Le chef d’Aboudé Mandéké profite de la visite de Guillaume Soro pour exposer les problèmes de son village.
Votre village accueille, ce mercredi, le premier meeting du président de l’Assemblée nationale dans le département d’Agboville. Qu’est-ce que cela représente pour vous?
C’est un honneur pour moi et le village Aboudé Mandéké en particulier, de recevoir pour la première fois une autorité aussi importante de ce pays.
Pouvez-vous brièvement présenter Aboudé Mandéké?
Le village est situé à 100 kilomètres d’Abidjan en passant par l’autoroute du Nord, et à 80 kilomètres en passant par Agboville. Nous sommes au centre. La population est estimée à plus de 8 000 habitants. Le village est composé des allogènes, de ressortissants de la Cedeao des Baoulé, des Agny, des Akyé, des Abbey, des Dioula et des Haoussa. Il y a tous les ressortissants de la Cedeao, et nous-mêmes les autochtones, les Krobou. Nous vivons en symbiose.
Quelles dispositions avez-vous prises pour le succès du meeting de demain (aujourd’hui, Ndlr)?
Nous avons, dans un premier temps, sensibilisé toute la population. L’information est portée même dans les hameaux. Que tout le monde soit là, ce mercredi, pour recevoir notre hôte, le président de l’Assemblée nationale. Toutes les ethnies confondues, comme un seul homme, demain (aujourd’hui, Ndlr), nous allons recevoir notre président. J’ai donné toutes les instructions nécessaires pour que tout se déroule dans un climat de paix et d’amour, et surtout dans la sécurité totale, au niveau du village.
Qu’attendez-vous du président de l’Assemblée nationale?
Nous attendons beaucoup du président de l’Assemblée nationale. Cette institution nous apporte le développement, c’est surtout cela qui nous intéresse. Lui, il nous apporte le développement parce qu’avec lui, nous allons échanger. Avec lui, comme il le disait, c’est le développement.
Quelles sont les priorités?
Notre priorité, c’est la sécurité. Depuis 2013, le village est plongé dans le noir. L’éclairage public ne fonctionne plus. Or qui dit obscurité dit insécurité. Nous avons aussi nos services de santé qui tombent en ruine; il n’y a pas d’équipements. Nous avons besoin de personnel de santé. Il y a également l’école. Et c’est pourquoi nous parlons de recensement. Il faut que tout le monde se fasse recenser pour que nous puissions avoir ce que nous demandons. Plus vous êtes nombreux, plus vous obtenez ce que vous demandez. Or, ici nous avons un seul collège privé. Ce n’est pas tout le monde qui a des moyens pour payer l’école privée. On n’a pas d’établissements publics. Nous avons besoin d’un collège et d’un lycée publics. Il y a cinq écoles primaires, quatre publiques et une privée. C’est insuffisant. La preuve, certains enfants de neuf ans ne sont pas scolarisés. Il nous faut aujourd’hui sept écoles primaires publiques.
Le président de l’Assemblée nationale a une histoire particulière avec Aboudé. Etudiant, il a séjourné ici, alors qu’il était recherché pour ses activités syndicales!
La tutrice est là. Il a passé presqu’un mois ici. Soro est notre fils. C’est pour cela nous avons demandé qu’il fasse escale ici au moins avant de continuer. C’est notre fils, nous l’aimons beaucoup. Nous sommes heureux de le voir aujourd’hui parmi nous.
Réalisé par Cissé Sindou, envoyé spécial à Aboudé
Votre village accueille, ce mercredi, le premier meeting du président de l’Assemblée nationale dans le département d’Agboville. Qu’est-ce que cela représente pour vous?
C’est un honneur pour moi et le village Aboudé Mandéké en particulier, de recevoir pour la première fois une autorité aussi importante de ce pays.
Pouvez-vous brièvement présenter Aboudé Mandéké?
Le village est situé à 100 kilomètres d’Abidjan en passant par l’autoroute du Nord, et à 80 kilomètres en passant par Agboville. Nous sommes au centre. La population est estimée à plus de 8 000 habitants. Le village est composé des allogènes, de ressortissants de la Cedeao des Baoulé, des Agny, des Akyé, des Abbey, des Dioula et des Haoussa. Il y a tous les ressortissants de la Cedeao, et nous-mêmes les autochtones, les Krobou. Nous vivons en symbiose.
Quelles dispositions avez-vous prises pour le succès du meeting de demain (aujourd’hui, Ndlr)?
Nous avons, dans un premier temps, sensibilisé toute la population. L’information est portée même dans les hameaux. Que tout le monde soit là, ce mercredi, pour recevoir notre hôte, le président de l’Assemblée nationale. Toutes les ethnies confondues, comme un seul homme, demain (aujourd’hui, Ndlr), nous allons recevoir notre président. J’ai donné toutes les instructions nécessaires pour que tout se déroule dans un climat de paix et d’amour, et surtout dans la sécurité totale, au niveau du village.
Qu’attendez-vous du président de l’Assemblée nationale?
Nous attendons beaucoup du président de l’Assemblée nationale. Cette institution nous apporte le développement, c’est surtout cela qui nous intéresse. Lui, il nous apporte le développement parce qu’avec lui, nous allons échanger. Avec lui, comme il le disait, c’est le développement.
Quelles sont les priorités?
Notre priorité, c’est la sécurité. Depuis 2013, le village est plongé dans le noir. L’éclairage public ne fonctionne plus. Or qui dit obscurité dit insécurité. Nous avons aussi nos services de santé qui tombent en ruine; il n’y a pas d’équipements. Nous avons besoin de personnel de santé. Il y a également l’école. Et c’est pourquoi nous parlons de recensement. Il faut que tout le monde se fasse recenser pour que nous puissions avoir ce que nous demandons. Plus vous êtes nombreux, plus vous obtenez ce que vous demandez. Or, ici nous avons un seul collège privé. Ce n’est pas tout le monde qui a des moyens pour payer l’école privée. On n’a pas d’établissements publics. Nous avons besoin d’un collège et d’un lycée publics. Il y a cinq écoles primaires, quatre publiques et une privée. C’est insuffisant. La preuve, certains enfants de neuf ans ne sont pas scolarisés. Il nous faut aujourd’hui sept écoles primaires publiques.
Le président de l’Assemblée nationale a une histoire particulière avec Aboudé. Etudiant, il a séjourné ici, alors qu’il était recherché pour ses activités syndicales!
La tutrice est là. Il a passé presqu’un mois ici. Soro est notre fils. C’est pour cela nous avons demandé qu’il fasse escale ici au moins avant de continuer. C’est notre fils, nous l’aimons beaucoup. Nous sommes heureux de le voir aujourd’hui parmi nous.
Réalisé par Cissé Sindou, envoyé spécial à Aboudé