A l’invitation de M. Said Djinnit, Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations-Unies pour l’Afrique de l’Ouest et Chef du Bureau des Nations-Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA), les Chefs des missions onusiennes de paix en Afrique de l’Ouest ont tenu leur vingt-sixième consultation de haut niveau, le 9 Mai 2014, à Dakar.
L’objectif de cette rencontre périodique est de passer en revue les progrès dans la mise en oeuvre des mandats respectifs des Missions des Nations-Unies dans la région, de renforcer la coordination pour faire face aux enjeux communs dans les domaines de la gouvernance, de la décentralisation, du crime organisé, et d’examiner les perspectives des transitions démocratiques dans la région ouest africaine.
Les Chefs des Missions de paix ont noté l’importance primordiale d’investir dans la jeunesse, de respecter les droits humains, et de promouvoir une culture de tolérance et d’inclusion, ainsi que des mécanismes de restauration de la confiance pour la réconciliation politique et le dialogue. Ils ont réitéré la nécessité du respect des arrangements constitutionnels et de la conduite d’élections libres et justes.
La réunion a insisté sur le rôle nécessaire des Nations-Unies en matière de consolidation de la paix, notamment par des réformes du secteur de sécurité efficaces. Concernant les réformes en Guinée-Bissau, par exemple, le soutien des partenaires devrait se concentrer sur la prise en compte des aspects assurant l’appropriation des parties prenantes nationales, y compris par des mesures d'incitation en faveur d’une armée reformée et d’une réforme transversale visant le renforcement de l’Etat. Pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, les participants en ont appelé à la communauté internationale pour soutenir financièrement le plan de désarmement, démobilisation et réinsertion en cours.
Les participants ont également souligné les défis continus liés au manque de ressources que la région rencontre, exacerbés par l'absence de politiques fiscales, et la dépendance prononcée à l'aide extérieure pour maintenir le fonctionnement des administrations. L'implication de la communauté internationale, à travers les donateurs, les conférences de solidarité ou les groupes de contact, reste essentielle pour garantir le soutien et les ressources appropriés aux transitions fragiles telles que celle de la Guinée-Bissau. Tous les intervenants ont relevé les menaces posées par le crime organisé et la corruption aux institutions étatiques dans leurs domaines de compétence respectifs. La question de savoir comment mobiliser l’assistance internationale pour renforcer les institutions de l'Etat dans la région est devenue centrale.
La réunion a évalué la situation dans les trois zones d'instabilité identifiées dans la région - le Sahel, l'Union du Fleuve Mano et le Golfe de Guinée. Les difficultés à contrôler les frontières et d’endiguer les menaces terroristes, ainsi que les liens entre les groupes extrémistes opérant en Afrique de l'Ouest ont été évoqués. Les dynamiques interrégionales sous-jacentes aux défis politiques et sécuritaires en Afrique de l'Ouest ont été soulignées. Le cycle électoral démarrant en 2014 présente de nombreux risques. L’évolution des situations en Mauritanie, Guinée, Togo, Burkina Faso et Nigéria ont été au coeur des discussions. Les participants se sont notamment félicités de l'engagement de la communauté internationale pour aider à résoudre les menaces de sécurité au Nigéria. À cet égard, la récente décision du Secrétaire général de désigner un Envoyé a été notée. Les participants ont également souligné que la complexité de la situation politique dans le cycle pré-électoral, conjuguée à la multiplication des tensions au sein des partis politiques et au contexte actuel de sécurité et de terrorisme, pose des défis aux organisations régionales, et similairement, aux Nations-Unies.
Les Chefs des missions des Nations Unies dans la région ont mis en évidence la nécessité de soutenir les transitions pacifiques, primordiale pour la consolidation de la démocratie, ainsi que le rôle efficace que peuvent être joué à cet égard les organisations régionales, particulièrement la CEDEAO. Dans ce sens, les participants ont insisté sur la nécessité pour la communauté internationale d'accompagner les processus électoraux prévus pour 2015, afin d'assurer un environnement paisible, une participation inclusive, le dialogue politique, la transparence, et la conclusion opportune des aspects techniques des calendriers électoraux respectifs.
Les participants ont convenu que cette période de transition démocratique conditionne également les stratégies de retrait et de sortie des missions de paix des Nations-Unies dans la région. Dans le souci de parvenir à un succès durable, ils se sont accordés sur la nécessité d'assurer une appropriation nationale effective, et de renforcer les capacités nationales pour construire les fondations de la prospérité économique et de la stabilité politique.
