Le conseiller du Directeur de cabinet du Président de la République, Félicien Agbahi, a dans une lettre dont nous avons reçue copie, interpellé le Procureur de la République Adou Richard sur l'appel du boycott du Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) lancé par le Front populaire Ivoirien (FPI). Dans ce courrier le candidat malheureux aux municipales à Cocody écrit : "Monsieur le Procureur, m’évertuer à dresser une liste de toutes les actions du FPI qui menacent la paix dans notre pays, m’emmènerait à abuser de votre temps si précieux.
C’est pourquoi, je m’appesantirai sur le mot d’ordre de boycott du recensement général de la population et de l’habitat et de « l’assaut final », lancé par les responsables de cette formation politique. En effet, des dispositions pertinentes de notre loi fondamentale interdisent à tout individu de s’opposer au recensement général de la population et de l’habitat qui demeurent des indicateurs de développement. Cependant, nonobstant ces dispositions et au mépris de la Constitution, le FPI a lancé un mot d’ordre de boycott qui a des conséquences dramatiques. En effet, plusieurs agents recenseurs sont victimes d’agression dans le cadre de l’accomplissement de leur mission et d’autres ont été fusillés dans certaines contrées du pays.
Outre ces faits alarmants, il ressort que des villages interdisent leur accès aux agents recenseurs. Monsieur le Procureur, c’est dans cette atmosphère qui rappelle des évènements récents et douloureux de l’histoire de notre nation que, la jeunesse du FPI à travers Koua Justin son leader actuel, a décidé de manifester à la place de la République le 05 juin prochain pour dit-on mener « l’assaut final ». Il est de notoriété que cette manifestation qui cache des desseins inavoués sera interdite par les autorités compétentes ; alors pourquoi un tel entêtement de la jeunesse de ce parti ? A la lumière de tous ces agissements, je suis tenté de vous poser la question de savoir, si des personnes en liberté provisoire, notamment Monsieur Pascal Affi N’guessan peuvent agir de cette façon ? Je n’ai aucun doute quant à votre capacité à m’apporter la réponse adéquate, cependant avec votre mutisme actuel Monsieur le Procureur (…), je me demande si vous mesurez l’ampleur de la situation. En effet, la loi vous autorise à interpeller toute personne qui porterait atteinte à la sûreté de l’Etat, et je crois que tous les observateurs seront d’avis avec moi que c’est dans cette logique que s’inscrivent en ce moment les responsables du FPI. Votre immobilisme pourrait susciter des inquiétudes de la part de nos compatriotes et c’est pour éviter toute suspicion que je me suis mis à cet exercice de vous écrire. La confiance placée en vous par le Chef de l’Etat doit se traduire dans vos actes quotidiens au service de votre pays. Et j’ai bien peur que nous en arrivions un jour au scénario où le Chef de l’Etat se verrait dans l’obligation de saisir lui-même les juridictions compétentes pour juguler ces situations". Le collaborateur d’Amon Tanoh Marcel a lancé un appel à l’endroit de toutes les organisations, notamment les Nations Unies, l’Union Africaine, l’Union Européenne, et toutes les institutions financières qui "ont décidé de nous accompagner dans le processus de paix, pour qu’elles s’activent contre les adversaires de cette paix..
Abdoulaye Touré
C’est pourquoi, je m’appesantirai sur le mot d’ordre de boycott du recensement général de la population et de l’habitat et de « l’assaut final », lancé par les responsables de cette formation politique. En effet, des dispositions pertinentes de notre loi fondamentale interdisent à tout individu de s’opposer au recensement général de la population et de l’habitat qui demeurent des indicateurs de développement. Cependant, nonobstant ces dispositions et au mépris de la Constitution, le FPI a lancé un mot d’ordre de boycott qui a des conséquences dramatiques. En effet, plusieurs agents recenseurs sont victimes d’agression dans le cadre de l’accomplissement de leur mission et d’autres ont été fusillés dans certaines contrées du pays.
Outre ces faits alarmants, il ressort que des villages interdisent leur accès aux agents recenseurs. Monsieur le Procureur, c’est dans cette atmosphère qui rappelle des évènements récents et douloureux de l’histoire de notre nation que, la jeunesse du FPI à travers Koua Justin son leader actuel, a décidé de manifester à la place de la République le 05 juin prochain pour dit-on mener « l’assaut final ». Il est de notoriété que cette manifestation qui cache des desseins inavoués sera interdite par les autorités compétentes ; alors pourquoi un tel entêtement de la jeunesse de ce parti ? A la lumière de tous ces agissements, je suis tenté de vous poser la question de savoir, si des personnes en liberté provisoire, notamment Monsieur Pascal Affi N’guessan peuvent agir de cette façon ? Je n’ai aucun doute quant à votre capacité à m’apporter la réponse adéquate, cependant avec votre mutisme actuel Monsieur le Procureur (…), je me demande si vous mesurez l’ampleur de la situation. En effet, la loi vous autorise à interpeller toute personne qui porterait atteinte à la sûreté de l’Etat, et je crois que tous les observateurs seront d’avis avec moi que c’est dans cette logique que s’inscrivent en ce moment les responsables du FPI. Votre immobilisme pourrait susciter des inquiétudes de la part de nos compatriotes et c’est pour éviter toute suspicion que je me suis mis à cet exercice de vous écrire. La confiance placée en vous par le Chef de l’Etat doit se traduire dans vos actes quotidiens au service de votre pays. Et j’ai bien peur que nous en arrivions un jour au scénario où le Chef de l’Etat se verrait dans l’obligation de saisir lui-même les juridictions compétentes pour juguler ces situations". Le collaborateur d’Amon Tanoh Marcel a lancé un appel à l’endroit de toutes les organisations, notamment les Nations Unies, l’Union Africaine, l’Union Européenne, et toutes les institutions financières qui "ont décidé de nous accompagner dans le processus de paix, pour qu’elles s’activent contre les adversaires de cette paix..
Abdoulaye Touré