Abidjan – Une assemblée générale extraordinaire du Syndicat national des professionnels de l’action culturelle (SYNAPACI) a suspendu lundi, "pour deux mois", la grève déclenchée le 17 avril pour demander "la signature d’un décret portant institution d’une indemnité de risques et de sujétion avec effet à compter du 1er janvier 2012".
"L’assemblée générale extraordinaire a décidé de suspendre pour une période d’observation de deux mois le mot d’ordre de grève pour voir comment vont évoluer les choses. Le travail reprend effectivement demain (mercredi)", a déclaré mardi le secrétaire général du SYNAPACI, Ouattara Ibrahim, interrogé par l’AIP.
Cette suspension de la grève devrait permettre aux négociations entre le syndicat et le ministère de la Culture et de la Francophonie de se dérouler dans la sérénité, mais "nous aviserons en cas d’échec", a prévenu Ouattara Ibrahim.
Cette décision de suspension de la grève fait suite à une rencontre, vendredi, avec la commission des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale au cours de laquelle son président, Basile Fregbo, "avait appelé notre ministère pour lui demander de poursuivre ses efforts en vue de la signature du décret".
"C’est à cette occasion qu’il nous avait demandé de lever le mot d’ordre de grève pour ne pas compromettre les négociations en cours", a indiqué M. Ouattara.
Le SYNAPACI a observé "un arrêt effectif de travail illimité" du 17 avril au 1er mai, pour demander "la signature d’un décret portant institution d’une indemnité de risques et de sujétion, dont le montant s’élève, selon M. Ouattara, à 586 millions de FCFA par an pour les 1.120 agents de ce secteur d’activité.
Ce débrayage vise également leur prise en compte dans les emplois du secteur Education-Formation.
Le SYNAPACI avait suspendu, en décembre 2013, un premier préavis de grève après la promesse faite par le ministère de la Culture et de la Francophonie et la Commission des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale de répondre favorablement à la satisfaction de ses revendications.
(AIP)
Aaa/kkp/ask
"L’assemblée générale extraordinaire a décidé de suspendre pour une période d’observation de deux mois le mot d’ordre de grève pour voir comment vont évoluer les choses. Le travail reprend effectivement demain (mercredi)", a déclaré mardi le secrétaire général du SYNAPACI, Ouattara Ibrahim, interrogé par l’AIP.
Cette suspension de la grève devrait permettre aux négociations entre le syndicat et le ministère de la Culture et de la Francophonie de se dérouler dans la sérénité, mais "nous aviserons en cas d’échec", a prévenu Ouattara Ibrahim.
Cette décision de suspension de la grève fait suite à une rencontre, vendredi, avec la commission des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale au cours de laquelle son président, Basile Fregbo, "avait appelé notre ministère pour lui demander de poursuivre ses efforts en vue de la signature du décret".
"C’est à cette occasion qu’il nous avait demandé de lever le mot d’ordre de grève pour ne pas compromettre les négociations en cours", a indiqué M. Ouattara.
Le SYNAPACI a observé "un arrêt effectif de travail illimité" du 17 avril au 1er mai, pour demander "la signature d’un décret portant institution d’une indemnité de risques et de sujétion, dont le montant s’élève, selon M. Ouattara, à 586 millions de FCFA par an pour les 1.120 agents de ce secteur d’activité.
Ce débrayage vise également leur prise en compte dans les emplois du secteur Education-Formation.
Le SYNAPACI avait suspendu, en décembre 2013, un premier préavis de grève après la promesse faite par le ministère de la Culture et de la Francophonie et la Commission des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale de répondre favorablement à la satisfaction de ses revendications.
(AIP)
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