Les Chefs de missions de l'ONU ont remercié le Représentant Spécial Ramos-Horta, qui achèvera sa mission en Juin 2014, pour l’action accomplie au cours de son mandat et pour son engagement profond en faveur de la transition pacifique en Guinée-Bissau.
L’objectif de cette rencontre périodique est de passer en revue les progrès dans la mise en oeuvre des mandats respectifs des Missions des Nations-Unies dans la région, de renforcer la coordination pour faire face aux enjeux communs dans les domaines de la gouvernance, de la décentralisation, du crime organisé, et d’examiner les perspectives des transitions démocratiques dans la région ouest africaine.
Les Chefs des Missions de paix ont noté l’importance primordiale d’investir dans la jeunesse, de respecter les droits humains, et de promouvoir une culture de tolérance et d’inclusion, ainsi que des mécanismes de restauration de la confiance pour la réconciliation politique et le dialogue. Ils ont réitéré la nécessité du respect des arrangements constitutionnels et de la conduite d’élections libres et justes.
La réunion a insisté sur le rôle nécessaire des Nations-Unies en matière de consolidation de la paix, notamment par des réformes du secteur de sécurité efficaces. Concernant les réformes en Guinée-Bissau, par exemple, le soutien des partenaires devrait se concentrer sur la prise en compte des aspects assurant l’appropriation des parties prenantes nationales, y compris par des mesures d'incitation en faveur d’une armée reformée et d’une réforme transversale visant le renforcement de l’Etat. Pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, les participants en ont appelé à la communauté internationale pour soutenir financièrement le plan de désarmement, démobilisation et réinsertion en cours.
Les participants ont également souligné les défis continus liés au manque de ressources que la région rencontre, exacerbés par l'absence de politiques fiscales, et la dépendance prononcée à l'aide extérieure pour maintenir le fonctionnement des administrations. L'implication de la communauté internationale, à travers les donateurs, les conférences de solidarité ou les groupes de contact, reste essentielle pour garantir le soutien et les ressources appropriés aux transitions fragiles telles que celle de la Guinée-Bissau. Tous les intervenants ont relevé les menaces posées par le crime organisé et la corruption aux institutions étatiques dans leurs domaines de compétence respectifs. La question de savoir comment mobiliser l’assistance internationale pour renforcer les institutions de l'Etat dans la région est devenue centrale.
La réunion a évalué la situation dans les trois zones d'instabilité identifiées dans la région - le Sahel, l'Union du Fleuve Mano et le Golfe de Guinée. Les difficultés à contrôler les frontières et d’endiguer les menaces terroristes, ainsi que les liens entre les groupes extrémistes opérant en Afrique de l'Ouest ont été évoqués. Les dynamiques interrégionales sous-jacentes aux défis politiques et sécuritaires en Afrique de l'Ouest ont été soulignées. Le cycle électoral démarrant en 2014 présente de nombreux risques. L’évolution des situations en Mauritanie, Guinée, Togo, Burkina Faso et Nigéria ont été au coeur des discussions. Les participants se sont notamment félicités de l'engagement de la communauté internationale pour aider à résoudre les menaces de sécurité au Nigéria. À cet égard, la récente décision du Secrétaire général de désigner un Envoyé a été notée. Les participants ont également souligné que la complexité de la situation politique dans le cycle pré-électoral, conjuguée à la multiplication des tensions au sein des partis politiques et au contexte actuel de sécurité et de terrorisme, pose des défis aux organisations régionales, et similairement, aux Nations-Unies.
Les Chefs des missions des Nations Unies dans la région ont mis en évidence la nécessité de soutenir les transitions pacifiques, primordiale pour la consolidation de la démocratie, ainsi que le rôle efficace que peuvent être joué à cet égard les organisations régionales, particulièrement la CEDEAO. Dans ce sens, les participants ont insisté sur la nécessité pour la communauté internationale d'accompagner les processus électoraux prévus pour 2015, afin d'assurer un environnement paisible, une participation inclusive, le dialogue politique, la transparence, et la conclusion opportune des aspects techniques des calendriers électoraux respectifs.
Les participants ont convenu que cette période de transition démocratique conditionne également les stratégies de retrait et de sortie des missions de paix des Nations-Unies dans la région. Dans le souci de parvenir à un succès durable, ils se sont accordés sur la nécessité d'assurer une appropriation nationale effective, et de renforcer les capacités nationales pour construire les fondations de la prospérité économique et de la stabilité politique.
Les Chefs de missions de l'ONU ont remercié le Représentant Spécial Ramos-Horta, qui achèvera sa mission en Juin 2014, pour l’action accomplie au cours de son mandat et pour son engagement profond en faveur de la transition pacifique en Guinée-Bissau.