Le gouvernement ivoirien a mis garde, lundi, ceux qui « troublent » l’opération du quatrième Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), en prévenant qu’ils encourent des sanctions pénales.
Dans une conférence de presse, à l’issue d’un conseil des ministres, tenu lundi en début de soirée, sous la présidence du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, le ministre de la Poste, des technologies de l’information et de la communication, porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné a relevé les « difficultés du terrain » liées au RGPH, dénonçant « certaines personnes qui violent nos lois avec des mots d’ordre qui conduisent à des troubles».
« Le ministre de la justice a été saisi ainsi que le ministre de l’intérieur (...). Le gouvernement prendra ses responsabilités vis-à-vis de ceux qui troublent cette opération » a prévenu le ministre Bruno Nabagné Koné.
Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a souligné que le taux de dénombrement se situe entre 20 et 93%. « Ce sont des chiffres officiels » a précisé M. Koné, citant l’exemple de Lakota (Sud-ouest, favorable à l’ancien régime) qui enregistre un taux de dénombrement de 87%.
« Ceux qui appellent à des boycotts encourent des sanctions pénales » a-t-il mis en garde, en expliquant que la loi statistique fait « obligation » à tout le monde de se faire recenser.
Le porte-parole du gouvernement a, également, fait savoir que l’opération de recensement général de la population et de l’habitat va se poursuivre jusqu’au 22 mai prochain, car elle « a commencé le 22 avril dans la dernière zone de dénombrement».
Le Front populaire ivoirien (FPI, parti de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo) a appelé au boycott de l’opération « précipitée » de ce recensement.
Lundi, l’ex-parti au pouvoir a demandé au chef de l’Etat ivoirien d’ajourner « immédiatement » cette opération dont « l’échec était prévisible au regard de l’environnement socio-politique et même des choix techniques de sa réalisation » lit-on dans un communiqué du FPI publié à la mi-journée.
La population de la Côte d’Ivoire est estimée à environ 24 millions d’habitants, car-explique-t-on, le pays a connu un taux d’accroissement démographique de 2,85 % depuis l’opération de 1998.
Les trois opérations de recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) en Côte d’Ivoire, se sont déroulées en 1975, 1988 et 1998.
HS/ls/APA
Dans une conférence de presse, à l’issue d’un conseil des ministres, tenu lundi en début de soirée, sous la présidence du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, le ministre de la Poste, des technologies de l’information et de la communication, porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné a relevé les « difficultés du terrain » liées au RGPH, dénonçant « certaines personnes qui violent nos lois avec des mots d’ordre qui conduisent à des troubles».
« Le ministre de la justice a été saisi ainsi que le ministre de l’intérieur (...). Le gouvernement prendra ses responsabilités vis-à-vis de ceux qui troublent cette opération » a prévenu le ministre Bruno Nabagné Koné.
Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a souligné que le taux de dénombrement se situe entre 20 et 93%. « Ce sont des chiffres officiels » a précisé M. Koné, citant l’exemple de Lakota (Sud-ouest, favorable à l’ancien régime) qui enregistre un taux de dénombrement de 87%.
« Ceux qui appellent à des boycotts encourent des sanctions pénales » a-t-il mis en garde, en expliquant que la loi statistique fait « obligation » à tout le monde de se faire recenser.
Le porte-parole du gouvernement a, également, fait savoir que l’opération de recensement général de la population et de l’habitat va se poursuivre jusqu’au 22 mai prochain, car elle « a commencé le 22 avril dans la dernière zone de dénombrement».
Le Front populaire ivoirien (FPI, parti de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo) a appelé au boycott de l’opération « précipitée » de ce recensement.
Lundi, l’ex-parti au pouvoir a demandé au chef de l’Etat ivoirien d’ajourner « immédiatement » cette opération dont « l’échec était prévisible au regard de l’environnement socio-politique et même des choix techniques de sa réalisation » lit-on dans un communiqué du FPI publié à la mi-journée.
La population de la Côte d’Ivoire est estimée à environ 24 millions d’habitants, car-explique-t-on, le pays a connu un taux d’accroissement démographique de 2,85 % depuis l’opération de 1998.
Les trois opérations de recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) en Côte d’Ivoire, se sont déroulées en 1975, 1988 et 1998.
HS/ls/APA