, le dénombrement est en cours" et que "les résultats sont encourageants".
Il ajoute que pour "tenir et respecter ses engagements", le comité national va solliciter le gouvernement afin qu'il lui accorde "un délai supplémentaire" pour réaliser effectivement 30 jours de collecte de données dans toutes les zones.
"Cela va nous permettre d'atteindre notre objectif", assure Mabri Toikeusse.
Le Front populaire ivoirien (FPI), de l'ex président Laurent Gbagbo, a appelé au boycott de l'opération dénonçant "un recensement des vainqueurs", à "sens unique" à travers une " exclusion d'une grande partie des Ivoiriens" encore en exil après la crise post-électorale de 2010-2011.
Sur le terrain, des témoignages d'agents recenseurs pourchassés par des populations refusant d'adhérer à l'opération sont rapportés quotidiennement par la presse nationale.
Les agents recenseurs évoquent également des problèmes de logistique et d'accès dans certaines localités faute de moyens de mobilité.
Le recensement général de la population et de l'habitat intervient après les opérations de 1975, 1988 et 1998.
Il va coûter 12,8 milliards FCFA (environ 25,6 millions USD) et devrait concerner quelque 25 millions de personnes vivant sur le territoire de la Côte d'Ivoire dont la population actuelle est estimée à près de 20 millions d'habitants
"Nous allons demander au gouvernement de nous donner encore 30 jours pour achever notre mission", a déclaré mercredi le ministre du Plan et du Développement, Mabri Toikeusse, faisant, sur les antennes de la télévision nationale, le point de l'opération initialement prévue pour s'achever le 30 avril.
Pour Mabri Toikeusse, président du comité national du RGPH, l'opération n'a pas démarré à la même date sur l'ensemble du territoire, dans toutes les zones de dénombrements.
"Nous avons observé dans la plupart des régions que l'opération n'a pas débuté à la date prévue, c'est-à-dire le 17 mars, cela s'explique par la méthode choisie, la Collecte assistée à l'ordinateur (CAO), qui recommande une période pour former les agents à l'utilisation des appareils et (une période) pour les déployer", a-t-il indiqué justifiant le retard accusé dans le déroulement de l'opération.
Le ministre du Plan et du Développement estime toutefois que " la numérotation est quasi achevée, le dénombrement est en cours" et que "les résultats sont encourageants".
Il ajoute que pour "tenir et respecter ses engagements", le comité national va solliciter le gouvernement afin qu'il lui accorde "un délai supplémentaire" pour réaliser effectivement 30 jours de collecte de données dans toutes les zones.
"Cela va nous permettre d'atteindre notre objectif", assure Mabri Toikeusse.
Le Front populaire ivoirien (FPI), de l'ex président Laurent Gbagbo, a appelé au boycott de l'opération dénonçant "un recensement des vainqueurs", à "sens unique" à travers une " exclusion d'une grande partie des Ivoiriens" encore en exil après la crise post-électorale de 2010-2011.
Sur le terrain, des témoignages d'agents recenseurs pourchassés par des populations refusant d'adhérer à l'opération sont rapportés quotidiennement par la presse nationale.
Les agents recenseurs évoquent également des problèmes de logistique et d'accès dans certaines localités faute de moyens de mobilité.
Le recensement général de la population et de l'habitat intervient après les opérations de 1975, 1988 et 1998.
Il va coûter 12,8 milliards FCFA (environ 25,6 millions USD) et devrait concerner quelque 25 millions de personnes vivant sur le territoire de la Côte d'Ivoire dont la population actuelle est estimée à près de 20 millions d'habitants